Archives par mot-clé : Canonisation



LE MONDE VU DE ROME – DERNIERS TITRES

Chers Visiteurs, nous avons le plaisir de partager avec vous les deniers titres publiés par

ZENIT – Francais

« Une Syrie « martyrisée » »

Zenit: « Le pape François lance un appel en faveur de la Syrie « martyrisée » notamment dans la région nord-est où se trouvent aussi des familles chrétiennes, mises en fuite par des « actions militaires ».

Le pape fait allusion, ce dimanche 13 octobre 2019, sans la nommer, à l’offensive turque, commencée il y a cinq jours, dans la région du Nord de la Syrie, libérée de Daesh par les troupes kurdes, tandis que les condamnations internationales continuent de se multiplier, sans résultat sur le terrain.

Canonisations, 13 octobre 2019, capture © Vatican MediaAu terme de la messe de canonisation de 5 nouveaux saints, Place Saint-Pierre, et avant la prière dominicale de l’angélus, le pape a déclaré, en italien: « Mes pensées vont encore une fois vers le Moyen-Orient. En particulier, vers la Syrie bien-aimée et martyrisée d’où arrive de nouveau des nouvelles dramatiques sur le sort des populations du nord-est du pays, contraintes d’abandonner leurs maisons à cause d’actions militaires: parmi ces populations se trouvent également de nombreuses familles chrétiennes. »

Il a lancé cet appel en appuyant sur les mots « sincérité, honnêteté et transparence » : « A tous les acteurs impliqués ainsi qu’à la communauté internationale, je renouvelle, je vous en prie, mon appel à s’engager avec sincérité, honnêteté et transparence sur la voie du dialogue afin de rechercher des solutions efficaces »…/…

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ZENIT – Francais



TÉMOIGNAGES DES MARTYRS BURUNDAIS

Chers visiteurs, nous partageons avec vous cet article sur la belle foi des burundais, publié par

Fides

Bururi (Agence Fides) – « L’Église qui est au Burundi à travers nous, Évêques, veut célébrer un groupe de personnes qui, au nom de Jésus, ont offert leurs vies pour montrer que notre fraternité dans le Christ est plus importante que l’appartenance à un groupe ethnique. C’est un grand témoignage, un message que nous considérons vraiment nécessaire pour tous les chrétiens. Nous souhaitons célébrer la fraternité chrétienne », C’est dans cette intention que les Évêques du Burundi ont salué l’ouverture de la phase diocésaine du Procès de Canonisation célébrée le 21 juin en la Cathédrale de Bururi concernant deux missionnaires xavériens et une bénévoles, tous de nationalité italienne, tués ensemble à Buyngero en 1995, un prêtre burundais tué à Gitega en 1972 et 40 Petits Séminaristes de Buta tués en 1997. Il s’agit de la première Cause de canonisation ouverte au Burundi…/…

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UN « VAGABOND DE DIEU » VERS LA BÉATIFICATION.

Chers visiteurs, qui parmi vous connait John Bradburne ? Personnage haut en couleur, héro de la 2ème guerre mondiale, à la fois poète et grand voyage, ce franciscain anglais s’est signalé par son investissement en Afrique, au service des lépreux. Le 1er mai, le feu vert est donné pour son cheminement vers la canonisation, 40 ans après sa mort en martyr.

Le site ALETEIA, nous propose de lire l’histoire de ce religieux hors du commun, en cliquant sur sa photo.

 



HOMELIE DU PAPE FRANCOIS POUR LA CANONISATION DE 35 BIENHEUREUX

Sans amour, la vie chrétienne devient « une morale impossible »

 

(Extrait d’un article de L’Osservatore Romano)

« Aujourd’hui, ce Dieu, qui ne perd jamais l’espérance, nous entraîne à faire comme lui, à vivre selon l’amour véritable, à dépasser la résignation et les caprices de notre moi susceptible et paresseux », a déclaré le pape François en célébrant la messe de canonisation de 35 bienheureux, ce 15 octobre 2017, place Saint-Pierre. Le pape a invité à se demander si l’on est « du côté du moi ou du côté de Dieu », mettant en garde contre les commodités et la routine qui éloignent de l’amour. « Si l’amour se perd, a-t-il prévenu, la vie chrétienne devient stérile, devient un corps sans âme, une morale impossible, un ensemble de principes et de lois à faire cadrer sans un pourquoi »…/…

La vie chrétienne, a souligné le pape dans son homélie, est « une histoire d’amour avec Dieu ». Il a invité à se demander « si, au moins une fois par jour, nous confessons au Seigneur notre amour pour Lui; si nous nous souvenons, parmi tant de paroles, de lui dire chaque jour: “Je t’aime Seigneur. Tu es ma vie” ». Et d’évoquer le « danger » : « une vie chrétienne de routine, où on se contente de la “normalité”, sans élan, sans enthousiasme, et avec la mémoire courte ».

Pour le pape, on s’éloigne de l’amour, « non par méchanceté, mais parce qu’on préfère ce qui est à soi: les sécurités, l’auto-affirmation, les commodités… Alors on s’étend sur les fauteuils des gains, des plaisirs, de quelque hobby qui rend un peu joyeux mais ainsi on vieillit vite et mal, parce qu’on vieillit à l’intérieur : quand le cœur ne se dilate pas, il se ferme. Et quand tout dépend du ‘moi’ – de ce qui me va, de ce qui me sert, de ce que je veux – on devient également rigides et méchants, on réagit de mauvaise manière pour un rien ».

« Dieu est le contraire de l’égoïsme, de l’auto-référentialité, a insisté le pape… Devant les “non”, il ne claque pas la porte, mais il inclut encore davantage. Devant les injustices subies, Dieu répond par un amour encore plus grand… Alors qu’il souffre à cause de nos “non”, Dieu continue au contraire de relancer, il continue de préparer le bien même pour celui qui fait le mal. Parce qu’ainsi fait l’amour; parce que seulement ainsi il vainc le mal. »

Lire l’intégralité de l’article en cliquant sur:

https://fr.zenit.org/articles/depasser-les-caprices-de-notre-moi-susceptible-et-paresseux/

 

 

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HOMELIE DU PAPE FRANCOIS

Homélie du pape François lors de la messe de canonisation de sœur Teresa, dimanche 4 septembre 2016

L’amour gratuit et libre de sainte Teresa de Calcutta (texte complet)

« Qui peut comprendre les volontés du Seigneur ? » (Sg 9, 13).

Cette interrogation du livre de la Sagesse, que nous avons écoutée dans la première lecture, nous présente notre vie comme un mystère, dont la clef d’interprétation n’est pas en notre possession. Les protagonistes de l’histoire sont toujours deux : Dieu d’une part et les hommes de l’autre. Nous avons la tâche de percevoir l’appel de Dieu et, ensuite, d’accueillir sa volonté. Mais pour l’accueillir sans hésitation, demandons-nous : quelle est la volonté de Dieu ?

Dans le même passage du livre de la Sagesse, nous trouvons la réponse : « C’est ainsi que les hommes ont appris ce qui te plaît » (v. 18). Pour authentifier l’appel de Dieu, nous devons nous demander et comprendre ce qui lui plaît. Bien souvent, les prophètes annoncent ce qui plaît au Seigneur. Leur message trouve une admirable synthèse dans l’expression : « C’est la miséricorde que je veux et non des sacrifices » (Os 6, 6 ; Mt 9, 13). Toute œuvre de miséricorde plaît à Dieu, parce que dans le frère que nous aidons nous reconnaissons le visage de Dieu que personne ne peut voir (cf. Jn 1, 18). Et chaque fois que nous nous penchons sur les besoins de nos frères, nous donnons à manger et à boire à Jésus ; nous vêtons, nous soutenons et nous visitons le Fils de Dieu (cf. Mt 25, 40). En somme, nous touchons la chair du Christ.

Nous sommes donc appelés à traduire dans le concret ce que nous invoquons dans la prière et professons dans la foi. Il n’y a pas d’alternative à la charité : ceux qui se mettent au service de leurs frères, même sans le savoir, sont ceux qui aiment Dieu (cf. 1Jn3, 16-18 ; Jc 2, 14-18). La vie chrétienne, cependant, n’est pas une simple aide qui est fournie dans le temps du besoin. S’il en était ainsi, ce serait certes un beau sentiment de solidarité humaine qui suscite un bénéfice immédiat, mais qui serait stérile, parce que sans racines. L’engagement que le Seigneur demande, au contraire, est l’engagement d’une vocation à la charité par laquelle tout disciple du Christ met sa propre vie à son service, pour grandir chaque jour dans l’amour.

Nous avons écouté dans l’Évangile que « de grandes foules faisaient route avec Jésus » (Lc 14, 25). Aujourd’hui, ces « grandes foules » sont représentées par le vaste monde du volontariat, ici réuni à l’occasion du Jubilé de la Miséricorde. Vous êtes cette foule qui suit le Maître et qui rend visible son amour concret pour chaque personne. Je vous répète les paroles de l’apôtre Paul : « Ta charité m’a déjà apporté de joie et de réconfort, car grâce à toi…, les cœurs des fidèles ont trouvé du repos » (Phm 7). Que de cœurs les volontaires réconfortent ! Que de mains ils soutiennent ! Que de larmes ils essuient ! Que d’amour mis dans le service caché, humble et désintéressé ! Ce service louable manifeste la foi  – manifeste la foi – et exprime la miséricorde du Père qui se fait proche de ceux qui sont dans le besoin.

Suivre Jésus est un engagement sérieux et en même temps joyeux ; cela demande radicalité et courage pour reconnaître le divin Maître dans le plus pauvre ainsi que dans le marginalisé de la vie et pour se mettre à son service. C’est pourquoi, les volontaires qui, par amour pour Jésus, servent les derniers et les démunis n’attendent aucune reconnaissance ni aucune gratification, mais renoncent à tout cela parce qu’ils ont découvert l’amour authentique. Et chacun de nous peut dire : ‘‘Comme le Seigneur est venu vers moi et s’est penché sur moi en temps de besoin, de la même manière moi aussi je vais vers lui et je me penche sur ceux qui ont perdu la foi ou vivent comme si Dieu n’existait pas, sur les jeunes sans valeurs et sans idéaux, sur les familles en crise, sur les malades et les détenus, sur les réfugiés et les migrants, sur les faibles et sur ceux qui sont sans défense corporellement et spirituellement, sur les mineurs abandonnés à eux-mêmes, ainsi que sur les personnes âgées laissées seules. Partout où il y a une main tendue qui demande une aide pour se remettre debout, doit se percevoir notre présence ainsi que la présence de l’Église qui soutient et donne espérance’’. Et cela, il faut le faire avec la mémoire vivante de la main du Seigneur tendue sur moi quand j’étais à terre.

Mère Teresa, tout au long de son existence, a été une généreuse dispensatrice de la miséricorde divine, en se rendant disponible à travers l’accueil et la défense de la vie humaine, la vie dans le sein maternel comme la vie abandonnée et rejetée.  Elle s’est dépensée dans la défense de la vie, en proclamant sans relâche que « celui qui n’est pas encore né est le plus faible, le plus petit, le plus misérable ». Elle s’est penchée sur les personnes abattues qu’on laisse mourir au bord des routes, en reconnaissant la dignité que Dieu leur a donnée ; elle a fait entendre sa voix aux puissants de la terre, afin qu’ils reconnaissent leurs fautes face aux crimes – face aux crimes – de la pauvreté qu’ils ont créée eux-mêmes. La miséricorde a été pour elle le ‘‘sel’’ qui donnait de la saveur à chacune de ses œuvres, et la ‘‘lumière’’ qui éclairait les ténèbres de ceux qui n’avaient même plus de larmes pour pleurer leur pauvreté et leur souffrance.

Sa mission dans les périphéries des villes et dans les périphéries existentielles perdure de nos jours comme un témoignage éloquent de la proximité de Dieu aux pauvres parmi les pauvres. Aujourd’hui, je remets cette figure emblématique de femme et de consacrée au monde du volontariat : qu’elle soit votre modèle de sainteté ! Je crois qu’il nous sera un peu difficile de l’appeler sainte Teresa ; sa sainteté nous est si proche, si tendre et si féconde que spontanément nous continuerons de lui dire : ‘‘Mère Teresa’’. Que cet infatigable artisan de miséricorde nous aide à comprendre toujours mieux que notre unique critère d’action est l’amour gratuit, libre de toute idéologie et de tout lien et offert à tous sans distinction de langue, de culture, de race ou de religion. Mère Teresa aimait dire : « Je ne parle peut-être pas leur langue, mais je peux sourire ». Portons son sourire le dans le cœur et offrons-le à ceux que nous rencontrons sur notre chemin, surtout à ceux qui souffrent. Nous ouvrirons ainsi des horizons de joie et d’espérance à tant de personnes découragées, qui ont besoin aussi bien de compréhension que de tendresse.



FILM MERE THERESA SUR KTO

Cher visiteur,

Dans le cadre de la canonisation de Sœur Théresa, la chaine KTO diffuser, uniquement en direct, un film intitulé « Mère Theresa« , retraça la vie de la sainte de la fin des années 40 jusqu’à la fin de ses jours en1997.

2016_08_26_MERE-THERESA

1ère Partie: Dimanche 4 septembre à 20h40

2ème partie: Lundi 5 septembre à 20h40

http://www.ktotv.com/

Canaux TV KTO:

Bouygues : Canal 223
Renseignements au 3106, ou sur bouyguestelecom.fr.
Free (ou Alice) : Canal 164
Renseignements au 1044, ou sur free.fr.
Numericable : Canal 58
Renseignements au 1055, ou sur offres.numericable.fr.
Orange : Canal 166
Renseignements au 1014, ou sur orange.fr.
SFR : Canal 210
Renseignements au 1023, ou sur sfr.fr.
Virgin : Canal 163
Renseignements au 1005, ou sur virginmobile.fr.

 



DEUX FUTURS SAINTS FRANCAIS

Lundi  20 juin 2016, lors d’un consistoire (1) ordinaire public, le Pape François a annoncé  que cinq nouveaux saints seront canonisés le dimanche 16 octobre 2016. Parmi eux, les Français Salomon Leclercq (1745-1792) et Elisabeth de la Sainte Trinité (1880-1906).

(1) Un consistoire est une assemblée de cardinaux convoquée librement par le Pape .

Salomon Leclercq

2016_06_22_Salomon LeclercEducateur membre des frères des écoles chrétiennes, il est mort en martyr pour avoir refusé de prêter le serment de constitution civile du clergé qui, après le renversement de la monarchie, donnait à l’État le contrôle sur l’Église de France. Le religieux vécut dans la clandestinité à Paris avant d’être arrêté en août 1792 et enfermé à la prison des Carmes où, avec 190 autres ecclésiastiques, il fut sauvagement tué à coups d’épée lors des massacres de septembre. Il a été béatifié en 1926 par le Pape Pie IX.

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Elisabeth de la Sainte Trinité

2016_06_22_Elisabeth de la Ste TrinitéEst une carmélite française emportée à l’âge de 26 ans par une grave maladie. Elisabeth de la Sainte Trinité avait voulu faire de sa vie une louange de gloire à Dieu et avait choisi de s’abandonner à l’amour trinitaire. Elle développa une doctrine centrée sur l’habitation de Dieu dans la personne humaine. En 1960, le grand théologien suisse Hans Urs von Balthasar avait salué «la structure de son univers spirituel, le contenu et le style de sa pensée théologique d’une densité et d’une consistance sans défaut (2)». Elle a été béatifiée par le Pape Saint Jean-Paul Il le 25 novembre 1984.

(2)http://www.laprocure.com/doctrine-spirituelle-elisabeth-trinite-michel-marie-philipon/9782220058191.html