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HOMÉLIE DOMINICALE DU 17 MAI 2020

Dimanche 17 Mai 2020

6ème Dimanche de Pâques

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Homélie du père  Yvon-Michel Allard, s.v.d., directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada. 

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« Soyez toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en vous« 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 8,21-30.« Au moment où Saint Jean écrit son évangile, les disciples de Jésus se trouvent dans une situation très pénible. On se moque d’eux, on les chasse des synagogues, on les persécute. Le Christ leur promet alors l’Esprit Saint qui sera avec eux pour toujours et qui sera la source de l’espérance que Pierre mentionne dans la 2ème lecture d’aujourd’hui. Devant l’agressivité des adversaires, il invite au témoignage et à la non-violence : «Soyez toujours prêts a rendre compte de l’espérance qui est en vous. Mais faites-le avec douceur et respect.» (1 Pierre 3, 15-16) (…)

J’ai retrouvé un bel exemple de ce témoignage d’espérance dans les chroniques de la conquête d’Amérique latine. Au XVIIIe siècle, dans la cour d’une prison du Brésil, un prêtre, qui a été condamné à mort parce qu’il s’était opposé au trafic d’esclaves, était sur le point d’être fusillé. Comme on doit faire les choses en bonne et due forme, même lorsqu’il s’agit d’un meurtre barbare commit par l’État, le capitaine en charge demande au prisonnier s’il avait un dernier désir avant de faire face au peloton d’exécution. Le prêtre surprit l’officier et les soldats en répliquant : «Oui,  j’aimerais jouer un dernier air de flûte avant de mourir».(…)

L’une des réalités qui revient le plus souvent sur nos écrans de télévision, nos ordinateurs, nos jeux électroniques, c’est la violence : la guerre et le terrorisme, la torture, le massacre d’innocents, les enfants et les femmes victimes d’abus sexuels, les violences conjugales, les enfants-esclaves obligés de travailler dix-douze heures par jour. On n’en finit plus de dresser le bilan des victimes innocentes et cela dans un monde qui se dit civilisé et qui s’est donné des chartes des droits de la personne, des droits des enfants, des droits des handicapés, des droits de la femme, des droits des prisonniers, etc (…)

Les personnes douces sont un cadeau de Dieu et un bienfait pour notre monde. Elles brisent la spirale infernale dans laquelle s’enferme notre univers de violence. Quand le respect et la douceur sont présents dans une famille, dans une communauté, dans une institution, la paix et l’harmonie se portent bien.(…)

C’est par notre façon d’agir que nous provoquons chez les autres les questions sur l’espérance qui nous habite.

«Soyons toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en nous. Mais faisons-le avec douceur et respect.»

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HOMÉLIE DOMINICALE

Dimanche 10 Mai 2020

5ème Dimanche de Pâques

Homélie du Père Yvon-Michel Allard, s.v.d., directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada.

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« Celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi« 

Saint Jean nous propose aujourd’hui le début du discours de Jésus pendant la dernière scène. Il utilise les paroles du Seigneur lui-même pour nous donner un aperçu de sa personnalité et faire un résumé de son message. Ayant lavé les pieds de ses disciples, annoncé la trahison de Judas et prédit le reniement de Pierre, Jésus donne ses dernières recommandations aux siens. Il évoque son départ prochain. Mais il ajoute qu’il reviendra les chercher. Ils n’ont donc pas à être bouleversés.(…)

lavement 1 piedÀ travers ces tempêtes de la vie, le Christ nous rassure et nous offre une direction et une protection : «Je suis avec vous tous les jours… Je suis le chemin, la vérité et la vie». Alors comme Pierre, nous pouvons faire confiance et répondre au Seigneur qui nous demande si nous voulons le quitter nous aussi : «Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle.» (Jean 6, 68)

  • L’évangile d’aujourd’hui rappelle que nous sommes appelés non seulement à croire en Jésus mais aussi à utiliser nos talents pour faire ce qu’il a fait. «Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que je fais» : apporter le réconfort à ceux et celles qui sont affligés, accompagner les malades, protéger les faibles et les vulnérables, manger avec les pécheurs, défendre le droit des opprimés, dénoncer l’injustice. Nous sommes les mains, les pieds et le cœur, le corps du Christ dans notre monde.(…)
  • La première lecture d’aujourd’hui est révélatrice de l’importance du service pour les chrétiens.(…)

Mais Jean veut souligner que cette célébration de l’eucharistie ne prend toute sa valeur que si nous sommes au service les uns des autres, comme le Christ l’a été durant sa vie et comme il a voulu le souligner par le lavement des pieds.

Le Christ a été pour nous non seulement un «maître spirituel» mais aussi un exemple vivant de ce que nous devons faire dans notre vie de tous les jours.

«Celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi»

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HOMÉLIE DOMINICALE DU 3 MAI 2020

Dimanche 3 Mai 2020

4ème Dimanche de Pâques

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Homélie du Père Yvon-Michel Allard, s.v.d., directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada.

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« Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal car tu es avec moi »

Le philosophe Henri Bergson écrivait : «Les centaines de livres que j’ai lus ne m’ont pas donné autant de réconfort que le Psaume 23 : «Le Seigneur est mon berger, je ne me manque de rien; Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi, ton bâton me guide et me rassure.» (…)

Jésus bon bergerChaque année liturgique, en ce quatrième dimanche de Pâques, nous avons en tête la parabole du bon Pasteur, tant de fois redite et tant de fois représentée dans l’art chrétien. Dans l’évangile d’aujourd’hui, Jésus mélange les images d’une façon un peu déconcertante. Il se compare au bon pasteur aussi bien qu’à  la porte de la bergerie, deux images qui dans le Nouveau Testament sont complémentaires.

Malgré toutes nos revendications d’indépendance et d’autonomie, nous avons besoin d’être guidés vers le bonheur, vers une vie pleine et entière. Nous avons besoin d’un gouvernail. (…)

La préoccupation du Seigneur n’est pas de nous enfermer dans le corral afin de nous protéger, mais bien de nous faire découvrir la beauté de l’air libre, des grands horizons, des espaces illimités : «Il entrera et sortira et trouvera du pâturage».

Souvent, nous sommes enfermés dans une sorte de «huis clos», bloqués à cause d’une maladie, d’un complexe, d’un traumatisme, d’une addiction à l’alcool, au jeu, à la drogue, à cause de notre entourage. Nous avons tous, un jour ou l’autre, à faire face à des problèmes qui semblent sans issue. Nous nous sentons pris au piège, emprisonnés, ne sachant comment nous en sortir.

C’est alors que le Christ intervient et nous dit qu’il est la porte, qu’il est l’issue. Image de liberté ! Image de fraîcheur et de vie! Suivre Jésus n’est pas, comme certains le pensent, vivre une vie à moitié, c’est au contraire vivre pleinement : «Je suis venu pour que vous ayez la vie et l’ayez en abondance

Chaque dimanche, nous venons rencontrer le Seigneur qui peut redonner un sens à notre vie. Il est le gouvernail, le passage vers la liberté, le compagnon de route qui nous accompagne tout au long de la vie.

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HOMÉLIE DOMINICALE – 19 AVRIL 2020

Dimanche 19 Avril 2020

2ème Dimanche de Pâques – Divine Miséricorde

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Homélie du père Yvon  Père Yvon-Michel Allard, (s.v.d., directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada.)

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« Le premier jour de la semaine, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux« 

« Au début, les chrétiens se rassemblaient le «premier jour de la semaine», en souvenir de la résurrection de Jésus. À un certain moment, pour désigner cette journée de rassemblement, ils commencèrent à utiliser l’expression latine Domenica dies : le jour du Seigneur. Puis c’est devenu simplement Domenica (dimanche). (…)

Cursillos

Le rassemblement hebdomadaire des chrétiens, n’est pas une habitude tardive, décidée un jour par un Pape ou par un concile; c’est Jésus lui-même qui l’a institué. Notre dimanche, devenu pour beaucoup simplement le week-end, la fin de semaine, a été voulue par Jésus lui-même et, loin d’être une fin de semaine, c’est un début, «le premier jour de la semaine», un nouveau départ. Nous commençons la nouvelle semaine réunis autour de Jésus. (…)

La joie de la résurrection, c’est celle qui vient «après»… après la peur, après la catastrophe, après le malheur! C’est la joie et la paix qui remontent d’une situation radicalement désespérée (la mort d’un crucifié!) et cette joie, rien ni personne ne pourront nous la ravir: c’est la joie et la paix qui viennent de la confiance en Jésus ressuscité. (…)

Le premier jour de la semaine, Jésus vint et il était là parmi eux. »

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HOMÉLIE DOMINICALE

Dimanche 28 Mars 2020

5ème Dimanche de Carême

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Homélie du père Yvon  Père Yvon-Michel Allard, (s.v.d., directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada.)

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« Je suis la résurrection et la vie. Qui croit en moi, même s’il meurt,  vivra. »

« La liturgie de ce dimanche continue à nous préparer au renouvellement des promesses de notre baptême pendant la liturgie de la vigile pascale. Dans l’épisode de la Samaritaine, Jésus nous a révélé qu’il était une source d’eau vive; lors de sa rencontre avec l’aveugle de naissance, il se présente comme la lumière du monde; et aujourd’hui, à travers la résurrection de Lazare, il dit à Marthe qu’il est la résurrection et la vie.

yNous vivons dans un monde de morts violentes et de tyrans de toutes sortes pour qui la vie des autres n’a aucune valeur. Les films d’horreur, de vengeance et de guerres, les jeux électroniques, la télévision et l’Internet semblent incapables d’assouvir la soif de violence et de destruction de notre monde. Les gens aiment suivre les drames passionnels, les attaques terroristes et les guerres dans toutes les parties du globe, en direct et en couleurs. Nous appartenons à une civilisation aspirée dans le tourbillon de la violence, de la torture, du meurtre, des exécutions, des guerres, des génocides et du terrorisme. (…)

À travers cette civilisation attirée par la destruction et la mort, le Christ nous parle aujourd’hui de vie et d’espérance. «Celui qui croît en moi a (maintenant) la vie éternelle!» Il nous redit, en appelant Lazare hors de son tombeau : «Sors du tombeau… Je suis la résurrection et la vie… Celui et celle qui croit en moi, même s’il meurt vivra.»

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HOMÉLIE DOMINICALE – 26 JANVIER 2020

Dimanche 26 Janvier 2020

3ème Dimanche du Temps Ordinaire

(Homélie du Père Yvon-Michel Allard, s.v.d., directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada.)

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Jésus quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm

«  Dans l’évangile d’aujourd’hui, Jésus vient séjourner à Capharnaüm en Galilée, dans le territoire de Zabulon et de Nephtali et inaugure sa mission dans le monde.

Vestiges de Capharnaüm
Vestiges de Capharnaüm – Photo Vblinov

La « Galilée » était une province où se côtoyaient des gens de nombreuses races et de nombreux groupes ethniques, un pays ouvert, une route de caravanes. Jésus décida d’habiter dans cette région du Nord, ouverte à toutes les influences plutôt qu’en Judée, en terre sacrée, ou à Jérusalem, la ville sainte. À Capharnaüm, trois routes romaines importantes se rencontraient. La route de la mer arrivait d’Égypte et, dans la ville, cette route très achalandée se divisait en deux, l’une se dirigeant vers Damas, en Syrie et l’autre vers Tyr et Sidon, sur le bord de la Méditerranée. C’était un carrefour international…./…

Il est vrai que notre monde est plein d’injustices, d’abus de pouvoir, de violence. Tous les jours les médias nous rappellent que souvent les systèmes judiciaires sont au service des riches et de ceux et celles qui détiennent le pouvoir; que la médecine est gérée par les compagnies pharmaceutiques; que les entreprises d’armements provoquent des guerres un peu partout dans le monde afin de tester leurs armes et de vendre leurs engins de violence et de mort…/…

Nous devons devenir les yeux, les mains et le cœur de Dieu dans notre monde. Ste. Thérèse d’Avila disait : «Le Christ n’a pas de corps ici-bas si ce n’est le nôtre. C’est à travers nos yeux que le Christ regarde le monde avec compassion, c’est à travers nos pieds qu’il va visiter ceux et celles qui sont dans le besoin, c’est à travers nos mains qu’il bénit et soulage ceux et celles qui souffrent.» «Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche».

Il y a toujours une renonciation, un éloignement, un changement qui accompagne la conversion. »

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HOMÉLIE DOMINICALE – 19 JANVIER 2020

Dimanche 19 Janvier 2020

Baptême du Seigneur

(Homélie du Père Yvon-Michel Allard, s.v.d., directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada.)

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« Voici l’agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde« 

« Ce bref témoignage de l’évangéliste Jean reflète sa théologie et celle de sa communauté plusieurs dizaines d’années après la mort et résurrection de Jésus. Elle est une profession de foi des premières communautés chrétiennes…./…

Au début du texte d’aujourd’hui, Jean Baptiste appelle Jésus «l’Agneau de Dieu». À chaque eucharistie, nous entendons ces mots : «Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde», et trois fois nous les chantons avant la communion, mais ce n’est pas un titre qui a beaucoup d’attrait pour les hommes et les femmes d’aujourd’hui. Le symbole de l’agneau n’est pas très parlant pour nous, et en général nous n’aimons pas entendre parler de péché…/…

Le mal est présent au milieu de nous, bien qu’au niveau de la rue on ne l’appelle pas «péché». Voici quelques exemples de ce qui, pour Jean, ferait parti du «péché du monde» :../….

Je lisais dernièrement l’histoire d’un ouvrier que l’on pourrait appliquer à des milliers de personnes à travers les siècles : «Un jour, un homme qui aimait se moquer des chrétiens, demanda à un compagnon de travail : André, peut tu m’expliquer comment Jésus a fait pour changer l’eau en vin? André répondit : Je ne peux pas t’expliquer comment il a fait pour changer l’eau en vin, mais je sais qu’il y a une dizaine d’années, j’étais un alcoolique détestable, violent avec ma femme et mes enfants, je dépensais plus de la moitié de mon salaire en boisson et ma famille n’avait pas assez pour vivre. Un ami m’a aidé et il m’a parlé de Jésus. Petit à petit, je suis devenu un travailleur honnête et pacifique et un bon père de famille aimant et chaleureux. Je ne peux pas t’expliquer comment Jésus a changé l’eau en vin, mais je peux te raconter comment il a changé l’alcoolique que j’étais en bon père de famille.» Pour moi, Jésus a vraiment été «l’agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde», l’agneau de Dieu qui a enlevé mon péché à moi! »

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HOMÉLIE DOMINICALE

Dimanche 12 Janvier 2020

Baptême du Seigneur

(Homélie du Père Yvon-Michel Allard, s.v.d., directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada.)

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« Les cieux s’ouvrirent et Il vit l’Esprit descendre comme une colombe et venir sur Lui« 

 » Le récit du baptême de Jésus est une véritable catéchèse et une source d’inspiration pour les chrétiens. Cet événement nous révèle plusieurs aspects importants de la personnalité de Jésus et nous dévoile le sens de notre propre baptême.

«Les cieux s’ouvrirent» et le contact entre Dieu et nous est rétabli. Ce baptême nous révèle la présence de la Trinité qui rompt le silence pour communiquer avec nous. Dieu Père, Fils et Esprit nous veut du bien et nous invite à un nouvel exode vers la libération et vers le salut. La ligne de dialogue est rétablie.

Dans ce texte Matthieu nous décrit la Trinité en action et il y reviendra à la toute fin de son évangile : «Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit… Et voici que je suis avec vous jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28, 18-19)

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Aujourd’hui, nous sommes invités à suivre les traces de Jésus parce que nous aussi nous sommes les enfants bien-aimés de Dieu : «Celui-ci, celle-ci est mon fils, ma fille bien-aimée…».

Nous sommes invités à la conversion afin de construire un monde de paix et d’amour avec Dieu. Le Christ est venu non pas pour détruire et punir mais pour se rapprocher de nous, particulièrement de ceux et celles qui ont été brisé par la vie.

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HOMÉLIE DOMINICALE

Dimanche 5 Janvier 2020

Épiphanie du Seigneur

(Homélie du Père Yvon-Michel Allard, s.v.d., directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada.)

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« Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant Lui« 

« En cette année liturgique, dimanche après dimanche, nous entendrons les textes de l’évangile de S. Matthieu. Cet évangéliste ne proclame pas seulement la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, il offre aussi une catéchèse exceptionnelle à ceux et celles qui prennent le temps de méditer ses écrits. Aujourd’hui, la visite des mages d’Orient contient de nombreux éléments pour notre réflexion chrétienne.

La randonnée des Mages se rendant à la crèche de Bethléem a été, à travers les siècles, l’un des passages évangéliques les plus aimés par les chrétiens et par les artistes. Ces chercheurs de Dieu, offrant des présents à l’enfant Jésus, se retrouvent déjà au 2e siècle sur les murs des catacombes. De grandes cathédrales d’Europe leur sont dédiées, comme par exemple la Cathédrale de Cologne, en Allemagne.

«Jésus est né à Bethléem, au temps du roi Hérode…» Matthieu, contrairement à Luc, parle très peu de la naissance de Jésus. Par contre, il tient, à donner à ses lecteurs la «signification» de cette naissance. Il nous livre cette signification dans le récit des mages. Au cœur du récit de l’Épiphanie, il propose deux attitudes, que nous retrouverons constamment au cours de son évangile : le refus et l’accueil.

…/…

Chaque dimanche, comme les mages, nous venons pour adorer le Seigneur. Nous venons pour rendre hommage à Dieu, pour le remercier, pour écouter sa parole, pour rencontrer la communauté chrétienne… et non pour assister à un spectacle intéressant.

Après être entré en contacte avec le Seigneur, comme les mages, nous sommes invités «à retourner par un autre chemin», c’est-à-dire à penser d’une autre façon. Notre rencontre avec Dieu nous mène toujours à la découverte de nouvelles routes, de nouvelles façons de faire.

Comme les mages, nous sommes invités aujourd’hui à devenir des chercheurs de Dieu, des pèlerins de l’éternité, des rêveurs d’un monde nouveau. Cette fête nous invite à nous mettre en route, à suivre l’étoile, à partager ce que nous sommes et ce que nous avons, à nous prosterner et adorer, à chercher un autre chemin. »

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HOMÉLIE DOMINICALE

Dimanche 22 Décembre 2019

4ème Dimanche de l’Avent

  (Homélie du Père Yvon-Michel Allard, s.v.d., directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada.)

« Nous connaissons bien le récit de «l’annonce faite à Marie». Il a inspiré d’innombrables tableaux, mosaïques, fresques, sculptures, vitraux. Plusieurs volumes ont été écrits sur l’Annonciation. Mais curieusement, «l’annonce faite à Joseph» est beaucoup moins connue. Joseph est le chef de famille, silencieux et efficace, toujours prêt à l’action. Dans l’évangile d’aujourd’hui, ce n’est plus la tragique figure du Baptiste qui domine ce dernier dimanche avant Noël, mais la noble et paisible silhouette du charpentier de Nazareth. Joseph, homme de la nouvelle alliance, modèle de foi et de fidélité, est celui qui «accueille la Parole» et se met au service de Dieu et au service des autres…./…

Cursillos

 L’ange annonce à Joseph que son fils sera appelé «Emmanuel, ce qui veut dire: Dieu avec nous». Matthieu commence son évangile avec ce «Dieu-avec-nous» et il le terminera de la même manière: «Voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin de monde». (Matthieu 28, 20)

L’enfant a été annoncé comme «l’enfant-sauveur» (le nom Jésus signifie Dieu sauve). Or voilà, paradoxe étonnant, qu’un pauvre homme et sa jeune épouse sont invités à sauver l’enfant-sauveur. Paradoxe divin : Dieu, par son incarnation, s’est remis entre nos mains. Il ne se défend pas lui-même. Il faut «sauver» Dieu!…/…

Au cœur de ce monde de violence et de rejet, Dieu a ménagé à son Fils un havre d’accueil, une oasis de paix et d’amour : Marie et Joseph, sa petite famille…./…

Trop de famille, hélas, peuvent se reconnaître dans les reportages de guerres, de persécutions politiques, de racisme, de misère, de famine…/… »

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