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LA SAISON DE LA CRÉATION

Chers Visiteurs, « ouverte le 1er septembre 2020, « la saison de la Création » invite les chrétiens à prier et à prendre soin du don de la Création jusqu’au 4 octobre. Cette année, elle a pour thème le Jubilé de la Terre. Mais qu’est ce que la Saison de la Création ?

« La « saison de la Création » commence le 1er septembre par la « Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création », née de l’initiative de l’ancien patriarche œcuménique Dimitrios Ier de Constantinople en 1989. Le 1er septembre marque le début de l’année liturgique orthodoxe. En 2001, le Conseil des Églises européennes (un groupement de 127 Églises de confessions orthodoxe, réformée, luthérienne, anglicane, méthodiste, baptiste, pentecôtiste et vieille-catholique) propose l’institution d’une journée œcuménique de prière pour la sauvegarde de la Création. En 2007, le troisième rassemblement œcuménique européen à Sibiu, en Roumanie, suggère d’étendre cette initiative à un « temps de la Création » qui se prolongerait jusqu’à une seconde date clé : le 4 octobre. En ce jour, saint François d’Assise, patron céleste de l’écologie, est célébré par les Églises catholique, anglicane et luthériennes. (…)

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TROIS MINUTES A L’ECOLE DE CHARITÉ N°37

Chers Visiteurs, voici notre rendez vous quotidien du Carême, « les 3 minutes à l’école de charité« , préparé pour nous par

Père Jean Rodhain: Le Secours Catholique

« 8 mai 1945, la France sort de la Seconde Guerre mondiale meurtrie et ravagée. On compte environ 650 000 morts français. Les dégâts matériels sont d’une ampleur inédite. C’est dans ce contexte que, sous l’impulsion de Jean Rodhain, naît le Secours catholique. »

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UN GOÛT DE CENDRES ?

Chers visiteurs, faisant suite à la tragédie de ND de Paris, les différents sites et médias couvrent les suites de cette catastrophe et les regrettables polémiques qui naissent. Pour notre part, tout gardant un cœur meurtri,  nous préférons  nous tourner vers l’éditorial de qui traite aussi du sujet et de son interprétation, mais se tourne aussi vers le grand rendez-vous annuel des chrétiens, le Triduum pascal.

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« Tout est noir, brûlé, consumé… Et dans ce désastre, seuls subsistent, intacts, la croix dorée, l’autel et la Vierge au pilier. Ceux qui ont pu s’introduire dans la nuit de mardi dans la nef de la cathédrale en ont été saisis. C’était comme une injonction à ne pas désespérer. La semaine dernière, nous évoquions l’inexorable déchristianisation de notre société. Mais il aura fallu un brasier insoutenable pour que remonte du plus profond de notre pays une immense clameur : Notre-Dame en feu ! Comment ne pas se sentir profondément bouleversé ? Le triduum pascal de cette année n’aura pas un goût de cendres. Il aura le goût de la ferveur retrouvée. Après l’étonnante communion qu’aura provoqué cet incendie, chacun, à sa place, à sa manière, vivra les fêtes pascales comme un pèlerin de Notre-Dame : ébloui et heureux de ce Dieu qui veille. Bonne Pâques à tous ! »

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LE SENS DE NOËL N’EST PAS DANS LE MERVEILLEUX

Chers visiteurs, les chrétiens fêteront bientôt la naissance de Jésus. Voici, déniché pour vous sur une interview du père Joseph Moingt théologien jésuite, qui révèle le sens profond de cet événement, au delà du merveilleux lié à Noël.

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Comment comprendre que deux évangélistes, Marc et Jean, ne racontent pas cette naissance ?

Joseph Moingt : C’est vrai, il n’y a pas de récit de la nativité dans deux évangiles sur quatre. Et à une exception près, les lettres des apôtres ne font pas mention de la nativité. Ce silence est étonnant si on pense à l’importance que va prendre très vite et très tôt le dogme de l’Incarnation.

Que penser de ce contraste ?

J. M. : Il est le signe que la première prédication chrétienne n’a pas tourné autour de Noël mais autour de Pâques. Ce qui est au centre, c’est le Christ mort et ressuscité. Ce n’est qu’ensuite que les évangélistes vont se demander : « Ce Jésus, d’où vient-il ? » Même s’ils sont placés au début des Évangiles, les récits de la nativité ne sont donc pas un début, ils viennent après une réflexion sur la résurrection et l’ascension de Jésus. C’est la fin de l’histoire de Jésus qui pose la question de son commencement.

Dans ces récits, on voit un ciel qui s’ouvre, des anges qui parlent aux bergers, une étoile qui guide des mages… Pourquoi ce recours au merveilleux ?

J. M. : D’abord, il faut affirmer que le christianisme ne naît pas dans le merveilleux, comme on aurait tendance à le dire. On ne vient pas à la foi par le merveilleux. La foi chrétienne naît au pied de la croix, c’est ce que Paul ne cesse de répéter. Il faut lire les Évangiles de la nativité comme des récits symboliques. Le merveilleux est le signe d’une méditation sur les Écritures. Tout le merveilleux vient dire : « Voilà l’accomplissement des prophéties, voilà ce qu’on attendait ». Il est le symbole d’une recherche d’intelligence de la foi. Le merveilleux ne diminue pas l’importance de ces récits. Si nous sommes capables de le déchiffrer, il dit que cet enfant ne vient pas des hommes, mais de Dieu.

Que faire d’un merveilleux qui ne fait plus toujours sens aujourd’hui ?

J. M. : Aujourd’hui, le merveilleux est soupçonné. Mais ces récits merveilleux ressemblent à d’autres écrits du temps de Jésus, juifs ou païens, qui racontent la naissance d’un personnage important. Il faut rappeler que l’Église a le plus possible retranché le merveilleux. Les évangiles apocryphes qui contiennent énormément de merveilleux n’ont pas été acceptés parmi les Écritures saintes. Le sens de Noël n’est pas dans le merveilleux. Si on avait été présent à la naissance de Jésus, on aurait vu une naissance comme les autres. On ne se serait même pas posé la question du père qui était à côté ! Pour comprendre la nativité, il faut voir l’enfant dans la crèche et entendre les paroles de Paul : «Lui qui est de condition divine n’a pas revendiqué son droit d’être traité à l’égal de Dieu» (Lettre aux Philippiens 2, 6). Ainsi la crèche, c’est l’image même de la croix qui montre l’abaissement de Dieu. Ce n’est pas toujours facile à faire entendre un soir de Noël !

Qu’est-ce que Noël change ?

J. M. : À Noël, le Christ est annoncé comme l’Emmanuel, « Dieu-avec-nous ». C’est une expression ancienne qui vient de l’Ancien Testament. Déjà les juifs disaient : «Notre Dieu est un Dieu qui s’approche». Mais une question demeurait, «Jusqu’où s’approche-t-il?». Déjà, de tout temps, Dieu habite l’histoire des hommes, il est dans la création. Mais avec Jésus, Dieu se lie à l’histoire des hommes, il accepte de subir l’histoire et de ne pas la dominer d’en haut. Il n’est pas le Dieu du ciel, infiniment éloigné de nous. Dieu est « pour-nous ». Noël change l’identité de Dieu. Dieu se montre capable de se faire homme et même de se laisser faire par l’homme, de souffrir de l’homme. La grandeur de Dieu n’est pas en dehors de nos limites, elle est de se poser dans nos limites et de les faire éclater. Noël montre combien nous comptons pour Dieu.

Dieu est-il préoccupé de l’homme ?

J. M. : Oui, depuis la fondation du monde, il est préoccupé de venir à l’homme pour le libérer de la mort. La nouveauté de Noël, c’est que Dieu, en nous donnant ce fils, nous permet de devenir ses enfants, c’est-à-dire de participer à sa vie éternelle. Voilà ce que révèle l’image du ciel ouvert dans les récits de la nativité. Dieu traverse le voile qui nous séparait de lui.

Est-ce que cela change tout ?

J. M. : Oui et non. Noël ne change rien au cours des événements. Mais, en même temps, le sens de l’histoire est retournée. Avant, la vie qui venait de Dieu s’écoulait dans la mort. Désormais cette vie s’écoule en Dieu.

Mais Noël ne change pas tout, comme par magie. Parfois on met tellement l’accent sur l’incarnation qu’il semble qu’il suffirait que Jésus naisse pour que toute l’humanité change ! Cela ne respecte pas le jeu de la liberté dans la foi.

Personne ne reçoit purement et simplement son identité d’un autre. Même Jésus. Il reçoit du Père son identité de Fils de Dieu, mais il ne la reçoit qu’en la vivant. Il naît fils de Dieu, il est le « Verbe fait chair », mais il devient fils de Dieu en ratifiant l’élection reçue de son père, en vivant sa vie filiale à fond. Il faut tenir les deux, sinon on supprime la liberté et le devenir.

Pour nous, c’est pareil. Comme le dit Jean, nous avons reçu de « pouvoir devenir fils de Dieu ». Le mystère de Noël nous rappelle que nous ne devenons fils de Dieu que parce que nous le recevons dans une naissance. En un sens, en recevant cette possibilité, nous avons tout reçu. Car nous ne pouvons pas nous donner de devenir fils de Dieu. Mais cela ne supprime ni liberté, ni notre responsabilité.

Père Joseph Moingt

Article original publié sur: https://croire.la-croix.com/Definitions/Fetes-religieuses/Noel/Joyeux-Noel2

 

LA NAUSEE

Courage! Résistons à toutes ces attaques qui semblent n’avoir qu’un but, éradiquer la chrétienté. 

Chers visiteurs, voici en partage l’éditorial du 30 août de 

J’ai la nausée !

Quand cela va-t-il s’arrêter ? Les scandales dans l’Église se succèdent à toute vitesse. J’en ai le tournis ! Chacun provoquant douleur, peine, tristesse et dégoût… Ce n’est, hélas, pas la première fois dans l’histoire que l’Église traverse une forte tempête. Pour s’en sortir, il n’y a qu’une route à emprunter, car l’histoire nous le dit : c’est à chaque fois un temps de purification, d’examen de conscience, de conversion et de réparation du mal commis. Comptons sur la miséricorde du Seigneur pour nous donner la force de nous retrousser les manches pour, avec le pape, « nettoyer les écuries d’Augias (*) ». C’est là le sens de son appel dans sa lettre au Peuple de Dieu. Ne désespérons pas, ne hurlons pas avec les loups, de choisissons pas de camps qui entretiennent des divisions. Soyons des hommes et des femmes de communion dans la vérité et la justice. C’est urgent !

(*) https://mythologica.fr/grec/heraclet05.htm

 



PELERINAGE EN TERRE SAINTE – J32

Chers visiteurs, voici notre rendez-vous quotidien et estival en Terre Sainte, proposé par 

Aujourd’hui, nous nous rendons à La Dormition,

« monter en Dieu« 

15 août, 32e étape, la Dormition. Retour à Jérusalem, ville où tout ensemble ne fait qu’un ! Jour de l’Assomption, voici le lieu qui en fait mémoire à Jérusalem. Invitation au terme de ce pèlerinage à désirer Dieu de toutes nos forces. Jusqu’à vouloir vivre auprès de Lui. Être saint !

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PELERINAGE EN TERRE SAINTE – J31

Chers visiteurs, voici notre rendez-vous quotidien et estival en Terre Sainte, proposé par 

Aujourd’hui, nous nous rendons à Césarée maritime,

« l’ouverture vers le grand large« 

14 août, 31e étape, Césarée maritime. S’embarquer ici pour oser la mémoire, partir dire la bonne nouvelle de l’amour de Dieu aux quatre vents du monde. Paul et d’autres inaugurent ici leurs voyages. Embarquons dans le vaisseau de l’Église !

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