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LES ÉTANGS : REPAS DU CONSEIL DE FABRIQUE LE 2 FÉVRIER 2020

Chers Visiteurs et Amis de la Communauté de Paroisses St Pierre des Deux Nied, pour débuter cette nouvelle année dans la joie et la convivialité, le Conseil de Fabrique des Étangs, vous invite à son traditionnel repas « Tartiflette » qui aura lieu le dimanche 2 février à partir de 12h00, à la salle communale des Étangs.

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Tarifs :

Adulte: 20€, Enfant (– 12 ans): 10€ – Repas emporté : 15€

Menu :

  • Repas sur place:  Apéritif, Tartiflette, Charcuterie, Salade verte, salade de fruits, café.
  • Repas emporté : Tartiflette, Charcuterie, Salade de fruits

Inscription avant le 26 Février auprès de:

  •  Monique Harmant : 03 87 64 27 62
  • Gisèle Remion : 03 87 64 27 67
  • Marinette Schoumacker : 03 87 64 28 33


ANNONCES DE LA SEMAINE

Chers visiteurs de la Communauté de Paroisses Saint Pierre des Deux Nied, nous vous informons que des informations ont été insérées dans la rubrique des « Annonces de la semaine »:

  • Réunion d’information sur le nouveau projet pastoral. 
  • Vente du livret « L’Avent à l’école des Saints ».
  • Vente de Couronne de l’Avent.

 



LECTURES DOMINICALES COMMENTEES

Dimanche 4 Février 2018

Cinquième dimanche du temps ordinaire

1ère LECTURE

Livre de Job 7,1-4.6-7.

Job prit la parole et dit : Vraiment, la vie de l’homme sur la terre est une corvée, il fait des journées de manœuvre. Comme l’esclave qui désire un peu d’ombre, comme le manœuvre qui attend sa paye, depuis des mois je n’ai en partage que le néant, je ne compte que des nuits de souffrance. À peine couché, je me dis : “Quand pourrai-je me lever ?” Le soir n’en finit pas : je suis envahi de cauchemars jusqu’à l’aube. Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, ils s’achèvent faute de fil. Souviens-toi, Seigneur : ma vie n’est qu’un souffle, mes yeux ne verront plus le bonheur.

Parole du Seigneur

(Accéder aux commentaires de Marie Noëlle Thabut après les textes)

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PSAUME

Psaume 147(146),1.3.4-5.6-7.

Il est bon de fêter notre Dieu, il est beau de chanter sa louange ! Il guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures.

Il compte le nombre des étoiles, il donne à chacune un nom.Il est grand, il est fort, notre Maître : nul n’a mesuré son intelligence.

Le Seigneur élève les humbles et rabaisse jusqu’à terre les impies. Entonnez pour le Seigneur l’action de grâce, jouez pour notre Dieu sur la cithare !

(Accéder aux commentaires de Marie Noëlle Thabut après les textes)

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2ème LECTURE

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 9,16-19.22-23.

Frères, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile ! Certes, si je le fais de moi-même, je mérite une récompense. Mais je ne le fais pas de moi-même, c’est une mission qui m’est confiée. Alors quel est mon mérite ? C’est d’annoncer l’Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, et sans faire valoir mes droits de prédicateur de l’Évangile. Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible. Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns. Et tout cela, je le fais à cause de l’Évangile, pour y avoir part, moi aussi.

Parole du Seigneur-

(Accéder aux commentaires de Marie Noëlle Thabut après les textes)

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EVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,29-39.

En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons.

La ville entière se pressait à la porte. Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était. Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. » Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.

-Acclamons la parole de Dieu-

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COMMENTAIRES DE MARIE NOËLLE THABUT

NOUS VOUS SOUHAITONS UN AGRÉABLE DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE



HOMÉLIE DOMINICALE

Dimanche 15 octobre 2017

28ème Dimanche du Temps ordinaire

(Homélie du père Michel Yvon Allard, directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada.)

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Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils

Dans le texte d’aujourd’hui, Matthieu nous présente deux paraboles de Jésus, l’une à la suite de l’autre : celle du banquet de noces et celle du vêtement de fête. Chacune d’elles éclaire un aspect important du Royaume de Dieu.

Pour ce qui est de la colère du roi, à la fin de la première parabole (les troupes qui font périr et brûlent la ville), il est clair que Matthieu avait en tête les événements tragiques qui s’étaient passés peu de temps avant la rédaction de son évangile : la révolte juive contre l’empire romain et la destruction du temple et de la ville de Jérusalem par les troupes de Titus en 70. Des milliers de Juifs furent massacrés et ce fut la fin de l’État d’Israël qui ne renaîtra que 19 siècles plus tard, en 1948.

Le Royaume de Dieu n’est pas une société de gens parfaits, mais de pécheurs pardonnés.

  • La première parabole nous rappelle que la rencontre avec Dieu est une grande fête. Le banquet est signe d’amitié et la porte est ouverte à tous : «ils rassembleront tous ceux qu’ils rencontreront, les mauvais et les bons». Personne ne peut dire: «Moi je ne suis pas digne, je ne suis pas invité». La séparation entre les bons et les mauvais est disparue. Toutes les barrières tombent : «Allez aux croisées des chemins et invitez tous ceux que vous rencontrerez». Comme le dit si bien S. Paul : «dans la maison du Père, il n’y a ni Grec ni de Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni homme ni femme, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni homme libre»… Blancs et noirs, chrétiens et musulmans, jeunes et vieux, hommes et femmes, riches et pauvres… tous sont invités. Dans l’antiquité, un repas de fête était très exclusif. Seuls les membres de la famille ou du clan étaient invités. Le fait que les premiers chrétiens accueillaient tout le monde à l’eucharistie et à l’agapè, que l’esclave était assis à la même table que le propriétaire foncier, que les pauvres et les riches, les hommes et les femmes partageaient le même repas, soulevait de sérieux problèmes que l’on retrouve dans les Actes des apôtres et dans les lettres de Saint Paul. La parabole est claire : le roi invite tout le monde. Le Royaume de Dieu n’est pas une société de gens parfaits, mais de pécheurs pardonnés. La discrimination et l’apartheid n’existent plus. Dans le rituel de l’eucharistie, il y a une très belle formule qui nous est répétée avant chaque communion : «Heureux sommes nous d’être les invités au repas du Seigneur…» Grand nombre de chrétiens ignorent cette invitation, par indifférence, ou parce qu’ils sont trop occupés. D’autres contestent l’offre avec agressivité. Ils sont contre ceux qui vont à l’église, contre le clergé, contre la religion en général. Jésus dépeint ici ces deux catégories de personnes. Aujourd’hui encore, nous retrouvons ces mêmes groupes de personnes. Il suffit de donner quelques exemples sous les mots de jadis : «comment voulez-­vous que j’aille à la messe? Je n’ai que mon dimanche pour jouer au golf ou au tennis. C’est le jour où nous partons en voyage. C’est ma journée de bricolage. Et puis, j’ai mes devoirs à faire et mes examens à préparer …» Ensuite, il y a ceux et celles qui attaquent les religions comme des «organismes de grande noirceur» et qui ne croient qu’à leur propre religion laïque.
  • La deuxième parabole, celle du vêtement de noces, est  bien différente de la première. Dieu continue à inviter mais il demande notre participation : il veut des partenaires actifs qui participent à la construction du Royaume de Dieu. Le vêtement de fête fait partie de toutes les civilisations. Partout dans la Bible nous retrouvons des traces de ce vêtement bien spécial. Dans l’histoire de l’enfant prodigue, par exemple, le père donne de nouveaux vêtements à son fils qui rentre au foyer. Dans l’Église des premiers siècles, les nouveaux baptisés revêtaient un vêtement blanc pendant une semaine entière, symbole d’une vie nouvelle. Cette longue tradition de vêtements de fête est transmise par les jeunes mariés, par l’enfant présenté aux fonts baptismaux, par les étudiants qui célèbrent l’obtention de leurs diplômes, etc. Comme vêtements de fête, saint Paul nous fait une belle suggestion : «Comme des élus de Dieu, mes bien-aimés, revêtez le vêtement d’amour et de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience. Supportez-vous les uns les autres. Pardonnez-vous l’un à l’autre comme le Christ vous a pardonné. A votre tour, placez par-dessus tout la charité, ce lien parfait.» (Colossiens 3, 12-15) Ou encore, dans sa lettre aux Éphésiens : «Dépouillez-vous du vieil homme… et revêtez l’homme nouveau, créé selon Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité» (Éphésiens 4, 22-24). Cette deuxième parabole nous rappelle que le salut n’est jamais automatique: il faut répondre à l’invitation de Dieu en nous transformant, en nous convertissant. L’invité au banquet, qui n’avait pas de vêtement de fête, ne pouvait donc participer car il lui manquait une disposition fondamentale : l’âme festive et l’esprit de service. La parabole du retour de l’enfant prodigue nous aide à comprendre cette référence au vêtement de noces. Le fils aîné qui revient des champs et entend la musique de la fête est furieux contre son frère et contre son père. Il refuse d’entrer et le père sort pour l’inviter à la fête. Ce fils n’est pas prêt à participer à la célébration, il n’a pas encore revêtu le vêtement de fête !


LECTURES DOMINICALES COMMENTÉES

Dimanche 15 octobre 2017

Vingt-huitième dimanche du temps ordinaire

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1ère LECTURE

Livre d’Isaïe 25,6-10a.

En ce jour-là, le Seigneur de l’univers préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, un festin de viandes succulentes et de vins décantés. Sur cette montagne, il fera disparaître le voile de deuil qui enveloppe tous les peuples et le linceul qui couvre toutes les nations. Il fera disparaître la mort pour toujours. Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple. Le Seigneur a parlé. Et ce jour-là, on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! » Car la main du Seigneur reposera sur cette montagne.

-Parole du Seigneur-

(Consulter les commentaires de Marie Noëlle Thabut après les textes)

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PSAUME

Psaume 23(22) ,1-2ab.2c-3.4.5.6.

Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

(Consulter les commentaires de Marie Noëlle Thabut après les textes)

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2ème LECTURE

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 4,12-14.19-20.

Je sais vivre de peu, je sais aussi être dans l’abondance. J’ai été formé à tout et pour tout : à être rassasié et à souffrir la faim, à être dans l’abondance et dans les privations. Je peux tout en celui qui me donne la force. Cependant, vous avez bien fait de vous montrer solidaires quand j’étais dans la gêne. Et mon Dieu comblera tous vos besoins selon sa richesse, magnifiquement, dans le Christ Jésus. Gloire à Dieu notre Père pour les siècles des siècles. Amen.

-Parole du Seigneur-

(Consulter les commentaires de Marie Noëlle Thabut après les textes)

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EVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,1-14.

En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux anciens du peuple, et il leur dit en paraboles : « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”

Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville. Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.”

Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.” Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »

-Acclamons la parole de Dieu-

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COMMENTAIRES DE MARIE NOËLLE THABUT

1ère LECTURE

 

PSAUME

2ème LECTURE

 

EVANGILE

NOUS VOUS SOUHAITONS UN AGREABLE 28ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE



HOMELIE DOMINICALE

24ème dimanche du Temps Ordinaire

17 septembre 2017

(Homélie du père Charles André Sohier, prêtre ermite )

Rancœur et colère

Nous voici en terre hélas bien familière. La rancune est une plante bien enracinée dont les fruits sont la colère et la vengeance. Griefs des gouvernants et des nations qui se traduisent en oppressions et en guerres.

Cette rage de faire payer au centuple l’offense ou le tort, parfois imaginaire d’ailleurs, habite tout autant le cœur des individus. Pour un problème de clôture, c’est la tension. Un arbre coupé suffit à ruiner des années d’amitié. Des affaires d’héritage transforment un deuil familial en affrontements destructeurs. « Il est des choses qui sont impardonnables et qu’on n’oubliera pas », disent les gens.

Deux siècles avant Jésus, le sage Ben Sirac prend le contre-pied de ces haines suicidaires. « Rancune et colère, voilà des choses abominables où le pécheur s’obstine… Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait ; alors, à ta prière, tes péchés seront remis… Pense à ta mort… ne garde pas rancune… et oublie l’erreur de ton prochain » C’est pure sagesse et c’est pure logique : si on demande à Dieu le pardon de ses péchés, il faut, en retour, agir de même à l’égard de ses frères.

C’est aussi, tout simplement une exigence de survie. Si l’humanité s’enfonce dans la spirale de la violence, des représailles et des contre-représailles, elle se retrouve très vite devant une impasse. Tant que nous subissons le mal, il n’entre pas en nous. Mais si nous le perpétrons en riposte, alors nous le laissons nous atteindre. C’est tout aussi vrai dans notre vie privée. Celui qui persiste dans le refus du pardon devient malade.

La seule manière d’arrêter le mal, c’est de désarmer, c’est de pardonner. Ceux qui pardonnent sont des êtres blessés, au plus intime d’eux-mêmes. Ce sont des victimes de coups, des conjoints bafoués dans leur amour, des parents abandonnés par leurs enfants… Longtemps, ils se sont dit qu’ils ne « pourraient jamais » pardonner. Un jour, après bien des tempêtes intérieures, ils ont pardonné. Ils ne veulent plus de mal à ceux qui leur en ont fait. Ils arrêtent à eux-mêmes la violence subie. Ils ont fait plus que donner : ils ont pardonné. Et un jour, il leur sera donné la grâce de sentir le pardon rayonner jusque dans leur sensibilité meurtrie. Ils libèrent l’avenir, alors que le passé les enfermait dans la souffrance.

« Combien de fois dois-je lui pardonner ? » Pierre croit entrer largement dans l’esprit de Jésus en proposant sept fois. Les rabbins ne proposaient-ils pas d’aller jusqu’à trois fois ? La réponse de Jésus est claire. Il n’y a pas de limites. La parabole du débiteur impitoyable nous montre combien nous sommes tous débiteurs à l’égard de Dieu. Le Père nous pardonne parce qu’il aime. De même l’homme doit pardonner à son frère sans calculer. Jésus, par là, ouvre un climat neuf dans les relations entre les personnes et les peuples : « 70 fois 7 fois » !



LECTURES DOMINICALES COMMENTEES

Dimanche 17 septembre 2017

Vingt-quatrième dimanche du temps ordinaire

1ère LECTURE

Livre de l’Ecclésiastique (27,30.28,1-7).

Rancune et colère, voilà des choses abominables où le pécheur est passé maître. Celui qui se venge éprouvera la vengeance du Seigneur ; celui-ci tiendra un compte rigoureux de ses péchés. Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait ; alors, à ta prière, tes péchés seront remis. Si un homme nourrit de la colère contre un autre homme, comment peut-il demander à Dieu la guérison ? S’il n’a pas de pitié pour un homme, son semblable, comment peut-il supplier pour ses péchés à lui ? Lui qui est un pauvre mortel, il garde rancune ; qui donc lui pardonnera ses péchés ? Pense à ton sort final et renonce à toute haine, pense à ton déclin et à ta mort, et demeure fidèle aux commandements. Pense aux commandements et ne garde pas de rancune envers le prochain, pense à l’Alliance du Très-Haut et sois indulgent pour qui ne sait pas.

Parole du Seigneur

(Pour consulter les commentaires de Marie Noëlle Thabut, rendez vous après les lectures)

PSAUME

Psaume 103(102),1-2.3-4.9-10.11-12.

Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits !

Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse.

Il n’est pas pour toujours en procès, ne maintient pas sans fin ses reproches ;il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses.

Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ; Aussi loin qu’est l’orient de l’occident, il met loin de nous nos péchés ;

(Pour consulter les commentaires de Marie Noëlle Thabut, rendez vous après les lectures)

2ème LECTURE

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 14,7-9.

En effet, aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi, dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur. Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants.

Parole du Seigneur

(Pour consulter les commentaires de Marie Noëlle Thabut, rendez vous après les lectures)

EVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (18,21-35).

En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

-Acclamons la parole de Dieu-

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COMMENTAIRES DE MARIE NOËLLE THABUT

1ère LECTURE

 

PSAUME

 

2ème LECTURE

 

EVANGILE

NOUS VOUS SOUHAITONS UN BON 24ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE



DIMANCHE, CHANTONS ENSEMBLE

Chers visiteurs du Pays de Nied et d’ailleurs,

Voici les chants retenus pour la messe du 24ème dimanche du temps ordinaire (17 septembre 2017), qui aura lieu en l’église Saint Jean aux Etangs. Nous vous souhaitons une bonne répétition et vous donnons rendez-vous dimanche prochain, pour faire de notre rassemblement, un grand moment de communion fraternelle.

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CHANT D’ENTREE

RASSEMBLES DANS TA MAISON DE LUMIÈRE (A63-74-2)

R-Rassemblés dans ta maison de lumière,

Baptisés au feu de l’Esprit,

Par Jésus nous te chantons Dieu notre Père

1-Christ est le Vivant qui nous unit,

Un même sang coule en nos veines.

Le même souffle nous habite,

L’unique Amour fait de nous des frères.

2-Christ est le Berger qui nous conduit,

Vers le bonheur mène sa route.

Nous puiserons à ses eaux vives,

C’est le Sauveur d’où jaillit la Source

3-Christ est le Seigneur de toute vie,

Qu’Il soit béni pour son Royaume.

Il nous accueille en son Eglise,

Nos cœurs sont prêts : vienne sa parole

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CHANT DE COMMUNION

POUR QUE NOS CŒURS (D308)

1- Pour que nos cœurs

Deviennent de chair,

Tu as rompu le pain

Comme un fruit de justice,

Comme un signe d’amour.

2 – Pour que nos cœurs

Deviennent de sang,

Tu as versé le vin

Comme un puits de tendresse,

Comme un signe de paix.

3 – Pour que nos cœurs

Respirent ta vie,

Tu as donné ta mort

Comme un jour qui se lève,

Comme un cri d’avenir.

4 – Pour que nos cœurs

Eclatent de vie,

Nous fêtons ta mémoire.

Tu libères ton peuple

Et tu es son chemin.

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CHANT D’ENVOI

AVE MARIA (M Parkinson-JP LECOT)

Ndlr : Nous n’avons malheureusement pas trouvé d’interprétation française de ce dernier chant.

R – Ave Maria, gratia plena,

Dominus tecum, benedicta tu.

 1 – Tu as mis au monde le sauveur de l’univers,

Jésus Christ, Fils de Dieu : bénie sois-tu, Marie !

2 – Mère de la grâce, tu accueilles tes enfants,

les petits, les pécheurs : bénie sois-tu, Marie !

3 – Mère de l’Eglise, tu étais près de la croix,

nous montrant le Sauveur : bénie sois-tu, Marie !

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NOUS SOUHAITONS UNE BONNE RÉPÉTITION ET VOUS DONNONS RENDEZ VOUS A DIMANCHE



DIMANCHE, CHANTONS ENSEMBLE

Chers visiteurs de la Communauté de Paroisses Saint Pierre des Deux Nied, quoi de plus beau qu’une messe chantée à l’unisson ?

Dans la continuité des semaines précédentes, nous vous proposons, dans cette rubrique musicale, de diffuser les airs et paroles des chants prévus pour les prochaines messes dominicales. Ainsi, vous pourrez les consulter et vous familiariser avec les airs afin de participer aux chants lors des offices, épaulant ainsi la chorale, pour faire de la célébration un grand et mélodieux partage.

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Samedi 23 juin : Les Etangs – Dimanche 24 juin : Bionville

SOLENNITÉ DE LA NATIVITÉ DE SAINT JEAN BAPTISTE

(Fête paroissiale des Etangs et de Bionville sur Nied)

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Messe Pro Europa

Kyrie

Gloria

Alleluia

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Chant d’entrée

Dieu nous éveille à la foi (I20-70-3)

1-Dieu nous éveille à la foi,

Voici le jour que fit le Seigneur.

L’Agneau livré

Guérit les pécheurs :

Il nous libère.

R-Jour d’allégresse, alléluia ! (Bis)

2-Dieu nous convoque à la joie,

Voici le jour que fit le Seigneur.

Notre berger,

Le Christ est vainqueur:

Il nous rassemble.

R-Jour d’allégresse, alléluia ! (Bis)

3-Dieu nous invite au repas,

Voici le jour que fit le Seigneur.

L’amour donné,

Plus fort que nos peurs,

Ouvre au partage.

R-Jour d’allégresse, alléluia ! (Bis)

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Communion

Pour que nos cœurs (D308)

1- Pour que nos cœurs

Deviennent de chair,

Tu as rompu le pain

Comme un fruit de justice,

Comme un signe d’amour.

2 – Pour que nos cœurs

Deviennent de sang,

Tu as versé le vin

Comme un puits de tendresse,

Comme un signe de paix.

3 – Pour que nos cœurs

Respirent ta vie,

Tu as donné ta mort

Comme un jour qui se lève,

Comme un cri d’avenir.

4 – Pour que nos cœurs

Eclatent de vie,

Nous fêtons ta mémoire.

Tu libères ton peuple

Et tu es son chemin.

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Final

Nous chanterons pour toi Seigneur (K38)

1 – Nous chanterons pour toi, Seigneur, tu nous as fait revivre

que ta parole dans nos cœurs à jamais nous délivre.

2 – Nous contemplons dans l’univers les traces de ta gloire

et nous avons vu tes hauts faits éclairant notre histoire

3-La terre tremble devant toi,  les grandes eaux frémissent.

 Le monde est l’œuvre de tes doigts,   ciel et vents t’obéissent.

4- Nos pères nous ont raconté, ton œuvre au long des âges:

Tu viens encore nous visiter, et sauver ton ouvrage.

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BON CHANT ET A SAMEDI DIMANCHE