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Le pape François a demandé à quelque 30 000 personnes présentes place Saint-Pierre pour l’angélus de midi, ce dimanche 18 novembre 2018, de prier avec lui un « Je vous salue Marie » pour ce pays où il s’est rendu en 2015 et qui vient d’être le théâtre d’un attentat meurtrier, jeudi, 15 novembre.
« Avec douleur, a confié le pape, j’ai appris la nouvelle du massacre perpétré il y a deux jours dans un camp de personnes déplacées en République centrafricaine, dans lequel deux prêtres ont également été tués. » « J’exprime toute ma proximité et mon amour à ce peuple qui m’est si cher, où j’ai ouvert la première Porte sainte de l’Année de la miséricorde. »
Le pape a prié pour la paix: « Prions pour les morts et les blessés afin que cesse toute violence dans ce pays bien-aimé qui a grand besoin de paix. Prions la Vierge Marie ensemble. Ave Maria … »
Vatican News en italien rapporte que l’attaque, commise par des dizaines de rebelles de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC) de Ali Darassa. Elle aurait fait 42 morts selon un bilan encore provisoire, dont deux prêtres. Ce serait la réponse du groupe rebelle à l’assassinat d’un musulman par des « anti-balaka ».
« Après avoir saccagé et incendié la Cathédrale, les rebelles se sont dirigés vers le camp de réfugiés, où ils ont tué au moins 42 personnes. Parmi les victimes se trouve le Vicaire général du Diocèse d’Alindao, Mgr Blaise Mada (…) ainsi qu’un autre prêtre dont le corps a été retrouvé (…), le père Célestin Ngoumbango, Curé de Mingala », indique une source de Fides: « Les deux prêtres ont été tués par des coups de feu tirés au cours de l’assaut mené contre l’évêché où ils s’étaient réfugiés en compagnie d’autres personnes ».
L’évêque d’Alindao, Mgr Cyr-Nestor Yapaupa, a organisé l’évacuation des survivants en direction de la capitale, Bangui, indique Fides.
Le pape François s’est rendu en Centrafrique en novembre 2015. A la mosquée centrale de Bangui, le 30 novembre, il a appelé à la paix: « Chrétiens et musulmans nous sommes frères. Nous devons donc nous considérer comme tels, nous comporter comme tels », avant d’ajouter : « Ensemble, disons non à la haine, à la vengeance, à la violence, en particulier à celle qui est perpétrée au nom d’une religion ou de Dieu. »