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MYANMAR: RESISTANCE PACIFIQUE DES RELIGIEUX

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Myanmar : hommage de L’Osservatore Romano à la résistance pacifique des religieux.

« C’est un Carême spécial pour nous chrétiens du Myanmar »

Zenit: « Des personnes consacrées, des prêtres et certains évêques du Myanmar en ces heures sont descendus dans les rues, dans diverses villes du pays, dans le seul but de sauver des vies et d’arrêter la violence, salue L’Osservatore Romano en publiant une photo d’une religieuse agenouillée devant les soldats birmans, en Une du journal, ce 9 mars 2021.

« C’est un Carême spécial pour nous chrétiens du Myanmar », affirme sœur Ann Nu Tawng, la religieuse devenue « icône de la paix », pour avoir stoppé l’avancée des soldats en s’agenouillant devant eux. Des soldats, de religion bouddhiste, se sont agenouillés à côté d’elle, faisant preuve de respect et d’empathie envers sa présence et ses paroles de douceur et de compassion. « Il est de notre devoir de prêcher et de témoigner du choix de la non-violence évangélique, notre mission est d’annoncer et de vivre pleinement l’amour du Christ, même envers l’ennemi », a déclaré la sœur, expliquant sa tentative de médiation.(…)

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PAPE FRANCOIS – AUDIENCE GÉNÉRALE DU 22 NOVEMBRE 2017

« Aller à la messe, c’est se rendre au calvaire »

(Article de Hélène Ginabat pour Zenit.org)

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« La messe, c’est cela : entrer dans cette passion, cette mort, cette résurrection et cette ascension de Jésus », a expliqué le pape François, qui a ajouté : « quand nous allons à la messe, c’est comme si nous allions au calvaire ».

Le pape François a continué son nouveau cycle de catéchèses sur la messe, lors de l’audience générale de ce mercredi 22 novembre 2017, sur la Place Saint-Pierre. Il a abordé le thème suivant :

« La messe est le mémorial du mystère pascal du Christ ».

« Participer à la messe, en particulier le dimanche, signifie entrer dans la victoire du Ressuscité, être éclairés par sa lumière, réchauffés par sa chaleur, a poursuivi le pape. « À travers la célébration eucharistique, l’Esprit Saint nous rends participants de la vie divine qui est capable de transfigurer tout notre être mortel. »

Il a invité à réfléchir : « si, au moment de la messe, nous allons au calvaire – réfléchissons avec notre imagination – et si nous savons que cet homme, là, est Jésus. Mais est-ce que nous nous permettrions de bavarder, de faire des photos, de faire un peu de spectacle ? Non ! Parce que c’est Jésus ! Nous resterions certainement en silence, en pleurs et aussi dans la joie d’être sauvés. » Et le pape de conclure : « La messe, c’est revivre le calvaire, ce n’est pas un spectacle. »

Lire la traduction intégrale de la catéchèse prononcée par le pape sur le lien suivant:

https://fr.zenit.org/articles/audience-generale-aller-a-la-messe-cest-aller-au-calvaire-traduction-integrale/



HOMELIE DU PAPE FRANCOIS POUR LA CANONISATION DE 35 BIENHEUREUX

Sans amour, la vie chrétienne devient « une morale impossible »

 

(Extrait d’un article de L’Osservatore Romano)

« Aujourd’hui, ce Dieu, qui ne perd jamais l’espérance, nous entraîne à faire comme lui, à vivre selon l’amour véritable, à dépasser la résignation et les caprices de notre moi susceptible et paresseux », a déclaré le pape François en célébrant la messe de canonisation de 35 bienheureux, ce 15 octobre 2017, place Saint-Pierre. Le pape a invité à se demander si l’on est « du côté du moi ou du côté de Dieu », mettant en garde contre les commodités et la routine qui éloignent de l’amour. « Si l’amour se perd, a-t-il prévenu, la vie chrétienne devient stérile, devient un corps sans âme, une morale impossible, un ensemble de principes et de lois à faire cadrer sans un pourquoi »…/…

La vie chrétienne, a souligné le pape dans son homélie, est « une histoire d’amour avec Dieu ». Il a invité à se demander « si, au moins une fois par jour, nous confessons au Seigneur notre amour pour Lui; si nous nous souvenons, parmi tant de paroles, de lui dire chaque jour: “Je t’aime Seigneur. Tu es ma vie” ». Et d’évoquer le « danger » : « une vie chrétienne de routine, où on se contente de la “normalité”, sans élan, sans enthousiasme, et avec la mémoire courte ».

Pour le pape, on s’éloigne de l’amour, « non par méchanceté, mais parce qu’on préfère ce qui est à soi: les sécurités, l’auto-affirmation, les commodités… Alors on s’étend sur les fauteuils des gains, des plaisirs, de quelque hobby qui rend un peu joyeux mais ainsi on vieillit vite et mal, parce qu’on vieillit à l’intérieur : quand le cœur ne se dilate pas, il se ferme. Et quand tout dépend du ‘moi’ – de ce qui me va, de ce qui me sert, de ce que je veux – on devient également rigides et méchants, on réagit de mauvaise manière pour un rien ».

« Dieu est le contraire de l’égoïsme, de l’auto-référentialité, a insisté le pape… Devant les “non”, il ne claque pas la porte, mais il inclut encore davantage. Devant les injustices subies, Dieu répond par un amour encore plus grand… Alors qu’il souffre à cause de nos “non”, Dieu continue au contraire de relancer, il continue de préparer le bien même pour celui qui fait le mal. Parce qu’ainsi fait l’amour; parce que seulement ainsi il vainc le mal. »

Lire l’intégralité de l’article en cliquant sur:

https://fr.zenit.org/articles/depasser-les-caprices-de-notre-moi-susceptible-et-paresseux/

 

 

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