Sans amour, la vie chrétienne devient « une morale impossible »
(Extrait d’un article de L’Osservatore Romano)
« Aujourd’hui, ce Dieu, qui ne perd jamais l’espérance, nous entraîne à faire comme lui, à vivre selon l’amour véritable, à dépasser la résignation et les caprices de notre moi susceptible et paresseux », a déclaré le pape François en célébrant la messe de canonisation de 35 bienheureux, ce 15 octobre 2017, place Saint-Pierre. Le pape a invité à se demander si l’on est « du côté du moi ou du côté de Dieu », mettant en garde contre les commodités et la routine qui éloignent de l’amour. « Si l’amour se perd, a-t-il prévenu, la vie chrétienne devient stérile, devient un corps sans âme, une morale impossible, un ensemble de principes et de lois à faire cadrer sans un pourquoi »…/…
La vie chrétienne, a souligné le pape dans son homélie, est « une histoire d’amour avec Dieu ». Il a invité à se demander « si, au moins une fois par jour, nous confessons au Seigneur notre amour pour Lui; si nous nous souvenons, parmi tant de paroles, de lui dire chaque jour: “Je t’aime Seigneur. Tu es ma vie” ». Et d’évoquer le « danger » : « une vie chrétienne de routine, où on se contente de la “normalité”, sans élan, sans enthousiasme, et avec la mémoire courte ».
Pour le pape, on s’éloigne de l’amour, « non par méchanceté, mais parce qu’on préfère ce qui est à soi: les sécurités, l’auto-affirmation, les commodités… Alors on s’étend sur les fauteuils des gains, des plaisirs, de quelque hobby qui rend un peu joyeux mais ainsi on vieillit vite et mal, parce qu’on vieillit à l’intérieur : quand le cœur ne se dilate pas, il se ferme. Et quand tout dépend du ‘moi’ – de ce qui me va, de ce qui me sert, de ce que je veux – on devient également rigides et méchants, on réagit de mauvaise manière pour un rien ».
« Dieu est le contraire de l’égoïsme, de l’auto-référentialité, a insisté le pape… Devant les “non”, il ne claque pas la porte, mais il inclut encore davantage. Devant les injustices subies, Dieu répond par un amour encore plus grand… Alors qu’il souffre à cause de nos “non”, Dieu continue au contraire de relancer, il continue de préparer le bien même pour celui qui fait le mal. Parce qu’ainsi fait l’amour; parce que seulement ainsi il vainc le mal. »
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