Archives par mot-clé : Mère Teresa



PENELOPE CRUZ ET MÈRE TERESA

Chers Visiteurs et Amis, on peut être riche et célèbre et aider les pauvres dès qu’on le peut et à sa mesure. Voici, pour étayer ces dires, une des « Perles du Web » du site ALETEIA.

« Le jour où Mère Térèsa a changé ma vie« 

Aleteia: Dans une vidéo publiée le 25 janvier sur Brut, Penelope Cruz s’exprime avec toute l’authenticité et la spontanéité qu’on lui connaît. Régulièrement à l’affiche de très grands films, dans des rôles principaux, il était difficile de l’imaginer avoir convolé vers Calcutta, la cité des pauvres parmi les pauvres. Et pourtant, c’est le premier souvenir qu’elle évoque parmi ceux qui ont changé sa vie. Comme souvent, Mère Teresa retourne en quelques mots ou en quelques minutes les personnes qui viennent à elle, par son sourire, son exemple et ses conseils parfois radicaux. Penelope Cruz n’a pas manqué à la règle. Elle l’a même assistée dans son travail.

Lire l’intégralité de l’article en cliquant sur le lien: https://fr.aleteia.org/2020/01/30/penelope-cruz-le-jour-ou-mere-teresa-a-change-sa-vie/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr



TÉMOINS D’AUJOURD’HUI – PÈRE LEMESSIN

Chers visiteurs, nous vous proposons aujourd’hui de visionner la dernière production de notre site ami qui donne la parole au père Lemessin qui, partant de figures emblématiques récemment disparues telles le cardinal Etchegaray, nous amène à réfléchir sur notre propre engagement, à l’exemple de témoins que sont mère Teresa ou les saints en général.



HOMÉLIE DOMINICALE

Dimanche 23 septembre 2018

25e dimanche ordinaire – B

 (Homélie du Père Yvon-Michel Allard, s.v.d., directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada).

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« Si quelqu’un veut être le premier, il sera le serviteur de tous »

Aujourd’hui, le Christ nous dit : «Que celui qui veut être le plus grand, qu’il se fasse le serviteur de tous.» Mais alors qu’il invite ses disciples au service, au don de soi… eux discutent pour savoir qui est le plus grand parmi eux.

Cette lutte de pouvoir et de recherche de grandeur provoquent toutes sortes de conflits. Chaque jour, les médias nous parlent de ces conflits dans notre monde :

  • À l’échelle internationale : guerres et terrorisme, représailles, manifestations de toutes sortes.
  • À l’échelle nationale : conflits entre les partis politiques, entre les groupes ethniques, entre les nombreuses opinions au sujet de l’avortement, du mariage, des soins de santé, de l’éducation…
  • À l’échelle communautaire et familiale : infidélités, drames passionnels, divorces, séparations, drogue, rancunes, jalousies, haines.

Parfois, nous répétons aux enfants que le plus important n’est pas de gagner mais de participer, que les défaites forment le caractère, etc. Mais, dans notre civilisation de grande compétition, essayez de convaincre les jeunes d’être bons perdants quand souvent les parents eux-mêmes crient contre l’arbitre, insultent les joueurs du club adverse et commencent des bagarres avec les parents de l’équipe opposée.

Dans les lectures d’aujourd’hui, le Christ affirme que le service, le respect de l’autre, la tolérance favorisent la justice et la paix. Chacun et chacune de nous avons un choix à faire entre la paix, la justice et l’amour d’un côté, et de l’autre l’injustice, la cupidité et le manque d’amour.

Dans notre monde de violence, nous avons de nombreux exemples de respect et d’amour :

  • Saint Pierre Claver qui attendait les bateaux d’esclaves sur les rives de la Colombie pour leur venir en aide, plutôt que de les exploiter à mort.
  • Le bienheureux Pierre Damien, un menuisier devenu prêtre, qui s’était installé sur l’île de Molokai pour vivre avec les lépreux. Le journaliste Raoul Follereau et sa femme qui ont lutté pour vaincre cette terrible maladie et qui l’ont font connaître en proposant «la journée mondiale des lépreux».
  • Mère Teresa de Calcutta, avec les sœurs de la communauté qu’elle a fondée, qui venaient en aide aux mourants et aux nécessiteux de l’Inde et d’ailleurs.

Nous pouvons aussi trouver de nombreux exemples semblables dans notre monde d’aujourd’hui :

  • Un jeune exécutif qui décide de refuser un emploi très lucratif afin d’être plus près de sa famille.
  • Un dirigeant d’entreprise qui décide de passer moins de temps au tennis ou au golf, pour faire du travail volontaire avec la Croix Rouge.
  • Un homme qui décide de mettre de côté la haine qu’il a envers son frère pour le rencontrer et lui pardonner.
  • Un couple qui renonce à une semaine de soleil et de golf en Floride afin d’aider un voisin en difficultés financières.

C’est à travers l’amour et la bonté que nous avons pour les autres que nous devenons disciples du Christ et que nous trouvons notre propre épanouissement.

Dans sa vie, le Christ ne nous a pas seulement montré le chemin, il nous a donné l’exemple : «Vous m’appelez Maitre et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.» (Jn 13, 14-15) Il a redonné espoir à de nombreux malades, a combattu tous les préjugés, a accepté Marie-Madeleine come disciple, protégé la femme adultère, s’est invité chez Zachée le publicain, a engagé la conversation avec la Samaritaine aux six maris, a osé toucher aux lépreux et les a réintégré dans leur famille et leur communauté… il a été le serviteur de tous.

Longtemps avant Martin Luther King, le Seigneur nous a dit : «J’ai fait le rêve… qu’un jour les politiciens, les enseignants, les médecins et les infirmières, les prêtres, les marchands, les journalistes seraient vraiment au service de la population, qu’un jour tous les Chrétiens le seraient aussi pour leur famille, leurs compagnons et compagnes de travail, leurs voisins. Il a donné sa vie pour que ce rêve devienne réalité.

Jésus disait à ses disciples : «Les rois des nations et ceux qui les gouvernent aiment bien paraître et se faire appeler «bienfaiteurs». Qu’il n’en soit pas ainsi pour vous. Que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert.» (Luc 22, 24)

Chacun et chacune d’entre nous pouvons nous demander ce que nous pourrions faire pour que ce rêve du Christ se réalise.



DU NOUVEAU AU KOSOVO

Chers visiteurs, voici une « bonne nouvelle » dénichée pour vous sur ALETEIA

« Alors que l’Église catholique fête ce 5 septembre sainte Mère Teresa, le pape François a annoncé que l’administration apostolique de Prizren (Kosovo) allait devenir un diocèse à part entière, celui de Prizren-Pristina. À sa tête, le souverain pontife a nommé celui qui était jusqu’ici l’administrateur apostolique, Mgr Dodë…/… »

Lire l’intégralité de l’article sur:

https://fr.aleteia.org/2018/09/05/un-diocese-erige-au-kosovo-pour-la-fete-de-mere-teresa/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

 



PLUME ET FOI

Chers visiteurs, pour débuter cette semaine et vous accompagner en cette fin de période estivale, nous vous proposons les ouvrages suivants:

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  • De l’Orient à l’Occident (Père Placide Deseille):

    Si les divergences principales entre l’Orthodoxie et les confessions occidentales sont aujourd’hui connues d’un assez large public, leurs racines et leurs implications sur la vie spirituelle sont souvent ignorées. C’est cette lacune que vient compléter le présent ouvrage. C’est aussi une histoire spirituelle succincte de la France, vue par un orthodoxe. Ainsi qu’une réflexion profonde et ouverte sur les problèmes actuels de l’Église orthodoxe.

https://editions-syrtes.com/produit/de-l-orient-a-l-occident-placide/

  • A toi qui a changé ma vie (Ines et Etienne Vermersch)

Juste après leur mariage en avril 2016, Inès et Etienne partent pour un voyage de noces peu ordinaire : un tour du monde sur les pas de Mère Teresa.

Ils quittent leur quotidien bien rempli pour vivre dans la simplicité et, à l’image de la nouvelle sainte, se mettre au service des plus pauvres.

Pendant un an, les jeunes mariés rendent visite à différents foyers des Missionnaires de la Charité, la congrégation religieuse fondée par Mère Teresa, et s’abandonnent à la Providence, s’en remettant aux autres pour se déplacer et trouver un endroit où dormir.

Par des lettres adressées à toutes ces personnes rencontrées de par le monde, ils partagent les témoignages de vie, de générosité et d’amour qui ont contribué à faire de cette lune de miel hors du commun un véritable cheminement humain et spirituel.

Une aventure autour du monde et au cœur de l’Homme qui les aura marqués à jamais.

https://www.editionsartege.fr/livre/fiche/a-toi-qui-as-change-ma-vie-9791033606987



HOMELIE DU PAPE FRANCOIS

Homélie du pape François lors de la messe de canonisation de sœur Teresa, dimanche 4 septembre 2016

L’amour gratuit et libre de sainte Teresa de Calcutta (texte complet)

« Qui peut comprendre les volontés du Seigneur ? » (Sg 9, 13).

Cette interrogation du livre de la Sagesse, que nous avons écoutée dans la première lecture, nous présente notre vie comme un mystère, dont la clef d’interprétation n’est pas en notre possession. Les protagonistes de l’histoire sont toujours deux : Dieu d’une part et les hommes de l’autre. Nous avons la tâche de percevoir l’appel de Dieu et, ensuite, d’accueillir sa volonté. Mais pour l’accueillir sans hésitation, demandons-nous : quelle est la volonté de Dieu ?

Dans le même passage du livre de la Sagesse, nous trouvons la réponse : « C’est ainsi que les hommes ont appris ce qui te plaît » (v. 18). Pour authentifier l’appel de Dieu, nous devons nous demander et comprendre ce qui lui plaît. Bien souvent, les prophètes annoncent ce qui plaît au Seigneur. Leur message trouve une admirable synthèse dans l’expression : « C’est la miséricorde que je veux et non des sacrifices » (Os 6, 6 ; Mt 9, 13). Toute œuvre de miséricorde plaît à Dieu, parce que dans le frère que nous aidons nous reconnaissons le visage de Dieu que personne ne peut voir (cf. Jn 1, 18). Et chaque fois que nous nous penchons sur les besoins de nos frères, nous donnons à manger et à boire à Jésus ; nous vêtons, nous soutenons et nous visitons le Fils de Dieu (cf. Mt 25, 40). En somme, nous touchons la chair du Christ.

Nous sommes donc appelés à traduire dans le concret ce que nous invoquons dans la prière et professons dans la foi. Il n’y a pas d’alternative à la charité : ceux qui se mettent au service de leurs frères, même sans le savoir, sont ceux qui aiment Dieu (cf. 1Jn3, 16-18 ; Jc 2, 14-18). La vie chrétienne, cependant, n’est pas une simple aide qui est fournie dans le temps du besoin. S’il en était ainsi, ce serait certes un beau sentiment de solidarité humaine qui suscite un bénéfice immédiat, mais qui serait stérile, parce que sans racines. L’engagement que le Seigneur demande, au contraire, est l’engagement d’une vocation à la charité par laquelle tout disciple du Christ met sa propre vie à son service, pour grandir chaque jour dans l’amour.

Nous avons écouté dans l’Évangile que « de grandes foules faisaient route avec Jésus » (Lc 14, 25). Aujourd’hui, ces « grandes foules » sont représentées par le vaste monde du volontariat, ici réuni à l’occasion du Jubilé de la Miséricorde. Vous êtes cette foule qui suit le Maître et qui rend visible son amour concret pour chaque personne. Je vous répète les paroles de l’apôtre Paul : « Ta charité m’a déjà apporté de joie et de réconfort, car grâce à toi…, les cœurs des fidèles ont trouvé du repos » (Phm 7). Que de cœurs les volontaires réconfortent ! Que de mains ils soutiennent ! Que de larmes ils essuient ! Que d’amour mis dans le service caché, humble et désintéressé ! Ce service louable manifeste la foi  – manifeste la foi – et exprime la miséricorde du Père qui se fait proche de ceux qui sont dans le besoin.

Suivre Jésus est un engagement sérieux et en même temps joyeux ; cela demande radicalité et courage pour reconnaître le divin Maître dans le plus pauvre ainsi que dans le marginalisé de la vie et pour se mettre à son service. C’est pourquoi, les volontaires qui, par amour pour Jésus, servent les derniers et les démunis n’attendent aucune reconnaissance ni aucune gratification, mais renoncent à tout cela parce qu’ils ont découvert l’amour authentique. Et chacun de nous peut dire : ‘‘Comme le Seigneur est venu vers moi et s’est penché sur moi en temps de besoin, de la même manière moi aussi je vais vers lui et je me penche sur ceux qui ont perdu la foi ou vivent comme si Dieu n’existait pas, sur les jeunes sans valeurs et sans idéaux, sur les familles en crise, sur les malades et les détenus, sur les réfugiés et les migrants, sur les faibles et sur ceux qui sont sans défense corporellement et spirituellement, sur les mineurs abandonnés à eux-mêmes, ainsi que sur les personnes âgées laissées seules. Partout où il y a une main tendue qui demande une aide pour se remettre debout, doit se percevoir notre présence ainsi que la présence de l’Église qui soutient et donne espérance’’. Et cela, il faut le faire avec la mémoire vivante de la main du Seigneur tendue sur moi quand j’étais à terre.

Mère Teresa, tout au long de son existence, a été une généreuse dispensatrice de la miséricorde divine, en se rendant disponible à travers l’accueil et la défense de la vie humaine, la vie dans le sein maternel comme la vie abandonnée et rejetée.  Elle s’est dépensée dans la défense de la vie, en proclamant sans relâche que « celui qui n’est pas encore né est le plus faible, le plus petit, le plus misérable ». Elle s’est penchée sur les personnes abattues qu’on laisse mourir au bord des routes, en reconnaissant la dignité que Dieu leur a donnée ; elle a fait entendre sa voix aux puissants de la terre, afin qu’ils reconnaissent leurs fautes face aux crimes – face aux crimes – de la pauvreté qu’ils ont créée eux-mêmes. La miséricorde a été pour elle le ‘‘sel’’ qui donnait de la saveur à chacune de ses œuvres, et la ‘‘lumière’’ qui éclairait les ténèbres de ceux qui n’avaient même plus de larmes pour pleurer leur pauvreté et leur souffrance.

Sa mission dans les périphéries des villes et dans les périphéries existentielles perdure de nos jours comme un témoignage éloquent de la proximité de Dieu aux pauvres parmi les pauvres. Aujourd’hui, je remets cette figure emblématique de femme et de consacrée au monde du volontariat : qu’elle soit votre modèle de sainteté ! Je crois qu’il nous sera un peu difficile de l’appeler sainte Teresa ; sa sainteté nous est si proche, si tendre et si féconde que spontanément nous continuerons de lui dire : ‘‘Mère Teresa’’. Que cet infatigable artisan de miséricorde nous aide à comprendre toujours mieux que notre unique critère d’action est l’amour gratuit, libre de toute idéologie et de tout lien et offert à tous sans distinction de langue, de culture, de race ou de religion. Mère Teresa aimait dire : « Je ne parle peut-être pas leur langue, mais je peux sourire ». Portons son sourire le dans le cœur et offrons-le à ceux que nous rencontrons sur notre chemin, surtout à ceux qui souffrent. Nous ouvrirons ainsi des horizons de joie et d’espérance à tant de personnes découragées, qui ont besoin aussi bien de compréhension que de tendresse.