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HOMÉLIE DOMINICALE

Dimanche 2 Février 2020

Présentation du Seigneur

Homélie du père Jean Compazieu

« Le 2 février, les chrétiens célèbrent la fête de la Présentation de Jésus au Temple. Tous les parents qui faisaient cet acte d’offrande de leur fils premier né. Ils montraient que leur enfant appartenait à Dieu seul. Mais cette fête d’aujourd’hui nous apporte une grande révélation sur le mystère de Jésus. En effet, elle nous montre le vieillard Siméon annonçant que Jésus sera la Lumière des Nations…/…

Dans les communautés orientales, cette fête d’aujourd’hui est appelée la « fête de la rencontre ». En effet, dans l’Évangile de ce jour, nous voyons diverses rencontres. Dans le temple, Jésus vient à notre rencontre et nous allons à se rencontre à lui. Nous contemplons la rencontre avec le vieillard Siméon et la prophétesse Anne. Siméon et Anne étaient dans l’attente. Pour eux, c’est la promesse de l’Ancien Testament qui se réalise…./…

Nous célébrons le Christ Lumière. Oui, mais la lumière ça peut aveugler. La lumière éclaire, mais parfois elle dérange. Elle montre ce qui n’est pas beau dans nos vies. Et lorsque cela arrive, elle est parfois rejetée. C’est ainsi que Siméon annonce que cet enfant sera un signe de contradiction, qu’il sera rejeté et que les hommes auront à prendre parti pour ou contre lui. Tout cela nous renvoie à la manière dont nous accueillons cette bonne nouvelle qui vient de Dieu. Le Christ est-il vraiment notre lumière ?…/…

Cette Fête de la Présentation, c’est une fête missionnaire. Nous y découvrons que l’Esprit Saint fait de nous des témoins de la Lumière, des apôtres de Jésus auprès de tous ceux qui attendent leur délivrance. Oui, n’ayons pas peur de rendre compte de l’espérance qui est en nous.

Lire l’intégralité de l’homélie en cliquant sur l’image.

 



LA CHANDELEUR, FÊTE DE LA LUMIÈRE. MAIS POURQUOI ?

Chers Visiteurs et Amis, dimanche prochain que fêtons nous ? La Chandeleur ou la fête de la présentation de Jésus au temple ? En fait, la fête de la Chandeleur est la suite logique de la Fête de la Présentation de Jésus au temple.

Célébrée dès le 4ème siècle à Jérusalem, cette fête eut d’abord pour objet la rencontre du Seigneur Jésus avec le vieillard Syméon. En proclamant que cet enfant était la lumière du monde et serait un signe de contradiction, le vieillard achevait de manifester que Jésus était le Messie, Sauveur du monde. Au 7ème siècle, cette fête commence à être célébrée à Rome et s’accompagne d’une procession de pénitence qui, commencée à l’aurore, se faisait à la lumière des cierges, pour témoigner que dans la nuit du monde, Jésus était cette lumière tant attendue. La bénédiction des cierges ne date que du 10ème siècle. En Gaule, la fête devint mariale, reprenant la Purification exigée des jeunes mères juives qui se faisait quarante jours après la naissance, d’où la date de la fête qui se rattache encore au mystère de Noël.



FÊTE DE LA PRÉSENTATION DE JÉSUS AU TEMPLE – HOMÉLIE DU PAPE FRANCOIS

« Vie consacrée : l’obéissance à la loi et l’ouverture à l’Esprit »

Chers visiteurs, voici un extrait de l’homélie prononcée à l’occasion de la Fête de la présentation de Jésus au temple.

« La vie consacrée n’est pas survivance, elle est vie nouvelle. Elle est rencontre vivante avec le Seigneur dans son peuple. Elle est appel à l’obéissance fidèle de chaque jour et aux surprises inédites de l’Esprit. Elle est vision de ce qui compte de serrer dans ses bras pour avoir la joie : Jésus » : Le pape François conclut en ces termes son homélie pour la fête de la présentation de Jésus au Temple de Jérusalem, qui correspond, depuis Jean-Paul II, à la Journée mondiale de la vie consacrée, ce 2 février 2019, à la veille de son voyage aux Emirats arabes unis (3-5 février), en présence des prêtres et des consacrés présents à Rome.

Le pape a invité les consacrés à une vie obéissante à la loi dans le concret et la fidélité du quotidien, comme Marie et Joseph, et en même temps ouverte aux surprises de l’Esprit, comme Syméon et Anne : « Quand c’est ainsi, elle fleurit et devient un rappel pour tous contre la médiocrité : contre les baisses de profondeur dans la vie spirituelle, contre la tentation de jouer au rabais avec Dieu, contre l’accommodation à une vie facile et mondaine, contre la lamentation, l’insatisfaction et le fait de pleurer sur son sort, contre l’habitude du “on fait ce qu’on peut” et du “on a toujours fait ainsi”. »

Accéder au texte intégral sur : https://fr.zenit.org/articles/vie-consacree-lobeissance-a-la-loi-et-louverture-a-lesprit-texte-complet/



QUE FÊTE-T-ON A LA CHANDELEUR ?

Chers visiteurs, hormis les crêpes, que fête-t-on à la Chandeleur ?

La Chandeleur est une fête religieuse chrétienne fixée au 2 février. Son nom officiel est la Présentation du Christ au Temple. C’est la fête de la lumière qui termine le temps de Noël.

L’ Évangile rappelle que 40 jours après Noël, Marie, la maman de Jésus et Joseph, son époux, présentent Jésus au Temple  de Jérusalem. Dans la tradition juive tous les enfants y étaient présentés après leur naissance. Dans le Temple, vivait le prophète Siméon qui sait que Jésus n’est pas un enfant comme les autres. Son cœur déborde de joie et il se met à prier le Père à voix haute:

« Maintenant, ô maître Souverain, tu peux laisser aller ton serviteur en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut, que tu as préparé à la face de ton peuple, lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël« .

Le nom de « Chandeleur » vient du mot chandelle. En effet, à l’origine, la Chandeleur vient de l’expression latine « festa candelarum » qui signifie « fête des chandelles », car la bénédiction des cierges se déroulait ce jour là.



LE 2 FÉVRIER, FÊTE DE LA LUMIÈRE

 Chers visiteurs, pour vous, qu’est-ce que la Chandeleur, hormis les crêpes collées au plafond ? Lisons l’explication du Père Augustin-Marie.

Au 2 février, le calendrier indique « Présentation du Seigneur ». Cette fête, qui commémore la première venue de Jésus au Temple de Jérusalem, fait une grande place à la lumière. On l’appelle même « Chandeleur » (c’est-à-dire fête des chandelles).

Saint Luc nous rapporte cet épisode de la vie de Jésus nouveau-né. Selon l’usage des juifs, la mère qui vient de mettre au monde un fils doit offrir à Dieu un sacrifice au Temple de Jérusalem, en action de grâces pour la naissance. Cette cérémonie a lieu quarante jours après la naissance. Dans le calendrier de l’Église latine, le quarantième jour après Noël (25  décembre) tombe le 2 février. Marie et Joseph accomplissent ce rite prévu par la loi des juifs (au livre du Lévitique) en offrant deux tourterelles : c’était l’offrande des gens ayant peu de moyens. Joseph et Marie arrivent pauvres à Jérusalem, mais ils portent la plus grande richesse, Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Au Temple, ils sont accueillis par le vieillard Siméon, qui attendait depuis des années la venue du Messie. En recevant dans ses bras le petit enfant, il s’écrie : « Maintenant, Seigneur, vous pouvez laisser aller votre serviteur en paix selon votre parole. Car mes yeux ont vu le salut que vous avez préparé à la face des peuples, lumière pour éclairer les nations et gloire de votre peuple Israël ! »

Cette très belle prière de Siméon donne le sens de cette fête de la Présentation du Seigneur : le Seigneur Jésus est accueilli dans sa maison, le Temple de Jérusalem. Ce petit enfant sera la lumière des nations, c’est-à-dire Celui qui éclairera, non seulement les Juifs, mais aussi les païens (c’est le sens du mot « nations »), ceux qui ne connaissent pas encore le vrai Dieu. Bien plus tard, quand il prêchera au Temple, Jésus affirmera même : « Je suis la lumière du monde » (dans l’évangile de saint Jean). La venue de Jésus au Temple est symbolisée par toutes les lumières, les cierges, les chandelles que nous allumons en ce jour du 2 février. Comme la lumière chasse les ténèbres, de même Jésus, qui est la vérité et la bonté, chasse l’erreur et le mal. Il détruit l’erreur en prêchant les mystères du Royaume de Dieu, en révélant la Trinité et le projet de Dieu sur l’humanité. Il détruit le mal, en le prenant sur lui, en s’offrant en sacrifice de réparation sur la Croix. Que Jésus, lumière du monde, illumine nos esprits et embrase nos cœurs: alors nous serons comme des flambeaux, porteurs de cette lumière venue d’en-haut !

Article puisé sur :

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