(Extrait de l’article de Anne Kurian pour Zenit.org)
« Je n’ai pas négocié la vérité », affirme le Pape au retour de son voyage Birmanie et du Bangladesh.
La question délicate des Rohingyas, le risque de destruction lié aux armes nucléaires, les relations avec la Chine, comptaient parmi les grands thèmes de la conférence de presse que le pape François a donnée, durant une heure, dans l’avion qui le ramenait de Dacca (Bangladesh), au terme de son 21e voyage apostolique qui incluait aussi la Birmanie. Le pape a affirmé : « Je n’ai pas négocié la vérité ».
Interrogé sur son silence sur le nom « Rohingya », minorité musulmane persécutée, lors de son étape en Birmanie. ,silence qu’il a rompu au Bangladesh le 1er décembre, le Saint Père a rappelé « Ce n’est pas la première foisque j’ai prononcé en public ce mot. Mais pour moi, il était plus important que le message passe. Il s’agissait de chercher à dire les choses pas à pas, et d’écouter les réponses afin que le message parvienne… j’ai vu que si dans le discours officiel j’avais prononcé ce mot, j’aurais fermé la porte au nez. Mais j’ai décrit les situations, les droits… pour me permettre d’avancer dans les dialogues privés ».
Mettant en garde contre les dénonciations trop agressives qui ferment la porte aux échanges, le pape a confié sa « satisfaction » d’avoir dialogué, d’avoir dit ce qu’il pensait. « Et le message est parvenu à ses interlocuteurs », a-t-il assuré.
Le nom de ces Benglamusulmans sunnites de langue bengalie qui vivent au nord-ouest de l’Etat d’Arakan (Rakhine), est en effet très controversé. Le gouvernement birman a interdit l’utilisation du terme et a également demandé à la communauté diplomatique de ne pas l’utiliser.
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