Que faut-il retenir du voyage du pape François en Egypte? Analyse de Mgr Pascal Gollnish, directeur de l’Oeuvre d’Orient, pour RCF:
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(Article d’Isabelle Cousturié pour Aleteia)
Le pape François a quitté le sol égyptien, après deux jours de voyage hautement symbolique dans un pays qui, en raison de son histoire et de sa situation géographique particulière, joue « un rôle irremplaçable » dans toute la région, le Moyen Orient. Rôle mis en avant par le Saint-Père dès son premier discours aux autorités, le 28 avril dernier, à l’hôtel Al-Masah au Caire, et qui sera son fil conducteur à chacune de ses rencontres sur « cette terre bénie » qui, à l’aube du christianisme, « a accueilli l’évangélisation de saint Marc et donné tout au long de l’histoire de nombreux martyrs et un grand cortège de saints et de saintes ». Slogan de sa visite :
« Le Pape de la paix dans une Égypte de paix ».
Parmi les temps forts de cette visite attendue « avec joie et émotion » : une rencontre avec le pape copte orthodoxe, Tawadros II, scellée par la signature d’une déclaration commune ; une intervention à l’université sunnite d’Al-Azhar ; et une messe célébrée le samedi matin, au stade de l’aéronautique militaire du Caire en présence de milliers de fidèles catholiques, pèlerins, mais aussi orthodoxes et musulmans qui l’ont accueilli au son du célèbre cantique des créatures de saint François d’Assise, Laudato Si’ (Loué sois-tu), en souvenir de la rencontre historique du poverello avec le sultan Malik al-Kamil, en 1219, qui posa les jalons du dialogue interreligieux avec le monde musulman.
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