Réunis en assemblée plénière de printemps, à Lourdes, les évêques de France ont validé la nouvelle version du « Notre Père« .
Les changements apportés entreront officiellement en vigueur le 3 décembre prochain. Alors que l’Eglise protestante unie de France (EPUdF) avait validé les évolutions lors de son dernier synode national, au printemps 2016.
Concrètement, il n’y a pas de grands changements et une seule phrase change. Celle du sixième et avant-dernier verset du « Notre Père« . Ce dernier est modifié de « ne nous soumets pas à la tentation » en « ne nous laisse pas entrer en tentation« . Une nuance de taille, et qui a fait couler beaucoup d’encore depuis l’été 2013 (1).
A cette époque, le Vatican valide alors officiellement la traduction intégrale en Français de la Bible liturgique. Une validation restée pourtant sans effet jusqu’à présent, en ce qui concerne la manière de réciter le « Notre Père« . Les nouveaux livres liturgiques devaient par ailleurs être utilisés depuis le 5 mars dernier, mais la mise en application avait subi un nouveau report, à cause de divergences entre Rome et les conférences épiscopales francophones.
Cette modification change profondément le sens du verset en question. « Ne nous soumets pas à la tentation » laisse penser que c’est Dieu qui pousse les fidèles à commettre un péché alors que « ne nous laisse pas entrer en tentation » fait plutôt référence à un Dieu protecteur qui empêcherait les hommes de sombrer dans le péché.
Ce nouveau « Notre Père » entrera en vigueur lors du premier dimanche de l’Avent 2017. Ce qui sonnera la fin de la version telle que nous la connaissions jusqu’à présent, et qui était utilisée depuis le conseil œcuménique de 1966.
Chers visiteurs, faisant suite à notre article du 13 mars dernier, nous vous proposons aujourd’hui, l’enregistrement complet de la,veillée de prière et de témoignage qui s’est déroulée à Notre Dame de Paris le 24 mars, enregistrée par KTO TV.
Le deuxième pèlerinage de carême, pour être avec Jésus dans les sanctuaires de la Passion à Jérusalem, a fait une étape à Gethsémani.
Gethsémani est indiqué par les évangélistes Matthieu et Marc comme le lieu où débuta véritablement le drame de la Passion du Seigneur : dans la prière du Christ émerge la fragilité humaine, que la tristesse et l’angoisse expriment à ce moment précis.
Aux disciples endormis, Jésus rappela de prier pour “ne pas tomber en tentation”. Cet enseignement est également contenu dans la prière du “Notre Père”, afin que le Père n’abandonne pas ses enfants au moment des tentations, mais leur donne la force de les dépasser.
L’Evangéliste Matthieu rapporte le salut de Judas, suivi de son baiser : il s’agissait d’une forme habituelle de salut chez les populations orientales et indiquait un étroit rapport d’amitié.
Au cours de ce pèlerinage, les frères gardiens de la Basilique, ainsi que plusieurs prêtres et des chrétiens locaux se sont réunis pour une célébration eucharistique.
Dieu existe-t-il ? Qui ne s’est un jour posé cette question ?
Voici la réponse apportée par Marilyn ADAMSON, en six arguments simples et directs qui sous-tendent la foi en un Dieu présent et réel.
Marilyn ADAMSON est membre du personnel de «Campus Crusade for Christ ». Elle dirige des campagnes de presse écrite et un site Web conçu pour les étudiants, www.EveryStudent.com, pour les aider à comprendre qui est Dieu et ce que cela pourrait être de le connaître.
Dieu existe-t-il ?
1- La complexité de notre planète tend à démontrer un concepteur qui a non seulement créé notre univers, mais qui continue à le maintenir en équilibre aujourd’hui.
2- L’univers a bien commencé un jour ; mais quelle en a été la cause ?
3- L’univers fonctionne selon des lois uniformes de la nature. Pourquoi ce système fonctionne-t-il ainsi ?
4- Le code ADN informe et programme le comportement des cellules.
5- Nous savons que Dieu existe car il nous cherche. Il est constamment en train d’initier le contact avec nous et de nous attirer à lui.
6- Contrairement à tout autre révélation de Dieu, Jésus-Christ est l’image la plus saisissante et limpide de Dieu qui se révèle lui-même à nous.
Pour connaitre le développement des arguments de M. ADAMSON, cliquer sur le lien suivant :
Très croyant, Olivier Giroud vient d’évoquer sa foi dans les colonnes de L’Equipe Magazine. L’attaquant des Bleus a ainsi indiqué s’être même fait tatouer sur son bras une inscription biblique.
Le footballeur, avait déjà raconté son quotidien pendant l’Euro et évoqué sa foi chrétienne. Ainsi avait-il révélé en toute simplicité que, pendant le tournoi, son livre de chevet s’intitulait « Un moment avec Jésus », écrit par Sarah Young, auteur américaine membre de l’Église presbytérienne, une lecture qui le mettait alors « de bonne humeur ».
Sa foi, il vient à nouveau de l’exprimer, ce samedi 25 mars, dans les colonnes de L’Equipe Magazine : « Il m’arrive de prier en plein match. Parfois, tout ne va pas comme tu voudrais, tu sollicites l’aide de Jésus. Ça me fait du bien pour me reconcentrer, me focaliser sur l’essentiel. Lui parler me permet de faire le vide. Ça ne dure que quelques secondes, mais ça m’aide à évacuer ma frustration », a ainsi expliqué l’attaquant, auteur d’un doublé avec l’équipe de France, face au Luxembourg.
Le footballeur a même choisi de se faire tatouer sur son bras le premier verset du Psaume 23 en latin : « Dominus Regit Me Et Nihil Mihi Deerit » (« Le Seigneur est mon berger, Rien ne saurait me manquer »). « J’ai grandi avec les valeurs chrétiennes et je me suis toujours senti en sécurité en m’y conformant. Ces mots gravés sur mon bras me rassurent, je sais que si j’ai besoin de quoi que ce soit, d’une aide, je peux prier », a ainsi avancé le sportif qui arbore également une croix au bras gauche.
Une pièce d’un euro et un billet de 50 euros se présentent devant saint Pierre. La pièce demande, implorante : « S’il-vous-plaît puis-je entrer ? – Mais bien sûr, ma fille, entre donc. – Et moi, saint Pierre, puis-je également entrer ? » demanda le billet. – « Oh toi, rétorque le saint, bon, hum, hum, allez, oui, tu peux entrer mais je ne peux pas dire que l’on t’ait beaucoup vu à la messe durant ta courte vie ! »
Cher visiteur, ce dimanche, nous pouvons voir les prêtres célébrer la messe vêtus d’une chasuble rose. Mais pourquoi le rose ?
L’occasion est à ne pas rater, car elle ne revient que deux fois dans l’année. La deuxième étant le 3ème dimanche de l’Avent.
Dans les deux cas, l’Eglise fait entrevoir la joie qui se prépare : la Nativité, et la Résurrection du Christ. Le rose est la couleur de l’aurore: dans le désert à cet instant, la nuit noire enveloppe encore tout mais à l’horizon une couleur rosée qui se répand annonce la venue d’une lumière éblouissante !
« Soyez dans la joie ! »
La joie, gaudete, est d’ailleurs le premier mot de l’introït de ce 3e dimanche de l’Avent : « Gaudete, in Domino semper : iterum dico, gaudete. Dominus enim prope est ». Ce qui signifie : « Soyez dans la joie du Seigneur, soyez dans la joie, le Seigneur est proche».
En ces jours-là, le Seigneur dit à Samuel : « Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars ! Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem, car j’ai vu parmi ses fils mon roi. » Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit : « Sûrement, c’est lui le messie, lui qui recevra l’onction du Seigneur ! » Mais le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l’ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. » Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils, et Samuel lui dit : « Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. » Alors Samuel dit à Jessé : « N’as-tu pas d’autres garçons ? » Jessé répondit : « Il reste encore le plus jeune, il est en train de garder le troupeau. » Alors Samuel dit à Jessé : « Envoie-le chercher : nous ne nous mettrons pas à table tant qu’il ne sera pas arrivé. » Jessé le fit donc venir : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau. Le Seigneur dit alors : « Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! » Samuel prit la corne pleine d’huile, et lui donna l’onction au milieu de ses frères. L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là.
–Parole du Seigneur–
(Pour visionner les commentaires de Marie Noëlle THABUT, rendez vous à la fin des lectures)
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PSAUME
Psaume 23(22),(1-2ab.2c-3.4.5.6.)
Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.
(Pour visionner les commentaires de Marie Noëlle THABUT, rendez vous à la fin des lectures)
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2ème LECTURE
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens (5,8-14).
Frères, autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière – or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité – et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur. Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt. Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler. Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière, et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.
–Parole du Seigneur–
(Pour visionner les commentaires de Marie Noëlle THABUT, rendez vous à la fin des lectures)
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EVANGILE
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (9,1-41).
En ce temps-là, en sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme aveugle de naissance. Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui. Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler. Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait. Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? » Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. » Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? » Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : “Va à Siloé et lave-toi.” J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. » Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. » On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle. Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. » Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés. Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. » Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? » Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle. Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. » Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ. Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! » Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. » Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. » Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? » Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’ave z pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? » Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples. Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. » L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux. Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce. Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance. Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors. Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? » Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je crois en lui ? » Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. » Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui. Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. » Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? » Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure. »
–Acclamons la parole de Dieu–
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COMMENTAIRES DE MARIE NOËLLE THABUT
1ère LECTURE
PSAUME
2ème LECTURE
EVANGILE
BON 4ème DIMANCHE DE CARÊME
"N'ayez pas peur de devenir les citoyens du numérique" (Pape François)