Aujourd’hui, nous vous proposons une nouvelle rubrique, PLUME ET FOI, pour vous informer des nouvelles parutions littéraires ayant trait à la Foi, à la religion.
Ainsi, pour débuter cette première nouvelle rubrique, nous vous proposons deux ouvrages :
« Notre Père« , de Jocelyn DORVAULT
« La vengeance du Pardon« , de Eric Emmanuel SCHMITT
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Notre Père (Pour ne plus rabâcher)
Jocelyn Dorvault (Editions du Cerf)
Est-il prière que nous connaissons mieux que le Notre Père ? Récité dans toutes les liturgies, dit et redit à l’intime de notre rencontre avec Dieu, appris par cœur, il est souvent débité comme une rengaine.
Ce petit livre nous invite à redonner sens, pour aujourd’hui, à ses formulations anciennes.
Nous y découvrons, pas à pas, comment les différentes demandes que nous faisons à Dieu nous engagent aussi et parlent, finalement, tout autant de nous que de Lui.
Un commentaire passionnant et enrichissant du Notre Père dans sa nouvelle traduction.
Ce recueil composé de 4 nouvelles traite, comme l’indique le titre, du pardon.
La pardon, c’est refuser la vengeance (oxymore bien trouvée au passage). Réussir à pardonner est un acte difficile auquel nous ne sommes pas égaux. Et c’est à travers des histoires bien distinctes qu’Eric-Emmanuel Schmitt nous démontre que le pardon n’est pas qu’une notion religieuse.
Réunis en assemblée plénière de printemps, à Lourdes, les évêques de France ont validé la nouvelle version du « Notre Père« .
Les changements apportés entreront officiellement en vigueur le 3 décembre prochain. Alors que l’Eglise protestante unie de France (EPUdF) avait validé les évolutions lors de son dernier synode national, au printemps 2016.
Concrètement, il n’y a pas de grands changements et une seule phrase change. Celle du sixième et avant-dernier verset du « Notre Père« . Ce dernier est modifié de « ne nous soumets pas à la tentation » en « ne nous laisse pas entrer en tentation« . Une nuance de taille, et qui a fait couler beaucoup d’encore depuis l’été 2013 (1).
A cette époque, le Vatican valide alors officiellement la traduction intégrale en Français de la Bible liturgique. Une validation restée pourtant sans effet jusqu’à présent, en ce qui concerne la manière de réciter le « Notre Père« . Les nouveaux livres liturgiques devaient par ailleurs être utilisés depuis le 5 mars dernier, mais la mise en application avait subi un nouveau report, à cause de divergences entre Rome et les conférences épiscopales francophones.
Cette modification change profondément le sens du verset en question. « Ne nous soumets pas à la tentation » laisse penser que c’est Dieu qui pousse les fidèles à commettre un péché alors que « ne nous laisse pas entrer en tentation » fait plutôt référence à un Dieu protecteur qui empêcherait les hommes de sombrer dans le péché.
Ce nouveau « Notre Père » entrera en vigueur lors du premier dimanche de l’Avent 2017. Ce qui sonnera la fin de la version telle que nous la connaissions jusqu’à présent, et qui était utilisée depuis le conseil œcuménique de 1966.