PETIT SOURIRE DOMINICAL

Le prêtre et les deux larrons

Un vieux prêtre était sur son lit de mort. Il envoya un message à son médecin et à son avocat, tous les deux membres de son église, pour qu’ils viennent à sa maison. Quand ils arrivèrent, ils allèrent rapidement dans sa chambre et alors qu’ils entraient, le religieux leur fit signe de s’asseoir de chaque côté de son lit. Il leur prit alors les mains et sourit en fixant le plafond.

Pendant  un moment, personne ne dit rien. Le médecin et l’avocat furent tous deux touchés et flattés que le prêtre leur demande d’être avec lui pendant ses derniers moments, mais ils étaient surpris qu’il ne leur ait jamais donné aucun signe de sa considération. Ils se souvenaient tous deux de ses nombreux sermons interminables et inconfortables au sujet de l’avarice, de la convoitise et de l’envie qui les faisaient se tortiller sur leurs chaises. Finalement, le médecin demanda « Père, pourquoi nous avez-vous demandé de venir ? » Le vieux prêtre ramassa ses dernières forces et dit d’une faible voix : « Jésus est mort entre deux brigands… et c’est de cette manière que je veux partir. »

 



HOMÉLIE DOMINICALE

Dimanche 30 avril 2017

Troisième dimanche du temps de Pâques

« L’Amour ouvre les yeux »

Mis en ligne par Serge Lefebvre sur http://francoisassise.homestead.com

 Luc décrit la vie de la première communauté chrétienne qui poursuit ses occupations ordinaires après la mort et la résurrection de Jésus.  Le récit de Luc met en scène deux disciples : Cléophas et un autre qui est anonyme. Ce dernier nous représente toutes et tous, nous les chrétiens de tous les temps. Les disciples d’Emmaüs sont écrasés par la tristesse. Celui en qui ils avaient placé leur espérance a été mis à mort. Aux moments de découragement, souvent nos yeux se ferment et au lieu de laisser entrer la lumière, ils la coupent. Ainsi le cœur de ces disciples est tellement lourd que même la nouvelle de la résurrection de Jésus, apportée par quelques femmes du groupe, n’a pas suffi pour les relever. Il a fallu du temps aux premiers chrétiens pour réaliser que Jésus ressuscité n’est un homme réanimé. Il vit selon l’Esprit. Les disciples d’Emmaüs n’ont pas reconnu leur maître Jésus, trop occupés à vivre et à être dans le deuil. Ils ont pris du temps à comprendre que Jésus qui risquait sa vie et sa foi, que celui qui s’engageait quoi qu’il en coûte pour révéler le vrai visage de Dieu et de l’humain, ce Jésus crucifié était ressuscité. Son chemin qui semblait déboucher sur la mort était en réalité le chemin de la vie.  Luc ne raconte donc pas un miracle, mais plutôt un événement qui réjouit l’esprit et réchauffe le cœur.

Les disciples d’Emmaüs accueillent l’étranger à leur table. C’est le partage du pain qui leur permet de reconnaître vraiment Jésus. Leurs yeux s’ouvrirent, ils le reconnurent, et il disparut à leurs regards.  L’étranger reprend son visage d’étranger. C’est une expérience de foi qu’il faut refaire sans cesse. Jésus se révèle à celles et ceux qui, comme les disciples d’Emmaüs, acceptent de se mettre en route et se laissent brûler le cœur au feu de la Parole. Luc nous dit qu’à l’instant même, ils se levèrent. Autrement dit, ils ressuscitèrent. Alors qu’ils étaient partis de Jérusalem tout tristes le matin même,  ils y reviennent en toute hâte. Les deux heures de marche ne leur font pas peur, ils ont remplacé leurs semelles de plomb par des ailes de l’espérance retrouvée. Ils veulent témoigner auprès des apôtres et de leurs compagnons ce qu’ils ont vécu.  C’est une invitation à nous lever nous aussi, à ressusciter, à suivre le chemin de Jésus et de ses disciples. Nous devons nous lever et marcher dans la confiance que Jésus ressuscité marche à nos côtés. Sur nos chemins de déception, de tristesse et d’angoisse, nous avons toutes et tous besoin d’espérance. Jésus ressuscité vient nous rejoindre à travers ces femmes et ces hommes qui se sont laissés brûler le cœur au feu de sa Parole et qui l’ont reconnu à la fraction et au partage du pain.

Emmaüs se situe partout là où nous vivons.  Prenons exemple sur Pierre, dont nous avons entendu le discours de Pentecôte dans la première lecture. Alors qu’il avait d’abord renié Jésus au moment de sa passion,  il a ensuite eu le courage de témoigner de lui jusqu’à lui donner sa vie. Dans sa lettre, Pierre s’adresse à des païens convertis dans l’actuelle Turquie. Pendant des siècles, les prophètes avaient annoncé la venue du messie. Au fil du temps, ils ont précisé son portrait. Le messie ne sera pas un monarque puissant, mais un serviteur.  Ainsi, vivre dans la crainte de Dieu comme dit Pierre, ce n’est pas vivre dans la peur. Il s’agit du souci de ne pas déplaire à Dieu. Dieu nous traite en fils et filles responsables qui agissent par amour et non par contrainte.  La crainte de Dieu dans laquelle Pierre nous invite à vivre est donc bien autre chose que de la terreur, c’est une relation d’amour. Regardons les autres comme Dieu les regarde. Acceptons d’écouter Jésus, de risquer sa vie pour devenir comme lui libre devant tous les pouvoirs. Ne laissons surgir dans nos cœurs aucune trace d’aigreur envers quiconque.

Jésus déjà avait fait passer Marthe de la foi à la résurrection des morts à la fin des temps, à la foi dans celui qui est la Résurrection et la Vie. Voilà qui change totalement le contenu de notre foi en Dieu qui a ressuscité Jésus et l’a associé dans sa gloire. Ce qu’il a fait pour Jésus, il le fera pour chacun de nous. Nous sommes loin d’une vie sans aucun but si nous savons pardonner, dialoguer et construire.  C’est cela créer des liens, prendre le temps d’écouter, de dialoguer et de marcher avec l’autre, organiser des espaces de convivialité et de fraternité. C’est ainsi que la Parole de Dieu peut toucher les cœurs et faire des miracles dans la vie de chacun. Paradoxalement, dans les moments de nuits et de ténèbres, il semble que quelqu’un quelque part s’occupe de nous.

L’Évangile d’aujourd’hui nous rappelle que chaque fois que, dans un moment de doute et d’épreuve, nous avons le courage de dire : je pensais que c’était lui, chaque fois, Jésus est là. Il marche à nos côtés sur notre chemin et il réchauffe nos cœurs. Il est l’un d’entre nous. Il est ce que chacun de nous doit être pour l’autre.

Il faut garder les yeux ouverts. Jésus ressuscité ne peut se voir qu’avec le cœur.



NOUVELLES HEBDOMADAIRES DE TERRE SAINTE

Chers visiteurs, en ce troisième dimanche de Pâques, nous proposons la revue de la semaine écoulée en Terre Sainte. Revue préparée pour nous par:

Terra Média Center

Au sommaire:

  • LA FÊTE DE LA DIVINE MISÉRICORDE DIVINE A JÉRUSALEM
  • L’EGLISE CÉLÉBRÉ SAINT MARC L’ ÉVANGÉLISTE
  • LES PSAUMES : PRIÈRE D’ ISRAËL ET DE L’EGLISE
  • COMMÉMORATION DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN A JÉRUSALEM
  • « VOICI L’HOMME” : JÉSUS DANS L’ART JUIF ET ISRAÉLIEN



LECTURES COMMENTÉES DU DIMANCHE 30 AVRIL 2017

Troisième dimanche de Pâques

1ère LECTURE

Livre des Actes des Apôtres (2,14.22b-33).

Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, éleva la voix et leur fit cette déclaration : « Vous, Juifs, et vous tous qui résidez à Jérusalem, sachez bien ceci, prêtez l’oreille à mes paroles. Il s’agit de Jésus le Nazaréen, homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes. Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies. Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir. En effet, c’est de lui que parle David dans le psaume : ‘Je voyais le Seigneur devant moi sans relâche : il est à ma droite, je suis inébranlable. C’est pourquoi mon cœur est en fête, et ma langue exulte de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance : tu ne peux m’abandonner au séjour des morts ni laisser ton fidèle voir la corruption. Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence.’ Frères, il est permis de vous dire avec assurance, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous. Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui. Il a vu d’avance la résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi : ‘Il n’a pas été abandonné à la mort, et sa chair n’a pas vu la corruption.’ Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins. Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l’a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez. »

« Parole du Seigneur »

(Pour visionner les commentaires de Marie Noëlle Thabut, vous rendre après les textes)

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PSAUME

Psaume 16(15),1-2a.5.7-8.9-10.11.

Garde-moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge. J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu ! Seigneur, mon partage et ma coupe : de toi dépend mon sort. »

Je bénis le Seigneur qui me conseille : même la nuit mon cœur m’avertit. Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ; il est à ma droite : je suis inébranlable.

Mon cœur exulte, mon âme est en fête, ma chair elle-même repose en confiance : tu ne peux m’abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption.

Tu m’apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie ! À ta droite, éternité de délices !

(Pour visionner les commentaires de Marie Noëlle Thabut, vous rendre après les textes)

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2ème LECTURE

Première lettre de saint Pierre Apôtre 1(17-21).

Si vous invoquez comme Père celui qui juge impartialement chacun selon son œuvre, vivez donc dans la crainte de Dieu, pendant le temps où vous résidez ici-bas en étrangers. Vous le savez : ce n’est pas par des biens corruptibles, l’argent ou l’or, que vous avez été rachetés de la conduite superficielle héritée de vos pères ; mais c’est par un sang précieux, celui d’un agneau sans défaut et sans tache, le Christ. Dès avant la fondation du monde, Dieu l’avait désigné d’avance et il l’a manifesté à la fin des temps à cause de vous. C’est bien par lui que vous croyez en Dieu, qui l’a ressuscité d’entre les morts et qui lui a donné la gloire ; ainsi vous mettez votre foi et votre espérance en Dieu.

« Parole du Seigneur »

(Pour visionner les commentaires de Marie Noëlle Thabut, vous rendre après les textes)

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EVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 24,(13-35).

Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.

« Acclamons la parole de Dieu »

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COMMENTAIRES DE MARIE NÖELLE THABUT

1ère LECTURE

 

PSAUME

 

2ème LECTURE

 

EVANGILE

 

BON TROISIÈME DIMANCHE DE PÂQUES



PAPE FRANCOIS – « DEVOIR DE DÉMONTER LES IDÉES HOMICIDES ET LES IDÉOLOGIES EXTRÉMISTES »

Dieu « n’a pas besoin d’être protégé », assure le pape devant les autorités du pays

(Extrait d’un article d’ Anne Kurian pour Zenit.org)

« Nous avons le devoir de démonter les idées homicides et les idéologies extrémistes, en affirmant l’incompatibilité entre la vraie foi et la violence, entre Dieu les actes de mort », a affirmé le pape François à l’Hotel Al-Màsah du Caire, au premier jour de son voyage apostolique en Egypte, le 28 avril 2017. Devant quelque 800 représentants des institutions, du Corps diplomatique et de la société civile, il a souligné que Dieu « n’a pas besoin d’être protégé par les hommes, au contraire c’est lui qui protège les hommes »…/…

Le vrai Dieu appelle à l’amour inconditionnel…/…

« ‘Béni soit l’Égypte, mon peuple’, dit le Seigneur dans le Livre d’Isaïe (19, 25). Shukram wa tahìah misr! / Merci et vive l’Égypte ! », a conclu le pape, qui a souligné : « De grandes nations, on ne peut peu attendre ! ». Un discours acclamé par une standing ovation des dignitaires égyptiens.

Lire l’intégralité de l’article : https://fr.zenit.org/articles/egypte-le-devoir-de-demonter-les-idees-homicides-et-les-ideologies-extremistes/

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https://fr.zenit.org/

 



L’HISTOIRE DES DOMINICAINS EN TERRE MUSULMANE

L’Orient de prêcheurs

A l’occasion de la sortie de son livre, le fr. Jean-Jacques Pérennès op a donné une conférence sur l’histoire des dominicains (les frères prêcheurs) en terre musulmane.  Ces pionniers ont implanté l’Ordre dominicain dans tout l’Orient, de la Palestine au Pakistan, en passant par l’Arménie, l’Iran, l’Irak et l’Egypte. Partout s’est posée la  question de la rencontre des cultures, vécue avec plus ou moins d’harmonie selon les époques.

Le 20 mars 2017, le fr. Jean Jacques Pérennès, op, directeur de l’Ecole biblique de Jérusalem, a reçu le prix Cassià Just qui lui a été attribué par la Généralité de Catalogne pour son engagement dans le dialogue des cultures et des religions. Le fr. Jean Jacques Pérennès a souhaité associer à ce prix les dominicains de l’Institut dominicain d’études orientales du Caire (IDEO), estimant que c’est là le lieu où son action a pu dépasser sa personne et prendre une dimension institutionnelle dont on voit aujourd’hui quelques fruits, ne serait-ce que dans la visite (28 et 29 avril 2017) du pape François à l’Université d’al-Azhar, rencontre pour laquelle l’IDEO travaille depuis des années.



MESSAGE DU PAPE FRANCOIS VERS L’EGYPTE

 

« Cher peuple d’Égypte ! Al Salamò Alaikum! La paix soit avec vous ! »

(Extrait d’un article de Constance Roques pour Zenit.org)

« Je désire que cette visite soit une étreinte de consolation et d’encouragement pour tous les chrétiens du Moyen-Orient, un message d’amitié et d’estime pour tous les habitants de l’Égypte », déclare le pape François dans un message vidéo d’un peu plus de quatre minutes, transmis mardi 25 avril 2017 au peuple égyptien à l’occasion du voyage apostolique imminent en Égypte (28-29 avril).

    Message vidéo du pape François à l’Egypte, capture CTV

Le pape exprime à l’Égypte ses vœux de paix et de consolation précisant qu’il viendra « en ami, en messager de paix et en pèlerin », désirant que cette visite soit « un message de fraternité et de réconciliation pour tous les enfants d’Abraham, en particulier le monde islamique, où l’Égypte occupe une place de premier plan. » Par ailleurs, le saint Père « embrasse cordialement tous les Égyptiens,  jeunes et plus âgés, femmes et hommes, musulmans et chrétiens, riches et pauvres ».

Dans son message, le pape François « souhaite que cette visite soit aussi une contribution efficace au dialogue inter religieux avec le monde islamique et au dialogue œcuménique avec la vénérée et bien-aimée Église copte orthodoxe. » …/…

« Notre monde déchiré par la violence aveugle a besoin de paix, d’amour et de miséricorde. Il a besoin de constructeurs de ponts de paix, de dialogue, de fraternité, de justice et d’humanité ».

Voici notre traduction intégrale des paroles du pape en cliquant sur le lien suivant :

https://fr.zenit.org/articles/egypte-un-message-de-consolation-du-pape-francois/



MARATHON INTER-RELIGIEUX A ROME

Une « Via Pacis » pour favoriser la paix et le vivre-ensemble

Mme Raggi, maire de Rome, a annoncé le projet d’un « marathon interreligieux », lors d’un “Forum mondial sur les violences urbaines et l’éducation pour le vivre-ensemble et la paix”, organisé par les maires de Madrid, Manuela Carmena, et de Paris, Anne Hidalgo: « le Foro Mundial sobre Violencia Urbanas y Educacion para la Convivencia y la Paz ».


« A Rome, en septembre 2017, nous accueillerons, en collaboration avec le Vatican, la première édition d’un marathon inter-religieux qui, tout au long du trajet, traversera tous les principaux lieux de culte et s’achèvera place Saint-Pierre ». Elle précise : « Nous l’avons appelé « Via Pacis » : y participeront des athlètes du monde entier et de toutes les religions. »

« Nous voulons faire comprendre que le vivre-ensemble est possible. Et même cela peut être un moment festif.  Un nouveau pacte doit être établi avec les personnes: de l’écoute mais, pas de malentendu, le respect des règles aussi. Vivre ensemble dans un rapport de justice et de solidarité est un engagement permanent. La paix se fonde sur le respect de tous. Exclure quelqu’un signifie poser les bases de l’injustice », explique-t-elle dans cette intervention intitulée : « Que pouvons-nous faire pour la paix ? », estimant que les maires ont un rôle à jouer pour « dépasser les barrières qui parfois se créent entre un Etat et un autre » : « Justement, dit-elle, parce que nous comme plus étroitement en contact avec les personnes. Créer un réseau de villes peut favoriser des processus de paix. Ce n’est pas une entreprise à court terme, mais nous avons l’occasion de la lancer. Ensemble, en tant que communauté, nous pourrons y arriver plus vite. »

(Extrait de l’article d’ Anita Bourdin pour https://fr.zenit.org)

 

 



YASHAR, MUSULMAN IRANIEN, RENCONTRE JÉSUS LORS D’UNE EXPÉRIENCE DE MORT IMMINENTE (EMI)

Yashar vit en Iran avec toute sa famille. Il est musulman pratiquant. Mais Jésus a un plan différent pour lui.

Lors d’un accident de voiture, il vit une expérience de mort imminente (EMI). Yashar devient le témoin de son propre accident. Il se voit. Il voit des choses sombres qui l’entourent. Il voit également une lumière brillante qui lui parle. Quand elle s’approche de lui, Yashar est apaisé…/…

« Mon désir, c’est que tout le monde ait cette rencontre avec Dieu. Que tout le monde le reconnaisse. Que chacun vive comme Jésus. La sharia ne sauve pas. Elle ne peut pas nous sauver » …/…

Accédez à l’article complet en cliquant sur le lien suivant :

https://www.infochretienne.com/yashar-musulman-rencontre-jesus-lors-dune-experience-de-mort-imminente/?mc_cid=718037c5c8&mc_eid=38a59c6904



« RESURRECTIOTHERAPIE »

Mais comment font-ils ? Ceux qui ne croient en rien. Ceux qui n’ont pas la foi en un Dieu qui nous sauve (Ou, plus exactement, qui nous a déjà sauvés parce qu’Il aime chacun d’entre nous).

Comment font-ils pour survivre ? A cette grisaille humaine qui n’en finit pas. Aux longs mois que nous venons de passer et que nous subissons encore, mois de déconstruction et de déchirements politiques, d’ambitions égotiques dans notre pays, de quasi-chaos dans la moitié du reste du monde.

Qu’ont-ils pour n’être pas en désespérance ? Les antidépresseurs ? Comme les antibiotiques ils finissent par ne plus faire d’effet ! La nature ? Il est vrai que le printemps invite à la renaissance et qu’un peu de méditation pieds nus dans l’herbe peut apaiser mais, même si on la fume, l’herbe ne console pas durablement !

Alors que nous les cathos, purifiés par un bon Carême, recentrés sur l’essentiel, certains d’être aimés, sauvés, certains aussi que le monde est conduit à sa bienheureuse finalité, n’est-il pas vrai que nous rayonnons tout illuminés que nous sommes de la joie pascale ? Exemples de sereine confiance dans le Créateur et dans le Sauveur, n’avons-nous pas laissé derrière nous chagrins, inquiétudes, angoisses, tristesses, critiques, récriminations, rancœurs et conflits ? Véritables lumières dans le monde, ne sommes-nous pas ceux vers qui on va pour recevoir certitudes, consolations, joie et amour ? Nos visages tout illuminés ne sont-ils pas invitations au Christ ? Les cathos ne sont pas mieux que les autres ! dit le ronchon.

Gageons que si, au moins pendant le temps pascal. Allons, nous tous ! Décidons de rester dans la joie pascale et devenons, pour ce monde malade, christothérapeutes.

Extrait d’un texte de «Pasquin » rédigé le 22 avril 2017 dans l’ « Humeur » de http://www.hommenouveau.fr