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LES DEUX PAPES

Chers Visiteurs et Amis, hier 11 février était le 7ème anniversaire du renoncement de notre Pape émérite Benoit XVI, déclaration ressentie comme un véritable « Séisme » dans le monde.

Le site de  a consacré un intéressant article à ce sujet (cliquer sur le logo pour y accéder), et nous vous le conseillons  par ailleurs, l’excellent film de Fernando Meirelles, « Les deux Papes« , visible sur Netflix, qui retrace les mois qui ont précédés la décision de Benoit XVI. Période pendant laquelle l’ancien Pape a côtoyé et « sondé » son remplaçant potentiel, le Cardinal  Jorge Bergoglio.



TÉMOIGNAGES SUITE A LA BÉATIFICATION DES MARTYRS D’ALGÉRIE

Chers visiteurs, faisant suite à la béatification d’Oran, nous vous soumettons ce témoignage déniché pour vous sur

« Je ne suis pas venue par devoir, plutôt par élan de cœur »

Yamina Djebbar, Oranaise, musulmane

« Je suis membre – un peu irrégulière, hélas – depuis sept ans du Ribat al Salam,  » Le lien de la paix « , un groupe de dialogue créé en 1979 entre chrétiens et musulmans. Je ne suis pas venue par devoir, plutôt par élan du cœur. Il me semble important de manifester une présence, une fraternité à mes amis chrétiens, à une période où le dialogue n’est pas compris par tout le monde, comme pour conjurer la tentation du repli. Je suis interrogée par le mot de  » prochain  » dans la tradition chrétienne.

Moi, c’est le mot de  » lointain  » qui me parle : celui qui est différent de moi par sa culture ou sa religion. J’ai la chance d’avoir hérité du goût du savoir, de la littérature, de la curiosité. Ces derniers jours, j’ai échangé avec des adolescents sur cette célébration, surtout à cause de la venue du pape dont ils avaient entendu parler. Une jeune fille musulmane m’a posé une question touchante :  » Est-ce que ces religieux et religieuses auraient souhaité cette béatification ? « . Je lui ai dit que je poserai la question à leurs proches. »

(Recueilli par Anne-Bénédicte Hoffner)

Lire les autres témoignages en cliquant sur le logo

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EXPÉRIENCE MYSTIQUE ? QUESTIONS-REPONSES

« Qu’appelle t-on une expérience mystique ?« 

Question intéressante. Chers visiteurs voici une interview traitant de ce sujet et déniché pour vous sur le site LA CROIX

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L’expérience mystique est une rencontre avec Dieu d’une grande puissance, qui tombe sur le croyant sans crier gare, explique Marie-Caroline Bustarret, rédactrice en chef adjointe de la revue de spiritualité Christus.

  • Sophie de Villeneuve : Quand on parle de l’expérience mystique, on pense souvent aux stigmates, à la lévitation, à l’extase… S’agit-il seulement de ces phénomènes étonnants ?
  • M.-C. B. : Non, et heureusement. On parle beaucoup de ces phénomènes parce qu’ils provoquent une certaine fascination, parce qu’on aimerait les vivre soi-même et pouvoir ainsi toucher Dieu directement et sans avoir à passer par la foi. La question de l’expérience mystique est compliquée. En cherchant « expérience mystique » sur internet, j’ai trouvé : « Comment obtenir une expérience mystique ». L’expérience mystique ne s’obtient pas, c’est une rencontre avec le Seigneur, elle est donnée par le Seigneur. C’est ce que vivent tous les grands mystiques, Thérèse d’Avila comme Marie de l’Incarnation : une rencontre d’une grande puissance, qui leur tombe dessus sans crier gare.
  •  Une rencontre brutale et envahissante ?
  • M.-C. B. : Il est difficile de généraliser, car chaque expérience mystique est unique. Marie de l’Incarnation en a vécu plusieurs, très différentes les unes des autres. La première l’a saisie dans la rue, la plongeant dans ce qu’elle a su être le sang du Christ versé pour ses péchés, une expérience de profonde intimité avec le Seigneur. Ce fut une expérience d’union. Ensuite elle vivra des expériences de connaissance trinitaire : elle découvre ce qu’est la Trinité. Quand elle lira plus tard des traités théologiques sur la Trinité, elle dira que c’est exactement ce qu’elle a compris, d’une manière plus forte et inoubliable que par la lecture. Elle vit aussi des expériences d’union amoureuse dont elle parle comme nous parlerions d’un amour humain très fort.
  • Thérèse d’Avila a fait elle aussi le même genre d’expérience
  • M.-C. B. : Quand on lit ses écrits, on a l’impression qu’elle est en communication directe et permanente avec le Seigneur. Elle a connu des extases, des lévitations et beaucoup d’autres choses extraordinaires, mais elle dira, comme tous les grands mystiques, que l’expérience mystique n’est pas le tout de la vie intérieure.
  • C’est une expérience dont ils aiment parler ou dont ils aiment vivre, mais qui n’est pas si importante que cela
  • M.-C. B. : Ils n’aiment pas tellement en parler. Ils en parlent souvent par obéissance, parce que leur directeur spirituel le leur demande. Mais ce n’est pas le cœur de leur expérience. Jean de la Croix dit que l’expérience extraordinaire, comme la lévitation, n’est que l’étincelle de départ pour la vie intérieure. Et que quand la personne progresse dans la vie de foi, elle n’a plus besoin de ces expériences. A partir du moment où Marie de l’Incarnation arrive au Canada, elle cesse de parler d’expériences mystiques dans sa correspondance. On sent qu’une très forte union à Dieu a été façonnée par ses expériences mystiques, mais aussi par son grand désir de foi et de vie conforme au Seigneur. Elle veut donner sa vie à la suite du Christ. Ses expériences mystiques l’aident, comme un coup de pouce. Une fois qu’elle est au Canada, dans le feu de l’action, elle ne parle plus d’expériences mystiques. Pour moi, la vie intérieure est comme un tulipier de Virginie, solide, qui pousse droit vers le ciel, avec de profondes racines, dont les feuilles à l’automne prennent de jolies teintes avant de tomber puis de repousser… Il fleurit, mais ses fleurs sont discrètes, elles ne sont pas le tout de l’arbre. La vie mystique, ce sont les fleurs. La force et la puissance de l’arbre, la vie intérieure, c’est l’arbre lui-même.
  • Cela veut dire que l’on peut se passer de l’expérience mystique ? 
  • Ce qui est étonnant, c’est que ces expériences sont vécues par des personnes dont la vie active est très importance…
  • Vous avez dit que les mystiques n’aimaient pas parler de leur expérience. C’est une chose dont on ne se vante pas ?
  • Tout le monde peut-il vivre une expérience mystique ?

Accéder réponses à ces dernières questions en cliquant sur:

https://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Lexperience-mystique-2018-10-02-1700973091?&PMID=fcf06ad064ecd8bac5bcb35b64cf7b4e



ETRE JEUNE ET CATHOLIQUE DANS UN MONDE QUI NE L’EST PLUS

Chers visiteurs, à l’approche du Synode des jeunes, du 3 au 28 octobre à Rome, « La Croix » propose durant quinze jours une radiographie de la jeunesse catholique française. Aujourd’hui, Samuel Grzybowski et Amicie Pélissié du Rausas débattent de leur place et de leur rôle dans la société.

https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Etre-jeune-catholique-monde-lest-plus-2018-09-24-1200971001?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20180924&utm_campaign=newsletter__crx_alert&utm_term=1247634&PMID=fcf06ad064ecd8bac5bcb35b64cf7b4e



SUICIDE D’UN PRÊTRE – 2EME LETTRE DE MGR LEBRUN

Chers visiteurs, dès l’annonce du suicide du père Sebe, nous relayions la lettre de son supérieur hiérarchique, Mgr Dominique Lebrun. Aujourd’hui, après les éclaircissements diffusés dans les médias, nous vous proposons de prendre  connaissance la deuxième lettre de Mgr Lebrun, diffusée par 

https://i2.wp.com/www.riposte-catholique.fr/medias/2018/09/capture.jpg?ssl=1

Lire aussi l’article diffusé par  

sur le même événement tragique

https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Le-diocese-Rouen-cherche-reponses-suicide-pere-Sebe-2018-09-20-1200970250?utm_source=Newsletter&utm_medium=email&utm_content=20180922&utm_campaign=NEWSLETTER__CRX_PERSONNALISEE&PMID=fcf06ad064ecd8bac5bcb35b64cf7b4e&_ope=eyJndWlkIjoiZmNmMDZhZDA2NGVjZDhiYWM1YmNiMzViNjRjZjdiNGUifQ==



LUTTE CONTRE LE CLERICALISME

Chers visiteurs, voici cet interview sur un sujet actuel, déniché pour vous sur 

Lutte contre le cléricalisme : « Notre tête, c’est le Christ, pas un prêtre »

Propos de  Mgr Éric de Moulins-Beaufort, recueillis par Gauthier Vaillant.

Pour Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque nommé de Reims et président de la commission doctrinale de la Conférence des évêques de France, la lutte contre le cléricalisme passe nécessairement par la communion entre les baptisés, par-delà les différences de sensibilités.

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La Croix : Comment avez-vous reçu la « Lettre du pape François au peuple de Dieu » sur la question des abus dans l’Église ?

Mgr Éric de Moulins-Beaufort : Il est douloureux de constater qu’il est nécessaire que le pape écrive encore sur ce sujet. Mais je suis aussi touché par la prise de conscience des fautes de l’Église qu’exprime le pape, et par sa persévérance à travailler pour que les hommes d’Église sachent eux aussi reconnaître ce qui ne va pas, et acceptent d’opérer les changements de logiciels qui s’imposent.

Comment comprenez-vous son emploi du terme « cléricalisme », et partagez-vous son diagnostic selon lequel il constituerait le terreau favorable aux abus de toutes sortes ?

Mgr E. de M.-B. : On se rend compte aujourd’hui que le pouvoir, quel qu’il soit, peut se corrompre, et que cette corruption peut en particulier se traduire par des abus sexuels. Les révélations sur le milieu du cinéma américain en sont un exemple récent. Le pouvoir spirituel, bien qu’il puisse apparaître comme « faible » du fait qu’il ne concerne que ceux qui choisissent de lui obéir, peut aussi être corrompu. Le cléricalisme, c’est la volonté pour un groupe de gens – le plus souvent des clercs – d’encadrer les comportements dans la société de manière infantilisante. Je crois profondément que le christianisme est une religion de la liberté, mais il faut bien reconnaître que le pouvoir spirituel en son sein est parfois détourné à ces fins d’encadrement social. Et cela, il faut en sortir.

L’Église de France est-elle concernée par ce problème, où cela vise-t-il surtout d’autres parties du monde ?

Mgr E. de M.-B. : Dans un article écrit il y a quelques mois (1), j’observais que les pays où les plus gros scandales d’abus sexuels avaient éclaté, les États-Unis, l’Irlande ou l’Australie, avaient en commun d’être des pays où le catholicisme avait été, historiquement, sous la pression du protestantisme. La conséquence étant une réaction de repli autour d’une structure cléricale qui s’est alors trouvée en mesure d’exercer sur les fidèles un pouvoir démesuré. Je pensais donc la France un peu préservée. Mais force est de constater qu’en France, aussi, certains prêtres ont parfois su constituer autour d’eux de véritables microsociétés, composées de fidèles obnubilés par leur charisme… et ce sont des situations qui, bien souvent, mènent à des abus.

Comment peut-on agir concrètement pour lutter contre cette culture, ou s’en prémunir ?

Mgr E. de M.-B. : Quand le pape fait appel à l’engagement de tous, cela signifie qu’il faut accepter d’être tous membres de la même Église, par-delà les sensibilités. C’est notamment le rôle des évêques de travailler à ce que les baptisés se rencontrent sur l’essentiel, bien que l’on puisse par ailleurs vivre sa foi de manières différentes. C’est l’état d’esprit que demande saint Paul dans la lettre aux Philippiens : « Ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes » (2, 3). Il s’agit de mettre ces mots en application plutôt que de s’estimer comme les seuls vrais chrétiens. Il est très bon que des petits groupes existent, mais il faut aussi accepter de vivre dans la grande Église. Tout le monde est concerné par ce travail spirituel. À cette condition, je crois que la structure de communion de l’Église permet d’échapper au cléricalisme.

Le risque de dérive cléricale existera toujours, et il faut dire aussi que certains fidèles sont parfois à la recherche de chefs. Mais un bon prêtre n’est pas quelqu’un qui pense à la place des autres, mais qui permet à chacun d’accéder à sa propre liberté spirituelle. Notre tête, c’est le Christ, pas un prêtre, si formidable soit-il.

Article recueilli sur le lien suivant: https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Lutte-contre-clericalisme-Notre-tete-cest-Christ-pas-pretre-2018-08-29-1200964792?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook

 

 



L’ASCENSION ÉCLAIRÉ PAR LA BIBLE

Un article de Jacques Nieuviarts, bibliste. Publié pour La Croix.com

L’ Ascension est une fête qui concerne l’identité de Jésus, et celle du croyant, transformé par son adhésion au Christ.

Des chiffres et des dates

Quarante jours après Pâques, nous fêtons l’Ascension, puis quelque dix jours après, la Pentecôte. Deux grandes dates qui disent avant tout le temps de la foi. Quarante jours après Pâques, c’est le temps parfait de la naissance du disciple, le temps d’une révélation ! La fête de l’Ascension, comme celle de la Pentecôte, concerne l’identité profonde de Jésus, et celle du croyant, transformé par son adhésion à Jésus, par la proximité qui le gagne face au mystère.

Jésus dans les airs

Nous sommes probablement desservis par les magnifiques représentations que les peintres ont données de ce grand moment du mystère de la foi. …/…. Et tout laisse à penser que l’Ascension a été un départ de Jésus dans les airs. Les peintres en effet ont montré cette ascension dans son élan, et dans le mouvement d’un corps peu à peu absorbé par le nuage. Et nous pensons, inconsciemment, que Dieu est dans ce ciel-là.

C’est ignorer le parler biblique, qui ne peut situer Dieu qu’en haut, au sommet de l’univers, tandis que le lieu de la mort, et aussi celui du mal, est en bas vers le sol (relire par exemple Genèse 4, 7), ou plus bas encore pour la mort, au Shéol. La Bible désigne ainsi le pays de la mort, lieu d’obscurité et surtout de silence, tandis que la vie est mouvement, joie, parole de louange à Dieu. Oui, telle est la plus belle figure de la vie (Isaïe 38, 10-20) ! …/…

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