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POURQUOI SONNE-T-ON LES CLOCHES TROIS FOIS PAR JOUR ?

Chers Visiteurs, les « anciens » connaissent la réponse à cette question, mais nos jeunes générations le savent elles ? Pour eux, nous avons le devoir de partager cet article puisé sur le site

France catholique: ce soir, à 19h30, les évêques ont demandé aux Français de déposer une bougie à leur fenêtre, tandis que résonneront les cloches en l’honneur de l’Annonciation.

L’origine de la sonnerie de l’Angélus – et de l’Angélus lui-même – se perd dans les siècles. Depuis le XIIIe siècle au moins, le peuple chrétien était localement encouragé à réciter trois Ave lorsque retentissaient les cloches des complies, dernière prière du jour. Ces prières à la Vierge se seraient ensuite étendues au prières du  matin, annoncées par les cloches des monastères. 

Eglise St Etienne – Boulay

Se greffe parfois à l’Angélus la demande du pape Calixte III qui, en 1456, demanda à ce que les cloches retentissent trois fois par jour pour accompagner trois Pater et un Ave que devaient réciter les catholiques, alors que l’Empire ottoman était lancé à l’assaut de l’Europe. Un an plus tard, les cloches de l’Angélus sont mentionnées dans la littérature de l’époque. Ainsi, dans son Lais, composé en 1457, le poète François Villon raconte : « Je ouyz [j’ouis] la cloche de Sorbonne, / Qui tousjours à neuf heures sonne / Le Salut que l’Ange predit ».

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VERS UN RÉVEIL SPIRITUEL A L’EST ?

Chers Visiteurs, voici un message d’espoir déniché pour vous sur le site

Qu’attendent les Eglises occidentales pour suivre leurs sœurs des pays de l’Est ?

France-catholique.fr: « Trente ans après la chute du mur de Berlin, en 1989, l’ex-bloc soviétique est le théâtre d’un spectaculaire réveil chrétien. Mais les statistiques doivent être considérées avec prudence. Entre élan spirituel et recherche d’identité, la réalité est aussi complexe que nuancée.

© John Pole

Neuf mille lieux de culte chrétiens reconstruits en Russie au cours des dix dernières années. Des statues géantes de Jean-Paul II ou du Christ-Roi récemment érigées en Pologne, à Czestochowa et à Świebodzin. En Hongrie, un boom des écoles chrétiennes qui représentent désormais 23,4 % des établissements scolaires. Une nouvelle cathédrale dédiée à Mère Teresa consacrée à Pristina, capitale du Kosovo musulman. Et demain, peut-être, le retour d’une statue séculaire de la Vierge Marie, place de la Vieille Ville, au cœur de Prague, en République tchèque. Les symboles semblent innombrables du retour du christianisme dans l’ancien bloc de l’Est, qu’il soit de tradition orthodoxe ou catholique…/…

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DU CORAN A LA BIBLE ET A LA SCÈNE

Chers visiteurs,

agencesartistiques.com

Musulman converti au catholicisme, révélé dans de récents films à succès, Mehdi Djaadi témoigne demain soir 15 juin à Paris pour une date unique. Il accomplira ainsi sur scène son « Coming out » catholique. Une démarche courageuse, pleine de souffle et d’humour, à ne manquer sous aucun prétexte, d’autant que l’entrée est libre.

(Entrée libre. pic.twitter.com/DTganrdK0t )

Lu pour vous sur :« Coming-out ». D’emblée, le titre du spectacle de Mehdi Djaadi interpelle. Car la déclaration publique à laquelle il se livre n’est pas celle qu’exige notre époque des personnes homosexuelles. A bien des égards, elle est bien plus intempestive et, disons-le, risquée. Né musulman, ce comédien qui a rencontré le Christ en passant par la case du protestantisme, est désormais un catholique passionné. Et il a à cœur de le proclamer.../…

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HUMANISME ET CHRISTIANISME

Chers visiteurs, au lendemain du Festival de Cannes, voici un éditorial de Gérard Leclerc, déniché pour vous sur

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Le cinéaste Wim Wenders a présenté au Festival de Cannes le documentaire qu’il vient de réaliser sur le pape François. Ce converti du catholicisme au protestantisme se déclare séduit par la personnalité de celui qui a, significativement, choisi de porter le nom du poverello d’Assise. Il a donc filmé le Pape en direct, et même en gros plan, et il a été heureux de l’entendre réitérer ses appels à sortir de l’indifférence. Notre collègue Céline Rouden de La Croix fait part tout de même d’une réserve possible : « Il pourra paraître déconcertant que la foi qui sous-tend ce message et prend sa source dans les Évangiles soit peu évoquée. Sans doute parce qu’il s’agit moins pour Wim Wenders de glorifier la personne du Pape que de faire entendre un homme qui a choisi de faire de sa parole une arme contre les défis de notre temps. » Bien sûr, il s’agit du regard d’un observateur, qui a bien choisi son angle de vue, que l’on pourrait définir comme humanitaire et même humaniste. Mais ce regard légitime nous pose quand même une question importante : le christianisme est-il un simple humanisme à l’instar de l’existentialisme d’autrefois ?

Un livre [1] vient contester radicalement cette équation. Laurent Fourquet, normalien, énarque, agrégé de sciences sociales, n’a pas craint de briser les normes de la bien-pensance. Non, affirme-t-il radicalement : « Le christianisme n’est pas un humanisme. » Il s’en explique longuement dans un essai très argumenté et rigoureux, qui dynamite pas mal de certitudes quant à une civilisation qui aurait trouvé dans les droits de l’homme une sorte de consécration. N’avait-on pas annoncé la fin de l’histoire, puisque toutes les conditions de l’avènement de l’humanité progressiste semblaient réunies ?

Mais justement, objecte Laurent Fourquet, l’humanisme clôture là où le christianisme ouvre et fait éclater la satisfaction d’un monde replié sur lui-même. « Le monde du chrétien, en revanche, est le lieu de cet étrange fanatisme, dont parle Pline (aux origines du christianisme)  ; on doit comprendre par cette expression la force de ce qui ne se suffit pas, qui est ouvert à l’absolu et qui met donc en cause toutes nos limites, au nom d’une vérité vivante qui transcende le temps tout en s’incarnant dans le temps. »

N’y aurait-il pas urgence à revenir aux dimensions eschatologiques qu’avaient voulu rendre au christianisme les fondateurs de la revue Dieu vivant au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, parce qu’ils luttaient contre un christianisme dégradé qui avait perdu son caractère de foi vivante ? Mais n’est-ce pas la conviction intime du pape François, telle qu’il nous la livre dans son exhortation apostolique sur l’appel universel à la sainteté ?

« N’aie pas peur de viser plus haut, de te laisser aimer et libérer par Dieu. N’aie pas peur de te laisser guider par l’Esprit saint. La sainteté ne te rend pas moins humain, car c’est la rencontre de ta faiblesse et de la force de la grâce. Au fond, comme disait Léon Bloy, dans la vie, il n’y a qu’une tristesse, c’est de n’être pas des saints.(*)»

(*)Pape François, La joie et l’allégresse, CEF, Bayard, Cerf, Mame.