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PROCRÉATION: FAUT-IL REPOUSSER TOUTES LES LIMITES ?

Chers visiteurs pour débuter cette nouvelle semaine, nous voulons aborder un sujet grave, « la Bioéthique et la procréation artificielle » . Pour cela, bien que le sujet concerne tous le monde, nous allons nous adresser plus particulièrement aux visiteurs de la région parisienne, qui ont la chance d’être à proximité du

Accueil« Procréation : faut-il repousser toutes les limites ? »
Mardi 17 septembre à 20h
au Collège des Bernardins

« Dans quelques jours les députés débuteront l’examen du projet de loi bioéthique. Fruit d’une longue concertation à laquelle chaque citoyen a été invité à prendre part, cette loi touche à des questions fondamentales, essentielles pour notre avenir. Parmi celles-là, la recherche sur l’embryon ou l’extension de la procréation médicalement assistée.

Entre science et conscience, une soirée pour aborder les grands enjeux liés à la question complexe de la procréation.

« Procréation, faut-il repousser toutes les limites ? », un débat organisé en partenariat par RCF, La Croix et le Collège des Bernardins.

Pour plus d’information sur cette soirée et/ou pour vous inscrire, cliquer sur le logo : Accueil



BRAVANT LES INTERDITS SALAFISTES, ILS ADRESSENT LEURS VŒUX DE NOËL

Chers visiteurs, nous avons le plaisir de relayer cette information diffusée par

De nombreux musulmans ont bravé l’interdiction salafiste des vœux de Noël. Institutions, imams ou simples croyants; en France, de nombreux musulmans, en cette fin d’année 2018, ont adressé leurs vœux aux chrétiens pour Noël, bravant ainsi l’interdiction salafiste de « s’associer » à cette fête considérée comme impie.

             Jérusalem: Croissant et croix

Par lettre ou message privé, mais aussi sur les réseaux sociaux ou par communiqué, de nombreux musulmans ont adressé publiquement leurs vœux aux chrétiens à l’occasion de Noël.

Pour la troisième année consécutive, le Conseil français du culte musulman a publié un communiqué le 22 décembre pour présenter « ses meilleurs vœux de bonheur et de prospérité à l’ensemble des chrétiens de France (…) à l’occasion de la nativité ». « À l’approche de la fête de Noël, riche en belles émotions, le site d’information « Oumma.com » a lui aussi présenté « ses meilleurs vœux à tous les chrétiens, avec une pensée particulière pour ceux de France et du monde arabe ».

À Lyon, le recteur de la Grande mosquée, Kamel Kabtane, a adressé une lettre à ses « amis et frères en Dieu », leur demandant « d’élever encore plus fort vos prières afin que le souhait de paix de fraternité et d’amour que nous formulons chacun dans nos prières puisse atteindre ceux qui détiennent le pouvoir d’imposer la paix ».

Ce faisant, ces musulmans ont délibérément choisi de braver un interdit largement relayé par le courant salafiste. S’appuyant sur le Coran, sur de très nombreux hadith (parole ou gestes prêtés par la tradition au prophète de l’islam) mais aussi sur les avis de juristes classiques, ils rappellent aux musulmans l’importance de « se différencier » des mécréants (kouffar) et des associateurs ou polythéistes (mushrikin). …/…

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HUMANISME ET CHRISTIANISME

Chers visiteurs, au lendemain du Festival de Cannes, voici un éditorial de Gérard Leclerc, déniché pour vous sur

https://www.france-catholique.fr/

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Le cinéaste Wim Wenders a présenté au Festival de Cannes le documentaire qu’il vient de réaliser sur le pape François. Ce converti du catholicisme au protestantisme se déclare séduit par la personnalité de celui qui a, significativement, choisi de porter le nom du poverello d’Assise. Il a donc filmé le Pape en direct, et même en gros plan, et il a été heureux de l’entendre réitérer ses appels à sortir de l’indifférence. Notre collègue Céline Rouden de La Croix fait part tout de même d’une réserve possible : « Il pourra paraître déconcertant que la foi qui sous-tend ce message et prend sa source dans les Évangiles soit peu évoquée. Sans doute parce qu’il s’agit moins pour Wim Wenders de glorifier la personne du Pape que de faire entendre un homme qui a choisi de faire de sa parole une arme contre les défis de notre temps. » Bien sûr, il s’agit du regard d’un observateur, qui a bien choisi son angle de vue, que l’on pourrait définir comme humanitaire et même humaniste. Mais ce regard légitime nous pose quand même une question importante : le christianisme est-il un simple humanisme à l’instar de l’existentialisme d’autrefois ?

Un livre [1] vient contester radicalement cette équation. Laurent Fourquet, normalien, énarque, agrégé de sciences sociales, n’a pas craint de briser les normes de la bien-pensance. Non, affirme-t-il radicalement : « Le christianisme n’est pas un humanisme. » Il s’en explique longuement dans un essai très argumenté et rigoureux, qui dynamite pas mal de certitudes quant à une civilisation qui aurait trouvé dans les droits de l’homme une sorte de consécration. N’avait-on pas annoncé la fin de l’histoire, puisque toutes les conditions de l’avènement de l’humanité progressiste semblaient réunies ?

Mais justement, objecte Laurent Fourquet, l’humanisme clôture là où le christianisme ouvre et fait éclater la satisfaction d’un monde replié sur lui-même. « Le monde du chrétien, en revanche, est le lieu de cet étrange fanatisme, dont parle Pline (aux origines du christianisme)  ; on doit comprendre par cette expression la force de ce qui ne se suffit pas, qui est ouvert à l’absolu et qui met donc en cause toutes nos limites, au nom d’une vérité vivante qui transcende le temps tout en s’incarnant dans le temps. »

N’y aurait-il pas urgence à revenir aux dimensions eschatologiques qu’avaient voulu rendre au christianisme les fondateurs de la revue Dieu vivant au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, parce qu’ils luttaient contre un christianisme dégradé qui avait perdu son caractère de foi vivante ? Mais n’est-ce pas la conviction intime du pape François, telle qu’il nous la livre dans son exhortation apostolique sur l’appel universel à la sainteté ?

« N’aie pas peur de viser plus haut, de te laisser aimer et libérer par Dieu. N’aie pas peur de te laisser guider par l’Esprit saint. La sainteté ne te rend pas moins humain, car c’est la rencontre de ta faiblesse et de la force de la grâce. Au fond, comme disait Léon Bloy, dans la vie, il n’y a qu’une tristesse, c’est de n’être pas des saints.(*)»

(*)Pape François, La joie et l’allégresse, CEF, Bayard, Cerf, Mame.



CENTENAIRE DE FATIMA-LE PAPE APPELLE A PRIER LE ROSAIRE

(Extrait d’un article de Nicolas Senèze, La Croix )

En lien avec le centenaire de la dernière apparition de Fatima, vendredi 13 octobre, le pape a appelé mercredi à prier le Rosaire pour « la paix dans le monde ».

À la fin de l’audience générale, mercredi 11 octobre, le pape François a lancé un appel à prier le Rosaire « pour l’intention de la paix dans le monde », vendredi 13 octobre, centenaire de la dernière apparition de la Vierge, en 1917 à Fatima (Portugal).

« Puisse la prière émouvoir les cœurs les plus rebelles afin qu’ils “bannissent de leur cœur, de leurs paroles et de leurs gestes, la violence, et construisent des communautés non-violentes, qui prennent soin de la maison commune” », a demandé le Saint Père, citant son message pour lors de la Journée mondiale de la paix 2017.

Le pape François a aussi souligné que le 13 octobre est la Journée internationale de prévention des catastrophes naturelles et renouvelé son appel pour la sauvegarde de la Création « à travers un soin toujours plus attentif pour l’environnement ». « C’est pourquoi j’encourage les institutions et ceux qui ont des responsabilités publiques et sociales à promouvoir toujours plus une culture qui aie comme objectif la réduction de l’exposition aux risques et aux calamités naturelles, a insisté le pape. Les actions concrètes, nécessaires à l’étude et la défense de la maison commune, peuvent réduire progressivement les risques pour les populations plus vulnérables. »

Un peu plus tôt dans sa catéchèse, toujours sur le thème de l’espérance, le pape avait prêché sur « l’attente vigilante, l’une des dimensions de l’espérance ».

« Jésus nous appelle à ne jamais baisser la garde pour accueillir avec reconnaissance et étonnement chaque jour nouveau que Dieu nous donne, a souligné François. En effet, si nous sommes déjà sauvés par la rédemption de Jésus, nous attendons ce moment, ce “rendez-vous” où Dieu sera tout en tous. »

« Ainsi, aucune situation ne demeure complètement réfractaire à l’amour, si nous restons unis à Jésus », a insisté le pape qui a appelé à « scruter l’histoire avec confiance et espérance, dans l’attente de son retour », rejetant « la résignation », qui « n’est pas une vertu chrétienne ».

« Jésus nous recommande ainsi de l’attendre sans rester les bras croisés », a-t-il exhorté, rappelant l’invocation des premiers disciples « Viens, Seigneur Jésus » et invitant à entendre dans la prière « la voix du Seigneur nous répondre “Voici, je viens sans tarder” ».