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FAUT IL AIMER SES ENNEMIS ?

Chers Visiteurs, faut-il aimer ses ennemis ? Voici l’éditorial réservé à cette question par

L’assassinat de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, le vendredi 16 octobre, a suscité une grande émotion en France. La foi chrétienne n’offre pas de réponse simple à la violence. Seulement, elle la tient en horreur, parce qu’elle se souvient de la mort de Jésus sur la Croix. Elle ne désespère pas non plus de celui qui se laisse séduire par le mal. Comme l’écrit Mgr Dominique Lebrun dans les dernières lignes de son message publié à la suite du drame de Conflans-Sainte-Honorine : « Puissent l’assassin et ceux qui nourrissent le fanatisme trouver la lumière dans une rencontre authentique de Dieu. Jamais Dieu ne veut la mort, pas même celle du méchant. Il veut que l’humanité se détourne du Mal pour retrouver sa vocation à aimer.« 

Prier pour ses ennemis, c’est le chemin proposé par l’archevêque de Rouen pour ne pas nous laisser enfermer dans la haine ou la rancœur. S’engager dans cette voie où Jésus nous a précédés, c’est commencer à vivre de son appel contenu dans le Sermon sur la Montagne à aimer ses ennemis : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. » (Mt 5, 43-45). Un commandement difficilement audible sous le coup de la colère mais qui veut nous sauver de la spirale mortifère de la surenchère et de la vengeance.

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« L’EGLISE » EST-ELLE DÉCALÉE ?

Chers Visiteurs, le magazine

La Croix - Croire

s’appuyant sur la récente « candidature » d’Anne Soupa à l’Archevêché de Lyon, pose cette question dans son éditorial du jour: L’Eglise telle qu’elle est aujourd’hui, est-elle décalée ?

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La candidature d’Anne Soupa à l’archevêché de Lyon, jugée provocante et inappropriée par beaucoup, n’est pas une candidature guidée par le goût du pouvoir. Ni par un sentiment de supériorité. La question n’est pas de savoir si une femme peut, mieux qu’un homme, gouverner un diocèse. La question est de savoir si nous pourrons, un jour, sortir de cet imaginaire catholique dans lequel le masculin tient une place si prédominante. Certes, Jésus a lavé les pieds de ses apôtres, qui étaient des hommes. Et il a partagé avec eux le pain et le vin. Pour autant, a-t-il décidé que seuls les hommes avaient l’obligation du service ? Et que seuls les hommes pouvaient avoir accès à sa table ? Tout dans son comportement dit le contraire. Quelle femme d’ailleurs pourrait lui reprocher de les avoir reléguées à une place subalterne ? Au fil des siècles, beaucoup se sont imposées, en raison de leur amour pour lui. Leur intelligence, leur foi et leur courage ont même changé le cours de l’histoire. Aujourd’hui, alors que la société leur donne toute leur place, l’Église catholique reste en décalage. Pourquoi ? Et comment la faire bouger ? La provocation d’Anne Soupa ne nous pousse-t-elle pas à réfléchir à nos façons de concevoir la place des hommes et des femmes dans notre Église ? Antoine Nouis, théologien protestant, nous dit comment la sienne s’est libérée de cet imaginaire dominé par le masculin. Et Odile Hardy, xavière, directrice de l’Institut d’études religieuses et pastorales (IERP) de Toulouse, appelle à une vraie fraternité entre les hommes et les femmes. Ils nous poussent à réfléchir. Lisez-les

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La Croix - Croire

NdlaNe pas oublier de consulter le « site frère » parallèle où vous trouverez des informations complémentaires

 https://paroissesboulay.com/



CARÊME: QUELLE PÉNITENCE, QUEL SACRIFICE ?

Chers visiteurs, permettez nous de vous soumettre l’intéressant éditorial du jour de

« J’ai beaucoup de mal avec les notions de pénitence et de sacrifice. Comment sont-ils réparateurs pour soi et pour les autres ? » Mary est une internaute de Croire. Elle est inscrite à notre parcours de carême et c’est en suivant jour après jour l’itinéraire de la jeune Bernadette Soubirous que la question lui est venue. « Pourriez-vous m’éclairer ?« , nous demande-t-elle ? J’avoue que sa question, je me la pose aussi. Ces mots « pénitence » et « sacrifice », qui avaient cours dans des temps anciens, ont de nos jours des consonances barbares. Ils véhiculent un lot de tristesse qui ne correspond pas à notre foi. Qui oserait encore parler ainsi pour évoquer la générosité, le don de soi, que la vie chrétienne exige ? Et le Christ ne s’est-il pas donné en sacrifice pour que, justement, nous n’ayons plus à le faire ? Et pourtant, si ces mots sont passés de mode, reste le sens profond : « Mais nulle part il n’est dit que la vie chrétienne n’est pas une exigence de tous les jours ! » s’exclame le pasteur Antoine Nouis. Lisez ses explications. Et ne jetons pas si vite aux orties des notions qui, somme toute, peuvent encore nous éclairer.

Sophie de Villeneuve,

 

 



UNION LIBRE: PEUT-ON SE CONFESSER ?

Chers visiteurs, voici pour vous la réponse à une question que peuvent se poser beaucoup de couples non mariés devant l’Église. Une information de_____

« On m’a dit que, quand il vivait en concubinage, un couple chrétien ne devait pas se confesser. Pourquoi? Est ce un péché? Et que faire alors ?« 

Réponse du père Jean Luc Ragonneau, jésuite.

Votre question est directe. Permettez-moi de l’être moins dans mon essai de réponse, sinon nous risquons de nous préoccuper que d’un permis ou d’un défendu et de ne réduire votre question qu’à sa seule dimension juridique : que dit le droit canon ?

Se confesser, dites-vous ; moi, je vous propose : vivre la réconciliation. Or, celle-ci ne se limite pas au sacrement de la réconciliation. Elle se vit dans le quotidien des jours, à travers tous les gestes ou les paroles qui peuvent être autant de signes de pardon offert et/ou accueilli. Elle se vit aussi dans l’écoute de la Parole, lue ou méditée qui peut travailler à notre conversion. Elle est tout autant proposée dans le déroulement de l’eucharistie : début de la célébration avec le rite pénitentiel ; puis avec l’écoute de la parole [la liturgie de la Parole] ; le partage du récit de l’institution qui nous rend participants de la croix et de la résurrection ; la récitation du Notre Père qui nous remet en situation de créatures devant notre Créateur ; le geste de la communion où la présence du Christ nous est signifiée sous une forme sensible… 

Comment ne pas signaler aussi le moment si important de la relecture de sa journée où il est possible de goûter ce que Dieu a donné tout au long du jour et prendre acte de notre manière de répondre qui n’a pas toujours été à la mesure de la démesure de son amour ? …

En fait qu’est-il en jeu dans ce désir de réconciliation ? N’est-ce pas notre désir de vivre avec celui dont nous percevons qu’il est le sens et la fin [faim] de notre vie ?

Pour revenir à votre question, ce serait vous induire en erreur que de vous dire qu’aux yeux de l’Église [l’institution] le concubinage n’est pas un péché. Non, c’est bien ce qu’elle pense, tout simplement parce que, pour elle, les relation sexuelles se doivent d’être vécues dans le sacrement du  mariage.  Et vivre ce lien du mariage en dehors de l’Église pourrait en effet vous fermer l’accès au sacrement de la réconciliation, de la part de telle ou telle instances.

Mais rien n’empêche – et cela me semble très important – de pouvoir vivre un dialogue pastoral avec un prêtre que vous connaissez, de réfléchir à ce que vous voulez construire seule et/ou avec votre conjoint… Dialogue qui pourrait se terminer par un temps de prière qui pourrait prendre la forme d’une bénédiction, dans laquelle le prêtre vous redirait que vous êtes aimée de Dieu et aimable devant lui, qu’Il veut votre bonheur et qu’Il vous accompagne dans votre démarche de conformation à sa volonté.

https://croire.la-croix.com/Definitions/Sacrements/Se-confesser/Union-libre-peut-on-se-confesser?&PMID=fcf06ad064ecd8bac5bcb35b64cf7b4e



30 JOURS EN TERRE SAINTE- J8

Chers visiteurs, en ce 16ème dimanche du Temps Ordinaire, voici notre rendez-vous quotidien et estival proposé par

L’étape du jour nous mène à Capharnaüm, la ville de Jésus

22 juillet, 8e étape à Capharnaüm (Galilée), ville située au nord du lac de Tibériade et dont Jésus avait fait son quartier général pour sa prédication.

Pour accéder aux textes, cliquer sur:

https://croire.la-croix.com/Definitions/Sanctuaires/Capharnaum-ville-Jesus-2018-05-29-1700942718?&PMID=fcf06ad064ecd8bac5bcb35b64cf7b4e