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« J’ai beaucoup de mal avec les notions de pénitence et de sacrifice. Comment sont-ils réparateurs pour soi et pour les autres ? » Mary est une internaute de Croire. Elle est inscrite à notre parcours de carême et c’est en suivant jour après jour l’itinéraire de la jeune Bernadette Soubirous que la question lui est venue. « Pourriez-vous m’éclairer ?« , nous demande-t-elle ? J’avoue que sa question, je me la pose aussi. Ces mots « pénitence » et « sacrifice », qui avaient cours dans des temps anciens, ont de nos jours des consonances barbares. Ils véhiculent un lot de tristesse qui ne correspond pas à notre foi. Qui oserait encore parler ainsi pour évoquer la générosité, le don de soi, que la vie chrétienne exige ? Et le Christ ne s’est-il pas donné en sacrifice pour que, justement, nous n’ayons plus à le faire ? Et pourtant, si ces mots sont passés de mode, reste le sens profond : « Mais nulle part il n’est dit que la vie chrétienne n’est pas une exigence de tous les jours ! » s’exclame le pasteur Antoine Nouis. Lisez ses explications. Et ne jetons pas si vite aux orties des notions qui, somme toute, peuvent encore nous éclairer.
Sophie de Villeneuve,
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