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COMMENT NE PAS SUCCOMBER AUX NOUVEAUX « VEAUX D’OR »

Chers visiteurs, nous vous proposons aujourd’hui cet article lié à notre temps et à ses tentations, déniché pour vous sur 

« Les idôles, du veau d’or à internet : comment ne pas succomber« 

(Rédigé par Un moine de Triors le 22 août 2018 dans Religion)

Dans sa méditation sur les commandements, le Pape en arrive au thème biblique fondamental de l’idolâtrie qui traverse la Bible d’un bout à l’autre, de la Genèse à l’Apocalypse. L’idolâtrie s’oppose à Dieu, à sa transcendance, car elle le rabaisse. Dieu s’est choisi un peuple qu’il appelle à la sainteté. L’alliance au Sinaï consacre ce peuple et devient le fondement de son unité nationale et religieuse. Mais Israël demeure, malgré ce choix divin, un peuple à la nuque raide toujours enclin à l’infidélité qui culmine dans l’épisode du veau d’or. Mais ne croyons pas que ce grave péché est réservé à Israël. Il est de tous les temps et de tous les lieux et il n’épargne pas, tant s’en faut, notre époque aux gadgets multiples qui sont tous des idoles créées par les mains de l’homme et en opposition souvent directe au Créateur. Mais pour comprendre cette fascination de l’idole ou de la futilité qui tente l’homme de tous les temps, nous devons nous replacer dans le contexte de l’épisode du veau d’or.

Cet épisode a lieu dans le désert, lieu de la précarité, de la faim et surtout de la soif. On n’y rencontre en général personne, sinon Dieu et le diable. Si Dieu se tait, un piège peut  nous surprendre : perdre patience, surtout si, comme ce fut le cas pour les Juifs, le guide rassurant disparaît. Telle fut de fait la première réaction du peuple juif après la disparition de Moïse monté sur la montagne à la demande de Yahvé. Le peuple demande alors à Aaron un Dieu visible. Cette tentation est très actuelle : pour se rassurer en face de la précarité du désert contemporain, on cherche à se faire un Dieu à sa mesure, sans aucun rapport avec la Révélation, un Dieu qui ne parle pas mais qui nous rassure. C’est l’idole qui n’est en réalité qu’une illusion et un prétexte pour se débarrasser de Dieu et s’adorer soi-même. Et les veaux d’or modernes sont nombreux de l’internet au portable en passant par tout ce qui ne dure pas mais possède un certain pouvoir de fascination sur nous. Ce n’est pas dire que ces objets soient mauvais en soi : le veau dans l’antiquité symbolisait la fécondité et l’abondance tandis que l’or représentait la richesse et le pouvoir. Mais le veau d’or devient idole quand il nous sépare de Dieu en fixant sur lui notre confiance au lieu de nous tourner vers Dieu. Comme on le voit bien dans l’Apocalypse, toute la beauté factice de « Babylone » bâtie sur la corruption et l’idolâtrie s’écroulera en une heure. Dans l’Apocalypse encore, la femme infidèle coopère avec toutes les forces du mal souvent déguisées en anges de lumière pour établir une véritable idolâtrie de l’homme sans Dieu. Le péché des origines est le même que celui de la fin : « Vous serez comme des dieux », ce que Jean-Paul II appelait la métatentation. Au contraire, l’adoration du Dieu unique et vrai, la véritable fascination qui est celle de « l’unique nécessaire » nous rend forts, même dans la faiblesse comme le souligne saint Paul.

Le Pape a donc raison de nous mettre en garde contre l’idolâtrie qui nous prendra toujours en défaut si nous regardons en arrière. Les « oignons d’Égypte » sous leurs formes modernes, peuvent tant nous fasciner et nous vaincre. Le seul remède est celui que nous offre le Pape : vivre vraiment, avec Marie l’icône de la liberté, la liberté des enfants de Dieu au service de la vérité et dans l’acceptation de notre propre faiblesse. Pour cela regardons toujours le Christ crucifié, car en Lui notre faiblesse ne sera plus malédiction mais bien rencontre avec le Père des miséricordes.

Pour accéder à l’article complet, cliquer sur: http://www.hommenouveau.fr/2610/religion/les-idoles–du-veau-d-or-a-internet—brcomment-ne-pas-succomber.htm



LECTURES DOMINICALES COMMENTEES

Dimanche 10 Juin 2018

Dixième dimanche du temps ordinaire

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1ère LECTURE

Livre de la Genèse 3,9-15.

Quand Adam eut mangé du fruit de l’arbre, le Seigneur Dieu l’appela et lui dit : « Où es-tu donc ? » L’homme répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. »

Le Seigneur reprit : « Qui donc t’a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? » L’homme répondit : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. »

Le Seigneur Dieu dit à la femme : « Qu’as-tu fait là ? » La femme répondit : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé. » Alors le Seigneur Dieu dit au serpent : « Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon. »

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PSAUME

Psaume 130(129),1-2.3-4.5-6ab.7bc-8.

Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, Seigneur, écoute mon appel ! Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière !

Si tu retiens les fautes, Seigneur Seigneur, qui subsistera ? Mais près de toi se trouve le pardon pour que l’homme te craigne.

J’espère le Seigneur de toute mon âme ; je l’espère, et j’attends sa parole. Mon âme attend le Seigneur plus qu’un veilleur ne guette l’aurore.

Oui, près du Seigneur, est l’amour ; près de lui, abonde le rachat. C’est lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes.

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2ème LECTURE

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4,13-18.5,1.

L’Écriture dit : ‘J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé.’ Et nous aussi, qui avons le même esprit de foi, nous croyons, et c’est pourquoi nous parlons.  Car, nous le savons, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus, et il nous placera près de lui avec vous. Et tout cela, c’est pour vous, afin que la grâce, plus largement répandue dans un plus grand nombre, fasse abonder l’action de grâce pour la gloire de Dieu. C’est pourquoi nous ne perdons pas courage, et même si en nous l’homme extérieur va vers sa ruine, l’homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car notre détresse du moment présent est légère par rapport au poids vraiment incomparable de gloire éternelle qu’elle produit pour nous. Et notre regard ne s’attache pas à ce qui se voit, mais à ce qui ne se voit pas ; ce qui se voit est provisoire, mais ce qui ne se voit pas est éternel. Nous le savons, en effet, même si notre corps, cette tente qui est notre demeure sur la terre, est détruit, nous avons un édifice construit par Dieu, une demeure éternelle dans les cieux qui n’est pas l’œuvre des hommes.

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EVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 3,20-35.

En ce temps-là, Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas possible de manger. Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. » Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Il est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ? Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir. Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir. Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui. Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison. Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés. Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. » Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. » Alors arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler. Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. » Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

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COMMENTAIRES DE MARIE NOËLLE THABUT

NOUS VOUS SOUHAITONS UN BON DIMANCHE



LECTURES DOMINICALES COMMENTEES

Dimanche 25 février 2018

Deuxième dimanche de Carême

1ère LECTURE

Livre de la Genèse 22,1-2.9a.10-13.15-18.

En ces jours-là, Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! » Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. » Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ; puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils. Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! » L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. » Abraham leva les yeux et vit un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.

Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham. Il déclara : « Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur : parce que tu as fait cela, parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique, je te comblerai de bénédictions, je rendrai ta descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis. Puisque tu as écouté ma voix, toutes les nations de la terre s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction par le nom de ta descendance. »

Parole du Seigneur

(Les commentaires de Marie Noëlle Thabut sont consultables après les textes)

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PSAUME

Psaume 116(115),10.15.16ac-17.18-19.

Je crois, et je parlerai, moi qui ai beaucoup souffert, Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens !

Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, moi, dont tu brisas les chaînes ? Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce, J’invoquerai le nom du Seigneur.

Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple. A l’entrée de la maison du Seigneur, au milieu de Jérusalem !

(Les commentaires de Marie Noëlle Thabut sont consultables après les textes)

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2ème LECTURE

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,31b-34.

Frères, si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ? Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Dieu est celui qui rend juste : alors, qui pourra condamner ? Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous.

Parole du Seigneur

(Les commentaires de Marie Noëlle Thabut sont consultables après les textes)

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EVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,2-10.

En ce temps-là, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus.

Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux. Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».

Acclamons la parole de Dieu

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COMMENTAIRES DE MARIE NOËLLE THABUT

NOUS VOUS SOUHAITONS UN BON DIMANCHE DE CARÊME



LECTURES DOMINICALES COMMENTEES

Dimanche 18 Février 2018

Premier dimanche de Carême

1ère LECTURE

Livre de la Genèse 9,8-15.

Dieu dit à Noé et à ses fils : « Voici que moi, j’établis mon alliance avec vous, avec votre descendance après vous, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous : les oiseaux, le bétail, toutes les bêtes de la terre, tout ce qui est sorti de l’arche. Oui, j’établis mon alliance avec vous : aucun être de chair ne sera plus détruit par les eaux du déluge, il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre.

Dieu dit encore : « Voici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à jamais : je mets mon arc au milieu des nuages, pour qu’il soit le signe de l’alliance entre moi et la terre. Lorsque je rassemblerai les nuages au-dessus de la terre, et que l’arc apparaîtra au milieu des nuages, je me souviendrai de mon alliance qui est entre moi et vous, et tous les êtres vivants : les eaux ne se changeront plus en déluge pour détruire tout être de chair. »

Parole du Seigneur

(Les commentaires de Marie Noëlle Thabut sont consultables après les textes)

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PSAUME

Psaume 25(24),4bc-5ab.6-7bc.8-9.

Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve.

Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours. Dans ton amour, ne m’oublie pas en raison de ta bonté, Seigneur.

Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin. Sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin.

(Les commentaires de Marie Noëlle Thabut sont consultables après les textes)

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2ème LECTURE

Première lettre de saint Pierre Apôtre 3,18-22.

Bien-aimés, le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit. C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité. Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau. C’était une figure du baptême qui vous sauve maintenant : le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ, lui qui est à la droite de Dieu, après s’en être allé au ciel, lui à qui sont soumis les anges, ainsi que les Souverainetés et les Puissances.

Parole du Seigneur

(Les commentaires de Marie Noëlle Thabut sont consultables après les textes)

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EVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,12-15.

Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit pousse Jésus au désert et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.

Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »

-Acclamons la parole de Dieu-

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COMMENTAIRES DE MARIE NOËLLE THABUT

 NOUS VOUS SOUHAITONS UN BON PREMIER DIMANCHE DE CARÊME



LECTURES DOMINICALES COMMENTEES

Dimanche 31 décembre 2017

Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph

1ère LECTURE

Livre de la Genèse 15,1-6.21,1-3.

En ces jours-là, la parole du Seigneur fut adressée à Abram dans une vision : « Ne crains pas, Abram ! Je suis un bouclier pour toi. Ta récompense sera très grande. » Abram répondit : « Mon Seigneur Dieu, que pourrais-tu donc me donner ? Je m’en vais sans enfant, et l’héritier de ma maison, c’est Élièzer de Damas. » Abram dit encore : « Tu ne m’as pas donné de descendance, et c’est un de mes serviteurs qui sera mon héritier. » Alors cette parole du Seigneur fut adressée à Abram : « Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais quelqu’un de ton sang. » Puis il le fit sortir et lui dit : « Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux… » Et il déclara : « Telle sera ta descendance ! » Abram eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste. Le Seigneur visita Sara comme il l’avait annoncé ; il agit pour elle comme il l’avait dit. Elle devint enceinte, et elle enfanta un fils pour Abraham dans sa vieillesse, à la date que Dieu avait fixée. Et Abraham donna un nom au fils que Sara lui avait enfanté : il l’appela Isaac (c’est-à-dire : Il rit).

-Parole du Seigneur –

(Retrouver les commentaires de Marie Noëlle Thabut après les textes)

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PSAUME

Psaume 105(104),1b-2.3-4.5-6.8-9.

Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom, annoncez parmi les peuples ses hauts faits ; chantez et jouez pour lui, redites sans fin ses merveilles.

Glorifiez-vous de son nom très saint : joie pour les cœurs qui cherchent Dieu ! Cherchez le Seigneur et sa puissance, recherchez sans trêve sa face.

Souvenez-vous des merveilles qu’il a faites, de ses prodiges, des jugements qu’il prononça. Vous, la race d’Abraham son serviteur, les fils de Jacob, qu’il a choisis.

Il s’est toujours souvenu de son alliance, parole édictée pour mille générations : promesse faite à Abraham, garantie par serment à Isaac.

(Retrouver les commentaires de Marie Noëlle Thabut après les textes)

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2ème LECTURE

Lettre aux Hébreux 11,8.11-12.17-19.

Frères, grâce à la foi, Abraham obéit à l’appel de Dieu : il partit vers un pays qu’il devait recevoir en héritage, et il partit sans savoir où il allait. Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge, fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance parce qu’elle pensait que Dieu est fidèle à ses promesses. C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort, a pu naître une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, une multitude innombrable. Grâce à la foi, quand il fut soumis à l’épreuve, Abraham offrit Isaac en sacrifice. Et il offrait le fils unique, alors qu’il avait reçu les promesses et entendu cette parole : ‘C’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom.’ Il pensait en effet que Dieu est capable même de ressusciter les morts ; c’est pourquoi son fils lui fut rendu : il y a là une préfiguration.

-Parole du Seigneur –

(Retrouver les commentaires de Marie Noëlle Thabut après les textes)

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EVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,22-40.

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. ’Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’ Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

-Acclamons la parole de Dieu-

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COMMENTAIRES DE MARIE NOËLLE THABUT

INTEGRALE

NOUS VOUS SOUHAITONS UN AGRÉABLE DIMANCHE ET UNE BONNE ANNÉE 2018



L’ASCENSION ÉCLAIRÉ PAR LA BIBLE

Un article de Jacques Nieuviarts, bibliste. Publié pour La Croix.com

L’ Ascension est une fête qui concerne l’identité de Jésus, et celle du croyant, transformé par son adhésion au Christ.

Des chiffres et des dates

Quarante jours après Pâques, nous fêtons l’Ascension, puis quelque dix jours après, la Pentecôte. Deux grandes dates qui disent avant tout le temps de la foi. Quarante jours après Pâques, c’est le temps parfait de la naissance du disciple, le temps d’une révélation ! La fête de l’Ascension, comme celle de la Pentecôte, concerne l’identité profonde de Jésus, et celle du croyant, transformé par son adhésion à Jésus, par la proximité qui le gagne face au mystère.

Jésus dans les airs

Nous sommes probablement desservis par les magnifiques représentations que les peintres ont données de ce grand moment du mystère de la foi. …/…. Et tout laisse à penser que l’Ascension a été un départ de Jésus dans les airs. Les peintres en effet ont montré cette ascension dans son élan, et dans le mouvement d’un corps peu à peu absorbé par le nuage. Et nous pensons, inconsciemment, que Dieu est dans ce ciel-là.

C’est ignorer le parler biblique, qui ne peut situer Dieu qu’en haut, au sommet de l’univers, tandis que le lieu de la mort, et aussi celui du mal, est en bas vers le sol (relire par exemple Genèse 4, 7), ou plus bas encore pour la mort, au Shéol. La Bible désigne ainsi le pays de la mort, lieu d’obscurité et surtout de silence, tandis que la vie est mouvement, joie, parole de louange à Dieu. Oui, telle est la plus belle figure de la vie (Isaïe 38, 10-20) ! …/…

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