« Promouvoir la paix dans le contexte de la violence au nom de la religion »,
C’était le thème de la 14e réunion de la Commission bilatérale des délégations du Grand rabbinat d’Israël et de la Commission du Saint-Siège pour les relations avec le judaïsme qui s’est tenue à Rome du 28 au 30 novembre 2016).
Faisant allusion à une récente déclaration de l’UNESCO et affirmant « le principe du respect universel pour les lieux saints de chaque religion », la commission a pris position avec force contre la négation politique et polémique de l’histoire biblique, exhortant toutes les nations et les religions à « respecter ce lien historique et religieux ».
Elle a aussi insisté sur l’importance d’une éducation à la paix, soulignant : « l’importance d’éduquer les nouvelles générations à promouvoir la paix et le respect réciproque. »
La commission a aussi rappelé le rôle indispensable des « guides religieux » appelés à donner « des exemples de tolérance et de respect », indiquant l’engagement des participants « à persuader le plus efficacement possible leurs propres autorités à agir de la manière la plus tolérante et humaine à l’égard des « autres » et des faibles ».
Enfin, la commission a aussi cité le discours du pape François à l’audience interreligieuse du 3 novembre dernier au Vatican:
« Que soient condamnés clairement ces comportements iniques qui profanent le nom de Dieu et polluent la recherche religieuse de l’homme. Que soient favorisées, en revanche, partout, la rencontre pacifique entre les croyants et une réelle liberté religieuse. »
Le communiqué conjoint intitulé « La paix au nom de la religion » publié à l’issue de ces échanges, peut être lu en intégralité sur :