L’AME EST IMMORTELLE

Des physiciens apportent la preuve que l’âme est immortelle et qu’elle subsiste après la mort.

2016_11_27_ame-et-immortelleLa possibilité de la vie après la mort est un des plus grand mystères de l’humanité. Des scientifiques ont maintenant la certitude que la conscience ne meurt pas. La physique quantique expliquerait la possibilité que la conscience puisse vivre au-delà de la mort du corps. La conscience serait une somme d’informations stockée à un niveau quantique dans des microtubules.

 Le physicien britannique Roger PENROSE vient de présenter les conclusions d’un rapport dans lequel il affirme être en mesure de prouver que des microtubules portent des informations à l’échelle quantique et sub-atomique. Il est convaincu que lorsque le corps meurt, la conscience elle, continue à vivre…/…

 Pour Roger PENROSE, lorsqu’une personne meurt les microtubules libèrent cette information quantique dans l’univers. Si la personne est ramenée à la vie alors cette information retourne dans les microtubules. Cela expliquerait les expériences de mort imminente (ndlr : voir notre article du 16 novembre 2016) …/…

Cette découverte n’est pas une surprise pour les chrétiens. La Bible annonce depuis toujours l’immortalité de l’âme – « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme, craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne ». (Matthieu 10:28)

 Peut-être est-ce le moment de se tourner vers Jésus, avant qu’il ne soit trop tard ? – « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle, celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui ». (Jean 3:36)

Trouver l’intégralité de l’article sur : https://www.infochretienne.com/des-physiciens-apportent-la-preuve-que-lame-est-immortelle-et-quelle-subsiste-apres-la-mort/



PETITE HISTOIRE DOMINICALE

Miracle!

Sur le seuil de l’église, est assis un pauvre homme faisant l’aumône.

– A la sortie de la messe, le curé lui dit : « N’as-tu pas honte ? Il y a un mois, tu étais aveugle et aujourd’hui, te voici manchot ! »

– « Ne vous fâchez pas mon père, mais réjouissez-vous plutôt du miracle ! Il est vrai que j’étais aveugle mais, par miracle, j’ai retrouvé la vue. J’étais tellement ému et content que les bras m’en sont tombés. »



DIMANCHE 27 NOVEMBRE 2016

Premier dimanche de l’Avent

1ère LECTURE

Livre d’Isaïe (2,1-5).

Parole d’Isaïe – ce qu’il a vu au sujet de Juda et de Jérusalem. Il arrivera dans les derniers jours que la montagne de la Maison du Seigneur ne tiendra plus haut que les monts, s’élèvera au-dessus des collines. Vers elle afflueront toutes les nations et viendront des peuples nombreux. Ils diront : « Venez ! Montons à la montagne du Seigneur, à la Maison du Dieu de Jacob ! Qu’il nous enseigne ses chemins, et nous irons par ses sentiers. » Oui, la loi sortira de Sion, et de Jérusalem, la parole du Seigneur. Il sera juge entre les nations et l’arbitre de peuples nombreux. De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles. Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre. Venez, maison de Jacob ! Marchons à la lumière du Seigneur.

(Pour visionner les commentaires de Marie Noëlle THABUT, rendez vous après les lectures)

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PSAUME

Psaume 122(121),1-2.3-4ab.4cd-5.6-7.8-9.

Quelle joie quand on m’a dit : « Nous irons à la maison du Seigneur ! »

Maintenant notre marche prend fin devant tes portes, Jérusalem !

Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu’un !

C’est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur.

C’est là qu’Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur.

C’est là le siège du droit, le siège de la maison de David.

Appelez le bonheur sur Jérusalem : « Paix à ceux qui t’aiment !

Que la paix règne dans tes murs, le bonheur dans tes palais ! »

À cause de mes frères et de mes proches, je dirai : « Paix sur toi ! »

À cause de la maison du Seigneur notre Dieu, je désire ton bien.


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2ème LECTURE

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (13,11-14a).

Frères, vous le savez : c’est le moment, l’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des armes de la lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour, sans orgies ni beuveries, sans luxure ni débauches, sans rivalité ni jalousie, mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ.

(Pour visionner les commentaires de Marie Noëlle THABUT, rendez vous après les lectures)

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EVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (24,37-44).

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme. Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »

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1ère LECTURE

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PSAUME

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2ème LECTURE

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EVANGILE

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LE TEMPS DE L’AVENT – QUEL EST SON SENS ?

Cher visiteur, demain dimanche 27 novembre, nous entrerons dans le temps de l’Avent. Mais qu’est-ce que l’Avent ?

Le temps de l’Avent (du latin adventus, « venue, avènement »), s’ouvre le 4e dimanche précédant Noël. C’est la période durant laquelle les fidèles se préparent à célébrer simultanément la venue du Christ à Bethléem il y a deux mille ans, sa venue dans le cœur des hommes de tout temps et son avènement dans la gloire à la fin des temps :

« Il est venu, Il vient, Il reviendra ! ».

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Au cours de cette période les fidèles se préparent intérieurement à célébrer Noël. Noël, événement inouï, et décisif pour l’humanité, puisque Dieu s’est fait homme parmi les hommes : de sa naissance à sa mort sur la Croix, il a partagé en tout la condition humaine, à l’exception du péché.

Cette préparation de l’Avent est d’autant plus importante qu’il s’agit aussi de célébrer la venue du Christ dans le cœur des hommes de tout temps et son avènement dans la gloire à la fin des temps. Chacun est appelé à la vigilance et au changement de vie. La parole des Prophètes, qui retentit en chaque liturgie dominicale de l’Avent, redit la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur, comme le rappellent également les autres lectures de la messe.

Le début de l’Avent marque aussi l’entrée dans une nouvelle année liturgique : celle-ci commence chaque année avec ce temps de préparation à Noël, pour s’achever une année plus tard à la même période (ndlr : Il y a trois années liturgiques, et cette année nous entrons dans l’année A). L’Avent, comme l’ensemble du calendrier liturgique catholique, aide les fidèles à revivre les grands événements de la vie et de l’enseignement du Christ, en particulier de sa naissance, à Noël, à sa Résurrection à Pâques. L’Église relit et revit donc « tous ces grands événements de l’histoire du salut dans  « l’aujourd’hui  » de sa liturgie »

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PAUVRETE – RAPPORT 2016 DU SECOURS CATHOLIQUE

Le rapport 2016 du Secours Catholique-Caritas France, a été récemment diffusé. Etabli à partir de l’analyse des situations des personnes rencontrées durant l’année 2015, ce rapport nous engage à mieux écouter les voix de la pauvreté aujourd’hui en France.

Mettant en évidence un certain nombre d’évolutions importantes, de 2000 à 2015, ce document rappelle d’abord que la pauvreté ne faiblit pas. Le nombre de familles en situation de précarité avec des enfants – familles monoparentales surtout, mais pas uniquement – continue d’augmenter. Les plus pauvres d’entre elles expriment plus que d’autres des besoins d’écoute : la pauvreté n’est pas seulement matérielle et l’isolement est de plus en plus durement ressenti. De nouvelles familles, plus proches du seuil de pauvreté, n’arrivent plus à joindre les deux bouts entre maigres ressources et dépenses contraintes croissantes. Enfin, la proportion d’étrangers en situation de précarité rencontrés par le Secours Catholique augmente fortement alors que leur nombre reste quasiment stable en France. Cela confirme leur précarisation croissante dans notre pays.

L’éducation, la formation et l’emploi restent les leviers majeurs contre la pauvreté. Cependant, les emplois mal rémunérés, à horaires souvent réduits et contraints, sont trop souvent synonymes de précarité. Alors que les jeunes ont un niveau de formation de plus en plus élevé, cela ne suffit plus pour trouver un emploi. La formation professionnelle n’atteint toujours pas ceux qui en ont le plus besoin. Pour les étrangers, la difficulté à faire reconnaître et valoriser leurs diplômes freine l’intégration et l’amélioration de leurs conditions de vie…/…

Lire l’intégralité du rapport sur : http://www.secours-catholique.org/sites/scinternet/files/publications/rs15couv-bd.pdf


Pauvreté : le constat accablant du Secours… par francetvinfo



SAINT CLEMENT

Aujourd’hui, 23 novembre, est célébré Saint Clément, saint à qui est dédiée l’église de Macker (Moselle), faisant partie de la Communauté de paroisses Saint Pierre des deux Nied

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Saint Clément – Pape  de 88 à 97 et martyr († 100)

Clément naquit à Rome. Riche, instruit, ardent à chercher la vérité, il trouva dans la religion chrétienne la satisfaction entière des exigences de sa raison et des aspirations de son âme. Non seulement il se fit chrétien, mais il seconda les apôtres dans la prédication de l’Évangile ; et saint Paul, dans son épître aux Philippiens, rappelant les travaux de Clément, assure que son nom est écrit au Livre de vie. Cet attachement de Clément aux apôtres, ce zèle qu’il montra pour la foi, l’ont fait appeler par les Pères homme apostolique.

Élevé à l’épiscopat par saint Pierre, il devait être son troisième successeur, vers l’an 91. Il vit la chute et la mort de Néron, ainsi que la prise et la ruine de Jérusalem. Sous l’empereur Vespasien, Clément fut conduit au tribunal du préfet, qui demeura émerveillé de la sagesse de ses réponses ; mais la volonté de l’empereur était nette : « Que Clément sacrifie aux dieux ou soit exilé en Chersonèse (Crimée) ! » Quelle ne fut pas la joie du saint exilé, de trouver dans ce lointain pays deux mille chrétiens ! La consolation de ces chrétiens fut indicible : « Dieu, leur dit l’humble pontife, m’a fait une grâce dont je n’étais pas digne, en m’envoyant au milieu de vous partager vos couronnes. »

Les généreux confesseurs de la foi, au milieu de leurs rudes travaux, étaient souvent privés d’eau et devaient aller la chercher à une très forte distance. Plein de confiance en Dieu, Clément dit aux chrétiens : « Prions le Seigneur, qui a fait jaillir l’eau d’un rocher du désert ; il nous viendra en aide. » Il se mit donc en prière, et bientôt, levant les yeux, il aperçut sur la colline un agneau blanc comme la neige, qui de son pied droit indiquait une source d’eau vive jaillissant soudain. À partir de ce jour, les martyrs eurent de l’eau en abondance. La nouvelle de ce miracle fit une grande impression dans tout le pays, les conversions se multiplièrent, des églises se bâtirent, et quelques années plus tard le paganisme était complètement détruit. Saint Clément nous a laissé dans ses lettres le plus charmant tableau de ses missions apostoliques.

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Ce fut seulement sous Trajan, après plus de vingt ans d’exil, que le saint Pape, devenu très suspect à cause de son zèle et de ses succès, fut jeté à la mer, une ancre au cou. Les chrétiens priaient sur la plage. La mer se retira, chose inouïe, d’une lieue et demi, et le corps du martyr parut à découvert, dans une chapelle de marbre construite par les anges. Les marins ont pris saint Clément pour patron.



« MISERICORDIA ET MISERA » – PAPE FRANCOIS

« Misericordia et misera », c’est le titre de l’exhortation apostolique publiée le 21 novembre 2016, par le pape François, pour aider les baptisés à « continuer à vivre la miséricorde avec la même intensité que durant le Jubilé extraordinaire ».

« La miséricorde ne peut être une parenthèse dans la vie de l’Église, mais elle en constitue l’existence même, qui rend manifeste et tangible la vérité profonde de l’Évangile. Tout se révèle dans la miséricorde ; tout se résout dans l’amour miséricordieux du Père » écrit le pape François.

2016_11_22_misericordia-et-misera_article_largeInspiré de saint Augustin d’Hippone, le titre « Misericordia et misera » fait écho à un texte où le saint commente l’épisode de la femme adultère, désignée « misera » : « Une fois que tous ceux qui voulaient lapider la femme se furent retirés, il ne resta que deux, la misère et la miséricorde (Relicti sunt duo misera et misericordia). Cependant, le pape François a fait le choix d’inverser les mots pour signifier que la miséricorde de Dieu est première et prévenante.

Dans son exhortation, Le pape commente cet épisode évangélique dans lequel il voit une « icône » de ce que l’Eglise a vécu pendant ce jubilé, une transformation : « La miséricorde est cette action concrète de l’amour qui, en pardonnant, transforme et change la vie. »

Consultez les principaux extraits de ce document sur :

http://www.famillechretienne.fr/filinfo/abecedaire-de-la-lettre-apostolique-misericordia-et-misera-207884

Vous trouverez aussi l’intégralité du document en cliquant sur :

https://fr.zenit.org/articles/lettre-apostolique-du-pape-francois-misericordia-et-misera-texte-complet/



24 HEURES POUR DIEU

La treizième édition des « 24 heures pour Dieu » se déroulera du samedi 26 novembre au dimanche 27 novembre, au Sanctuaire Notre Dame de Bon Secours de Saint Avold. (http://24h.pour.dieu.free.fr/)

2016_11_21_nd-bonsecours-st-avoldCes « 24 heures pour Dieu » se veulent être une aide pour chacun d’entre nous. Regarder sa vie à la lumière du Christ, prendre le temps de se poser, prier, écouter, se questionner, célébrer l’eucharistie… Adorer. 24 heures pour vivre dans le mystère de la communion en nous appuyant les uns sur les autres.

 Programme:

  8h30 : Eucharistie

  9h15 : Exposition du Saint Sacrement

               Méditation devant le Saint Sacrement

12h00 : Sexte (prière du milieu du jour)

14h00 : Méditation devant le Saint Sacrement

17h00 : Vêpres (prière du soir)

18h00 : Pastorale des Jeunes

  7h30 : Laudes (prière du matin)

  9h00 : Eucharistie

A l’origine des « 24 heures pour Dieu » à Saint AVold, un groupe de réflexion composé de l’abbé Olivier RIBOULOT, Recteur de la Basilique, de l’abbé David Meyer, de l’abbé Serge Houpert, de Sœur Madeleine Obry, de Mme Marinette Peiffer et de Mr Patrick Arl, diacre et de son épouse Isabelle.



PARDON DU CARDINAL BARBARIN

Voici le texte intégral prononcé par le cardinal BARBARIN, en préambule de la Messe de réparation à l’intention des victimes de pédophilie de la part de membres du clergé. Messe célébrée le 18 novembre en la Primatiale Saint Jean de Lyon.

2016_11_21_-cardinal-barbarinFrères et sœurs,

Nous voici arrivés au terme de l’Année de la Miséricorde. Symboliquement, les portes du grand Jubilé se referment, mais la Miséricorde, elle, bien sûr, reste toujours offerte, à tous et à chacun. C’est la fin de l’année de la Miséricorde, mais ce n’est pas la fin de la Miséricorde. Elle demeure le résumé de notre foi, l’un des plus beaux noms de Dieu ; c’est le « cœur battant de l’Evangile », dit le Pape François. Comme le peuple élu et avec lui, l’Eglise a pour mission d’être une servante et d’annoncer au monde cette merveille.

« La Miséricorde n’est pas contraire à la justice… qui est un concept fondamental pour la société civile  », disait aussi le pape en lançant l’aventure spirituelle de ce Jubilé. La Miséricorde ne dispense pas de la justice, elle la suppose ! Depuis quelque temps, quand j’entends le Seigneur dire : « Ce que vous avez fait au plus petit de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mat 25, 40), je ne peux plus m’empêcher de penser aux enfants victimes des prêtres pédophiles. C’est pourquoi, de la même manière qu’après la profanation du corps du Christ on procède à une Messe de réparation, je veux célébrer aujourd’hui une Messe, en réparation de la profanation du corps vivant du Christ, en cette clôture du Jubilé de la Miséricorde.

Réveillé bien tardivement au combat contre la pédophilie et convaincu de la nécessité de protéger très fermement les enfants, notre diocèse, depuis plusieurs mois, a pris de nouvelles mesures pour l’accueil et l’écoute des victimes, pour la prévention de ce mal et la formation des futurs agents pastoraux. Il a aussi prononcé des sanctions contre les coupables. A tout cela, il manquait un volet spirituel, demandé par le Pape lui-même, vécu par les évêques le 7 novembre à Lourdes, et par nous tous, ici, ce soir. Chrétiens, nous croyons à la force de la prière. Catholiques, nous savons la puissance de la Messe. Certaines blessures semblent inguérissables et seul Jésus, le Messie Consolateur, peut réparer tant de mal et rendre la paix à tous ceux qui ont été meurtris par les crimes de la pédophilie. Aujourd’hui, nous célébrons cette Messe de réparation… pour que le Christ guérisse tout ce qui peut l’être…Nous avons plusieurs fois demandé pardon et je le ferai autant de fois qu’il faudra : pardon pour les actes criminels commis par des prêtres contre des enfants. Pardon pour les fautes des membres de notre Eglise dans la gestion de ces difficultés. Pardon pour mes prédécesseurs à cause de certaines de leurs décisions ou à cause de leur indécision. Pardon pour tous nos silences, pardon d’avoir été souvent plus soucieux de la situation et de l’avenir des prêtres coupables que de la blessure des enfants. Pardon pour toutes nos fautes, pardon pour mes propres fautes.

Ce soir, je demande pardon devant Dieu et devant tout notre diocèse, de n’avoir pas pris les devants pour enquêter comme il aurait fallu dès qu’un premier témoignage m’était parvenu, pardon de ne pas avoir sanctionné immédiatement un prêtre pour ses actes anciens, très graves et clairement indignes de son ministère, pardon de mes erreurs de gouvernance qui ont occasionné un tel scandale.

Je vais maintenant me mettre à genoux devant la croix du Seigneur, comme j’aimerais me mettre à genoux devant chacune des victimes. Certaines sont là ce soir, je les en remercie. D’autres ont choisi de ne pas venir à cette Messe. Toutes, cependant, sont présentes à notre prière et nous les déposons dans la main de Dieu. Moi, Philippe, évêque de Lyon, je demande pardon, en mon nom personnel et au nom de mon Eglise, pardon pour tant de blessures, pour tant de silences et pour tant de phrases indignes.

Et je m’engage, avec ceux qui partagent avec moi la responsabilité de notre diocèse, à tout faire pour que l’Eglise soit, dans le présent et l’avenir, « une maison sûre », comme le demande le Pape François, pour les enfants, les jeunes et leurs familles.



PETITE HISTOIRE DOMINICALE

Comprendre les femmes

Un homme plongé dans la prière se promène sur la promenade des anglais à Nice. Il s’écrie :   » Seigneur, exauce mon désir« 

Il entend la voix du Seigneur qui lui dit:  » Puisque tu as toujours marché sur mes chemins, j’exaucerai ton désir. Parle« 

L’homme demande :  » Seigneur, construis-moi un pont jusqu’en Corse pour que je puisse y aller en voiture quand j’en aurai envie« 

Le Seigneur répond:  » Ton désir est plutôt intéressé et pharaonique. Réfléchis un peu aux frais d’une telle entreprise. Combien faudra-t-il de béton, de fer ? Bien sûr, je peux le faire, mais il est difficile de justifier un tel désir. Ne voudrais tu pas en formuler un autre qui puisse plutôt aider ton prochain ?« 

L’homme réfléchit beaucoup et dit :  » Très bien Seigneur, dans ce cas, je voudrais être en mesure de comprendre les femmes. Je voudrais savoir ce qu’elles ressentent au fond de l’âme, ce qu’elles pensent vraiment lorsqu’elles répondent « rien » quand on leur demande « Qu’as-tu ? ». Je voudrais savoir comment les rendre vraiment heureuses. »

Pendant quelques minutes le Seigneur ne répond rien. Au bout d’un moment, il reprend la parole :  « Ton pont, tu le veux à deux ou à quatre voies ?« 

(ndlr: « Pardon Seigneur, c’est juste pour rire »)