Archives de catégorie : VIE DE LA COMMUNAUTE



LECTURES DOMINICALES COMMENTEES

Dimanche 8 octobre 2017

Vingt-septième dimanche du temps ordinaire

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1ère LECTURE

Livre d’Isaïe (5,1-7.)

Je veux chanter pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile. Il en retourna la terre, en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de garde et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais. Et maintenant, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, soyez donc juges entre moi et ma vigne ! Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n’ai fait ? J’attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ? Eh bien, je vais vous apprendre ce que je ferai de ma vigne : enlever sa clôture pour qu’elle soit dévorée par les animaux, ouvrir une brèche dans son mur pour qu’elle soit piétinée. J’en ferai une pente désolée ; elle ne sera ni taillée ni sarclée, il y poussera des épines et des ronces ; j’interdirai aux nuages d’y faire tomber la pluie. La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la maison d’Israël. Le plant qu’il chérissait, ce sont les hommes de Juda. Il en attendait le droit, et voici le crime ; il en attendait la justice, et voici les cris.

-Parole du Seigneur-

(Les commentaires de Marie Noëlle Thabut sont consultables après les textes)

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PSAUME

Psaume 80(79),9-10.13-14.15-16a.19-20.

La vigne que tu as prise à l’Égypte, tu la replantes en chassant des nations. Tu déblaies le sol devant elle, tu l’enracines pour qu’elle emplisse le pays.

Pourquoi as-tu percé sa clôture ? Tous les passants y grappillent en chemin ; le sanglier des forêts la ravage et les bêtes des champs la broutent.

Dieu de l’univers reviens ! Du haut des cieux, regarde et vois : visite cette vigne, protège-la, celle qu’a plantée ta main puissante.

Jamais plus nous n’irons loin de toi : fais-nous vivre et invoquer ton nom ! Seigneur, Dieu de l’univers, fais-nous revenir ; que ton visage s’éclaire, et nous serons sauvés.

(Les commentaires de Marie Noëlle Thabut sont consultables après les textes)

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2ème LECTURE

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens (4,6-9.)

Frères, ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce, pour faire connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus. Enfin, mes frères, tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d’être aimé et honoré, tout ce qui s’appelle vertu et qui mérite des éloges, tout cela, prenez-le en compte. Ce que vous avez appris et reçu, ce que vous avez vu et entendu de moi, mettez-le en pratique. Et le Dieu de la paix sera avec vous.

-Parole du Seigneur-

(Les commentaires de Marie Noëlle Thabut sont consultables après les textes)

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EVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (21,33-43.)

En ce temps-là,  Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : « Écoutez cette parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !” Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. » Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : ‘La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !’ Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits. »

Acclamons la parole de Dieu

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COMMENTAIRES DE MARIE NOËLLE THABUT

1ère LECTURE

 

PSAUME

 

2ème LECTURE

 

EVANGILE

 

NOUS VOUS SOUHAITONS UN AGRÉABLE DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE



LECTURES DOMINICALES COMMENTEES

Dimanche 1er octobre 2017

Vingt-sixième dimanche du temps ordinaire

1ère LECTURE

Livre d’Ézéchiel (18,25-28).

Et pourtant vous dites : “La conduite du Seigneur n’est pas la bonne”. Écoutez donc, fils d’Israël : est-ce ma conduite qui n’est pas la bonne ? N’est-ce pas plutôt la vôtre ? Si le juste se détourne de sa justice, commet le mal, et meurt dans cet état, c’est à cause de son mal qu’il mourra. Si le méchant se détourne de sa méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, il sauvera sa vie. Il a ouvert les yeux et s’est détourné de ses crimes. C’est certain, il vivra, il ne mourra pas.

Parole du Seigneur

(Pour consulter les commentaires de Marie Noëlle Thabut, vous rendre après les textes)

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PSAUME

Psaume 25(24),4-5ab.6-7.8-9.

Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve.

Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours. Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse ; dans ton amour, ne m’oublie pas. Il est droit, il est bon, le Seigneur,

Lui qui montre aux pécheurs le chemin. Sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin.

(Pour consulter les commentaires de Marie Noëlle Thabut, vous rendre après les textes)

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2ème LECTURE

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens (2,1-11.)

Frères, s’il est vrai que, dans le Christ, on se réconforte les uns les autres, si l’on s’encourage avec amour, si l’on est en communion dans l’Esprit, si l’on a de la tendresse et de la compassion, alors, pour que ma joie soit complète, ayez les mêmes dispositions, le même amour, les mêmes sentiments ; recherchez l’unité. Ne soyez jamais intrigants ni vaniteux, mais ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de ses propres intérêts ; pensez aussi à ceux des autres. Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus : Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père.

Parole du Seigneur

(Pour consulter les commentaires de Marie Noëlle Thabut, vous rendre après les textes)

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ÉVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (21,28-32.)

En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple :

« Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.” Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. »

Acclamons la parole de Dieu

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COMMENTAIRES DE MARIE NOËLLE THABUT

 

1ère LECTURE

 

PSAUME

 

2ème LECTURE

 

EVANGILE

NOUS VOUS SOUHAITONS UN AGRÉABLE 26ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE



DIMANCHE, CHANTONS ENSEMBLE

Chers visiteurs du Pays de Nied et d’ailleurs,

 Voici les chants retenus pour la messe du 26ème dimanche du temps ordinaire (1er octobre 2017), qui auront lieu en l’église Saint Jean de Bionville sur Nied. Nous vous souhaitons une bonne répétition et vous donnons rendez-vous dimanche prochain, pour faire de notre rassemblement, un grand moment de communion fraternelle.

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ENTREE

VENEZ DIEU NOUS APPELLE (A46-49)

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MESSE DE L’ERMITAGE (Kyrie, Gloria, Sanctus, Agnus Dei)

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ALLELUIA (I31-43 Schutz)

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COMMUNION

RECEVEZ LE CORPS DU CHRIST

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FINAL

SALVE REGINA

 

 



LECTURES DOMINICALES COMMENTÉES

24 septembre 2017

Vingt-cinquième dimanche du temps ordinaire

1ère LECTURE

Livre d’Isaïe 55,6-9.

Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver ; invoquez-le tant qu’il est proche.

Que le méchant abandonne son chemin, et l’homme perfide, ses pensées ! Qu’il revienne vers le Seigneur qui lui montrera sa miséricorde, vers notre Dieu qui est riche en pardon.

Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos chemins ne sont pas mes chemins, – oracle du Seigneur.

Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes chemins sont élevés au-dessus de vos chemins, et mes pensées, au-dessus de vos pensées.

-Parole du Seigneur-

(Visualiser les commentaires de Marie Noëlle Thabut, après les textes)

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PSAUME

Psaume 145(144),2-3.8-9.17-18.

Chaque jour je te bénirai, je louerai ton nom toujours et à jamais. Il est grand, le Seigneur, hautement loué ; à sa grandeur, il n’est pas de limite.

Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; la bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse, pour toutes ses œuvres.

Le Seigneur est juste en toutes ses voies, fidèle en tout ce qu’il fait. Il est proche de ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité.

(Visualiser les commentaires de Marie Noëlle Thabut, après les textes)

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2ème LECTURE

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 1,20c-24.27a.

Frères, soit que je vive, soit que je meure, le Christ sera glorifié dans mon corps. En effet, pour moi, vivre c’est le Christ, et mourir est un avantage. Mais si, en vivant en ce monde, j’arrive à faire un travail utile, je ne sais plus comment choisir. Je me sens pris entre les deux : je désire partir pour être avec le Christ, car c’est bien préférable ;

mais, à cause de vous, demeurer en ce monde est encore plus nécessaire. Quant à vous, ayez un comportement digne de l’Évangile du Christ.

Parole du Seigneur

(Visualiser les commentaires de Marie Noëlle Thabut, après les textes)

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EVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 20,1-16a.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?” Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.” Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.” Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !” Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?” C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

Acclamons la parole de Dieu

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COMMENTAIRES DE MARIE NOËLLE THABUT

1ère LECTURE

 

PSAUME

 

2ème LECTURE

 

EVANGILE

 

NOUS VOUS SOUHAITONS UN AGRÉABLE 25ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE



ANNONCES HEBDOMADAIRES

Chers visiteurs du Pays de Nied,

N’oubliez pas de consulter la rubrique des annonces de la semaine.

  • Préparation à la 1ère Communion
  • Préparation au Baptême,
  • Baptême
  • Intentions de messe
  • Concert à Boulay: Le 4 octobre: les Petits Chanteurs à la Croix de bois – Eglise Saint Etienne.
  • Concert à Condé-Northen: Le 8 octobre: Chorale Jubilatio – Eglise Saint Germain


HOMELIE DOMINICALE

24ème dimanche du Temps Ordinaire

17 septembre 2017

(Homélie du père Charles André Sohier, prêtre ermite )

Rancœur et colère

Nous voici en terre hélas bien familière. La rancune est une plante bien enracinée dont les fruits sont la colère et la vengeance. Griefs des gouvernants et des nations qui se traduisent en oppressions et en guerres.

Cette rage de faire payer au centuple l’offense ou le tort, parfois imaginaire d’ailleurs, habite tout autant le cœur des individus. Pour un problème de clôture, c’est la tension. Un arbre coupé suffit à ruiner des années d’amitié. Des affaires d’héritage transforment un deuil familial en affrontements destructeurs. « Il est des choses qui sont impardonnables et qu’on n’oubliera pas », disent les gens.

Deux siècles avant Jésus, le sage Ben Sirac prend le contre-pied de ces haines suicidaires. « Rancune et colère, voilà des choses abominables où le pécheur s’obstine… Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait ; alors, à ta prière, tes péchés seront remis… Pense à ta mort… ne garde pas rancune… et oublie l’erreur de ton prochain » C’est pure sagesse et c’est pure logique : si on demande à Dieu le pardon de ses péchés, il faut, en retour, agir de même à l’égard de ses frères.

C’est aussi, tout simplement une exigence de survie. Si l’humanité s’enfonce dans la spirale de la violence, des représailles et des contre-représailles, elle se retrouve très vite devant une impasse. Tant que nous subissons le mal, il n’entre pas en nous. Mais si nous le perpétrons en riposte, alors nous le laissons nous atteindre. C’est tout aussi vrai dans notre vie privée. Celui qui persiste dans le refus du pardon devient malade.

La seule manière d’arrêter le mal, c’est de désarmer, c’est de pardonner. Ceux qui pardonnent sont des êtres blessés, au plus intime d’eux-mêmes. Ce sont des victimes de coups, des conjoints bafoués dans leur amour, des parents abandonnés par leurs enfants… Longtemps, ils se sont dit qu’ils ne « pourraient jamais » pardonner. Un jour, après bien des tempêtes intérieures, ils ont pardonné. Ils ne veulent plus de mal à ceux qui leur en ont fait. Ils arrêtent à eux-mêmes la violence subie. Ils ont fait plus que donner : ils ont pardonné. Et un jour, il leur sera donné la grâce de sentir le pardon rayonner jusque dans leur sensibilité meurtrie. Ils libèrent l’avenir, alors que le passé les enfermait dans la souffrance.

« Combien de fois dois-je lui pardonner ? » Pierre croit entrer largement dans l’esprit de Jésus en proposant sept fois. Les rabbins ne proposaient-ils pas d’aller jusqu’à trois fois ? La réponse de Jésus est claire. Il n’y a pas de limites. La parabole du débiteur impitoyable nous montre combien nous sommes tous débiteurs à l’égard de Dieu. Le Père nous pardonne parce qu’il aime. De même l’homme doit pardonner à son frère sans calculer. Jésus, par là, ouvre un climat neuf dans les relations entre les personnes et les peuples : « 70 fois 7 fois » !



LECTURES DOMINICALES COMMENTEES

Dimanche 17 septembre 2017

Vingt-quatrième dimanche du temps ordinaire

1ère LECTURE

Livre de l’Ecclésiastique (27,30.28,1-7).

Rancune et colère, voilà des choses abominables où le pécheur est passé maître. Celui qui se venge éprouvera la vengeance du Seigneur ; celui-ci tiendra un compte rigoureux de ses péchés. Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait ; alors, à ta prière, tes péchés seront remis. Si un homme nourrit de la colère contre un autre homme, comment peut-il demander à Dieu la guérison ? S’il n’a pas de pitié pour un homme, son semblable, comment peut-il supplier pour ses péchés à lui ? Lui qui est un pauvre mortel, il garde rancune ; qui donc lui pardonnera ses péchés ? Pense à ton sort final et renonce à toute haine, pense à ton déclin et à ta mort, et demeure fidèle aux commandements. Pense aux commandements et ne garde pas de rancune envers le prochain, pense à l’Alliance du Très-Haut et sois indulgent pour qui ne sait pas.

Parole du Seigneur

(Pour consulter les commentaires de Marie Noëlle Thabut, rendez vous après les lectures)

PSAUME

Psaume 103(102),1-2.3-4.9-10.11-12.

Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits !

Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse.

Il n’est pas pour toujours en procès, ne maintient pas sans fin ses reproches ;il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses.

Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ; Aussi loin qu’est l’orient de l’occident, il met loin de nous nos péchés ;

(Pour consulter les commentaires de Marie Noëlle Thabut, rendez vous après les lectures)

2ème LECTURE

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 14,7-9.

En effet, aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi, dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur. Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants.

Parole du Seigneur

(Pour consulter les commentaires de Marie Noëlle Thabut, rendez vous après les lectures)

EVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (18,21-35).

En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

-Acclamons la parole de Dieu-

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COMMENTAIRES DE MARIE NOËLLE THABUT

1ère LECTURE

 

PSAUME

 

2ème LECTURE

 

EVANGILE

NOUS VOUS SOUHAITONS UN BON 24ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE



DIMANCHE, CHANTONS ENSEMBLE

Chers visiteurs du Pays de Nied et d’ailleurs,

Voici les chants retenus pour la messe du 24ème dimanche du temps ordinaire (17 septembre 2017), qui aura lieu en l’église Saint Jean aux Etangs. Nous vous souhaitons une bonne répétition et vous donnons rendez-vous dimanche prochain, pour faire de notre rassemblement, un grand moment de communion fraternelle.

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CHANT D’ENTREE

RASSEMBLES DANS TA MAISON DE LUMIÈRE (A63-74-2)

R-Rassemblés dans ta maison de lumière,

Baptisés au feu de l’Esprit,

Par Jésus nous te chantons Dieu notre Père

1-Christ est le Vivant qui nous unit,

Un même sang coule en nos veines.

Le même souffle nous habite,

L’unique Amour fait de nous des frères.

2-Christ est le Berger qui nous conduit,

Vers le bonheur mène sa route.

Nous puiserons à ses eaux vives,

C’est le Sauveur d’où jaillit la Source

3-Christ est le Seigneur de toute vie,

Qu’Il soit béni pour son Royaume.

Il nous accueille en son Eglise,

Nos cœurs sont prêts : vienne sa parole

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CHANT DE COMMUNION

POUR QUE NOS CŒURS (D308)

1- Pour que nos cœurs

Deviennent de chair,

Tu as rompu le pain

Comme un fruit de justice,

Comme un signe d’amour.

2 – Pour que nos cœurs

Deviennent de sang,

Tu as versé le vin

Comme un puits de tendresse,

Comme un signe de paix.

3 – Pour que nos cœurs

Respirent ta vie,

Tu as donné ta mort

Comme un jour qui se lève,

Comme un cri d’avenir.

4 – Pour que nos cœurs

Eclatent de vie,

Nous fêtons ta mémoire.

Tu libères ton peuple

Et tu es son chemin.

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CHANT D’ENVOI

AVE MARIA (M Parkinson-JP LECOT)

Ndlr : Nous n’avons malheureusement pas trouvé d’interprétation française de ce dernier chant.

R – Ave Maria, gratia plena,

Dominus tecum, benedicta tu.

 1 – Tu as mis au monde le sauveur de l’univers,

Jésus Christ, Fils de Dieu : bénie sois-tu, Marie !

2 – Mère de la grâce, tu accueilles tes enfants,

les petits, les pécheurs : bénie sois-tu, Marie !

3 – Mère de l’Eglise, tu étais près de la croix,

nous montrant le Sauveur : bénie sois-tu, Marie !

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NOUS SOUHAITONS UNE BONNE RÉPÉTITION ET VOUS DONNONS RENDEZ VOUS A DIMANCHE



HOMÉLIE DOMINICALE

23 ème dimanche du Temps ordinaire

Dimanche 10 septembre 2017

(Homélie du père Abbé Jean Compazieu)

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La correction fraternelle

  • Les textes bibliques de ce jour veulent nous aider à mieux vivre en Église. Ils nous parlent de la correction fraternelle qui est une composante de la vie fraternelle. Dans la première lecture, nous lisons que le prophète Ézéchiel reçoit la mission de guetteur pour la Maison d’Israël. Dieu ne lui demande pas d’espionner ni de surveiller ses proches. Il lui demande simplement d’être attentif. Le vrai guetteur veille sur les autres, en particulier sur ceux qui risquent de s’orienter vers des chemins de perdition. La mission de l’Église, notre mission, n’est pas de se sauver mais de sauver le monde.
  • Dans sa lettre aux Romains, Saint Paul nous apporte un éclairage nouveau ; il nous parle de la dette de l’amour mutuel : « L’amour ne fait rien de mal au prochain. » C’est l’amour qui doit être au cœur de nos relations humaines, que ce soit dans l’Église ou dans la société. En nous disant cela, saint Paul sait de quoi il parle : dans un premier temps, il avait eu une attitude rigide et écrasante pour les autres ; il en était venu à être un persécuteur acharné des chrétiens. Ce qui l’a sauvé, c’est la découverte de l’amour miséricordieux du Christ Sauveur. Plus un amour est grand, plus on voit ce qui l’offense.
  • Dans son Évangile, saint Mattieu nous parle de la correction fraternelle à l’intérieur de la communauté des croyants. Il nous dit ce que nous devons faire quand un chrétien a mal agi. Jésus nous enseigne que si mon frère commet une faute contre moi, s’il m’offense, je dois faire preuve de charité envers lui. Je dois lui parler personnellement en lui expliquant que ce qu’il a fait n’est pas bien. Il ne s’agit pas de le corriger ni de lui faire la morale. Le Seigneur nous envoie vers lui pour témoigner de l’amour qui est en Dieu. Notre mission n’est pas d’épier le pécheur mais de lui montrer le chemin qui peut le sauver. Et s’il ne m’écoute pas, Jésus suggère une intervention progressive, d’abord deux ou trois personnes, puis la communauté de l’Église. « S’il n’écoute pas la communauté, considère-le comme le païen et le publicain. » Non, ce n’est pas la condamnation finale qui exclut le pécheur. C’est lui qui s’est mis en dehors. Mais la communauté va tout faire pour le porter dans sa prière et le ramener à Dieu. Nous connaissons tous la parabole de la brebis perdue. L’Évangile nous dit que son maître fait tout pour la retrouver. Notre mission c’est de participer activement à cette œuvre du Seigneur. Tout cela suppose une attitude de délicatesse, de prudence, d’humilité et d’attention à l’égard de celui qui a péché. Nous devons éviter les mots qui peuvent tuer ou blesser notre frère. Quand je dis du mal, quand je dis une critique injuste, quand j’écorche mon frère avec ma langue, cela signifie que je peux tuer la réputation de l’autre. C’est vrai, les paroles peuvent tuer. Nous devons tout faire pour éviter la clameur du fait divers et le commérage de la communauté. Le but c’est d’aider la personne à se rendre compte de ce qu’elle a fait : par sa faute, elle n’a pas seulement offensé une personne. C’est toute la communauté qui est éclaboussée par le contre témoignage qu’elle a donné. Mais nous devons faire preuve d’humilité en nous rappelant que nous aussi, nous sommes tous pécheurs. Nous avons tous besoin du pardon. La correction fraternelle est un service que nous pouvons nous rendre les uns aux autres. Nous en avons tous besoin car nous aussi, nous commettons souvent des erreurs. C’est pour cette raison qu’à chaque messe, nous sommes invités à reconnaître devant le Seigneur que nous sommes pécheurs. Nous le disons avec des mots et des gestes : « Prends pitié de nous, Seigneur« . Nous ne disons pas : « prends pitié de celui qui est à côté de moi parce qu’il est pécheur » mais « prends pitié de moi« . Nous sommes tous pécheurs et nous avons tous besoin du pardon du Seigneur. Et surtout, n’oublions pas cette parole de saint Paul : « Là où le péché a abondé, la miséricorde a surabondé« . Cet Évangile se termine par un appel à nous unir dans la prière. Quand nous sommes réunis en son nom, Jésus est là. Il est présent aujourd’hui dans l’Eucharistie qui nous rassemble. Il nous rejoint pour mettre son amour en nos cœurs. C’est avec lui que nous pourrons refaire la communion qui est cassée. Et surtout, n’oublions jamais que pour gagner tous ses frères, Jésus s’est donné jusqu’au bout, jusqu’à la mort sur une croix. Alors « aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur mais écoutons la voix du Seigneur. Amen


LECTURES DOMINICALES COMMENTÉES

Vingt-troisième dimanche du temps ordinaire

Dimanche 10 septembre 2017

1ère LECTURE

Livre d’Ézéchiel (33,7-9).

La parole du Seigneur me fut adressée : « Fils d’homme, je fais de toi un guetteur pour la maison d’Israël. Lorsque tu entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part. Si je dis au méchant : “Tu vas mourir”, et que tu ne l’avertis pas, si tu ne lui dis pas d’abandonner sa conduite mauvaise, lui, le méchant, mourra de son péché, mais à toi, je demanderai compte de son sang. Au contraire, si tu avertis le méchant d’abandonner sa conduite, et qu’il ne s’en détourne pas, lui mourra de son péché, mais toi, tu auras sauvé ta vie. »

Parole du Seigneur

(Pour consulter les commentaires de Marie  Noëlle Thabut, rendez vous après les textes).

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PSAUME

Psaume 95(94),1-2.6-7ab.7d-8a.9.

Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons notre Rocher, notre salut ! Allons jusqu’à lui en rendant grâce, par nos hymnes de fête acclamons-le !

Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous, adorons le Seigneur qui nous a faits. Oui, il est notre Dieu ; nous sommes le peuple qu’il conduit.

Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ? « Ne fermez pas votre cœur comme au désert, où vos pères m’ont tenté et provoqué, et pourtant ils avaient vu mon exploit. »

(Pour consulter les commentaires de Marie  Noëlle Thabut, rendez vous après les textes).

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2ème LECTURE

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (13,8-10).

Frères, n’ayez de dette envers personne, sauf celle de l’amour mutuel, car celui qui aime les autres a pleinement accompli la Loi. La Loi dit : ‘Tu ne commettras pas d’adultère, tu ne commettras pas de meurtre, tu ne commettras pas de vol, tu ne convoiteras pas.’ Ces commandements et tous les autres se résument dans cette parole : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ L’amour ne fait rien de mal au prochain. Donc, le plein accomplissement de la Loi, c’est l’amour.
Parole du Seigneur

(Pour consulter les commentaires de Marie  Noëlle Thabut, rendez vous après les textes).

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EVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (18,15-20).

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :

« Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »

Acclamons la parole de Dieu

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COMMENTAIRES DE MARIE NOËLLE THABUT

 

1ère LECTURE

 

PSAUME

 

2ème LECTURE

 

EVANGILE

 

NOUS VOUS SOUHAITONS UN BON 23ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE