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INVESTISSONS DANS LA PAIX

Chers visiteurs, voici l’exhortation du Saint Père déniché pour vous sur 

« Investissons dans la paix, pas dans la guerre ! » C’est l’exhortation du pape François ce 11 novembre 2018, pour le centenaire de la fin de la Première guerre mondiale,

A l’angélus qu’il a présidé à midi place Saint-Pierre, le pape a évoqué cet anniversaire, citant son prédécesseur Benoît XVI qui a qualifié cette guerre de “massacre inutile”.

« Aujourd’hui à 13h30 heure italienne, sonneront les cloches dans le monde entier, y compris celles de la basilique Saint-Pierre ». « La page historique du premier conflit mondial est pour tous un avertissement sévère à rejeter la culture de la guerre et à rechercher tout moyen légitime pour mettre fin aux conflits qui aujourd’hui encore ensanglantent de nombreuses régions du monde », a-t-il poursuivi avant de regretter : « il semble que nous n’apprenions jamais ».

Et le pape d’exhorter : « Tandis que nous prions pour toutes les victimes de cette énorme tragédie, nous disons avec force : investissons dans la paix, pas dans la guerre ! »

Comme « signe emblématique » le pape a invité à prendre « celui du grand saint Martin de Tours, dont c’est aujourd’hui la mémoire : il découpa en deux son manteau pour le partager avec un pauvre. Ce geste de solidarité humaine nous indique à tous le chemin pour construire la paix ».



SAINT MARTIN DE TOURS

Chers visiteurs de la Communauté de paroisses Saint Pierre des deux Nied, ce dimanche 11 novembre, outre l’Armistice de la 1ère guerre mondiale, la paroisse de Varize fêtera aussi sont saint patron Saint Martin. Mais quelle est l’histoire de ce saint ?

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Né en 316, dans une famille d’officiers dans une province romaine de Hongrie, Saint Martin encore adolescent s’engage dans un régiment de cavalerie sous l’Empereur Constantin. Affecté près d’Amiens, c’est pendant ce service militaire,  un soir d’hiver 334 qu’un événement va bouleverser sa vie : croisant un mendiant aux portes de la ville, il coupe son manteau en deux pour en partager la moitié avec le déshérité transi de froid.

La nuit suivante, Jésus lui apparaît en rêve, vêtu de son demi-manteau et dit : « Martin, qui n’est encore que catéchumène, m’a revêtu de cet habit. » Cette vision renforce sa piété naissante et le jeune homme reçoit le baptême à l’âge de 18 ans.

Au bout de deux ans de service militaire, il estime que sa foi de chrétien lui interdit d’être soldat. Il est alors jeté en prison pour trahison, mais les Gaulois se rendent par miracle et il est aussitôt libéré de ses obligations militaires.

Saint Martin rejoint Saint Hilaire de Poitiers

Mais Martin se rend à Tour où il devient disciple de Saint Hilaire de Poitiers (13 janvier). Son statut d’ancien militaire l’empêche de devenir prêtre. Quand celui-ci est banni, il rentre quelques temps en Italie et vit un bref moment reclus sur une île déserte. A 44 ans, il s’installe sur un domaine que Saint Hilaire lui indique et Martin y créé un petit ermitage où il est rejoint par de nombreux disciples. Ce premier monastère de Gaule, est le lieu de l’activité d’évangélisation de Saint Martin pendant 10 ans.

Il voyage dans l’Ouest prêchant et évangélisant. Il est nommé évêque de Tours en 371. La légende raconte que pour se soustraire à un tel honneur, il se réfugia dans un poulailler. Mais celui-ci était plein d’oies et leurs cacardements trahissent sa présence. (Depuis par tradition, l’oie rôtie est devenu le plat traditionnel à cuisiner le jour de la Saint Martin)

L’évêque Martin entreprend de convertir les païens de Touraine et de construire des églises pour leurs cultes. Il fonde ainsi un monastère à Marmoutier, en face de Tours, où il se retire fréquemment pour chercher la quiétude et la rigueur de la vie monacale. Le saint meurt à Candes, en 397.

Saint Martin fit figure de protecteur de l’armée durant la guerre Franco-Allemande de 1870-1871. Cette figure sera renforcée à la fin de la première guerre mondiale puisque l’armistice fut conclu le jour de la Saint Martin, ce qui est interprété comme un signe de son intercession en faveur de la France.



SAINT MARTIN DE TOURS – EVÊQUE (✝ 397)

A compter de demain, vendredi 11 novembre 2015, le diocèse de Tours fêtera le 1700ème anniversaire de la naissance de saint Martin, marquant ainsi le lancement de l’année Saint Martin. En France, près de 500 églises et chapelles sont dédiées à ce saint, dont l’église de Varize faisant partie de notre communauté de paroisses.

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Les Églises d’Orient l’appellent aussi « saint Martin le Miséricordieux« . Il est né en Pannonie, l’actuelle Hongrie, sur les frontières de l’empire romain où son père était en garnison.

A 15 ans, il est soldat car la loi romaine obligeait les fils de soldats à s’enrôler dans l’armée. Il est muté en Gaule et c’est là, qu’à Amiens, il rencontre le pauvre grelottant à qui il donne son manteau et dont il apprend durant la nuit que c’est le Christ qui lui a fait cette demande. Il hésitait à devenir chrétien, il s’y décide enfin.

Il quitte l’armée pour rejoindre saint Hilaire à Poitiers. Avec lui, il fonde le premier monastère des Gaules, à Ligugé, en Poitou. C’est là qu’il sera enlevé par les habitants de Tours qui en font leur évêque. Mais l’ancien soldat devenu chrétien ne s’enfermera pas dans sa cité. Il évangélisera parcourant les campagnes jusqu’à sa mort, à Candes, sur les bords de Loire, disant: « Seigneur, s’il le faut, garde-moi en vie, car je ne refuse pas le labeur. »