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Les homélies du cardinal Bergoglio

Lire les homélies du cardinal Bergoglio et « Entrer dans le monde » du pape François grâce au « laboratoire du pontificat » que furent ses années comme archevêque de Buenos Aires. C’est ce que propose un recueil des homélies du cardinal Jorge Mario Bergoglio, présenté à Rome le 10 novembre 2016 par le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin.

L’ouvrage « Pape François, dans tes yeux est ma parole » (Papa Francesco, Nei tuoi occhi è la mia parola) publié en italien aux éditions Rizzoli, a été compilé par le père Antonio Spadaro, directeur de la revue jésuite La Civiltà Cattolica. Il contient aussi un long entretien avec l’évêque de Rome. Ce livre permet, a estimé le cardinal Parolin, d’ « entrer dans le monde » du pape, « dans son regard, dans sa façon de voir la réalité ».

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Ce volume, a-t-il expliqué, « recueille toutes les homélies, les discours et les messages de celui qui était alors Mgr Jorge Mario Bergoglio, archevêque de Buenos Aires » de 1999 à 2013. Il s’agit « d’une sorte d’œuvres complètes de son ministère épiscopal », a estimé le cardinal qui a vu cette publication comme « un hommage pour les 80 ans » du pape, le 17 décembre prochain.

Lire l’intégralité de l’article d’Anne Kurian, posté le 10 Novembre 2016, en cliquant sur le lien suivant :

https://fr.zenit.org/articles/les-homelies-du-cardinal-bergoglio-pour-entrer-dans-le-monde-du-pape-francois/



HOMELIE DU PERE XAVIER

Dimanche 28 août 2016

Vingt deuxième dimanche du Temps 0rdinaire – Année C

Mesurons nous bien l’honneur qui nous est fait de participer à l’Eucharistie ? En nous préparant pour venir à la messe dominicale et en faisant le chemin pour arriver jusqu’à l’église, avons-nous eu dans notre cœur le sentiment de venir à  ce qu’il y a de plus beau et de plus grand parmi tout ce que nous aurons à vivre pendant la semaine ?

A chaque fois que nous venons à la messe dominicale, les paroles de l’Epître aux hébreux, dans la deuxième lecture, se réalisent pour nous, en un certain sens : « Vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la ville du Dieu vivant ». Célébrer l’Eucharistie, ce n’est pas seulement se retrouver avec les paroissiens que nous connaissons et constituer avec eux une assemblée. Notre assemblée est beaucoup vaste, et elle est éblouissante de splendeur car, nous dit l’Epitre aux Hébreux, nous nous sommes approchés de «  myriades d’anges en fête et [de] l’assemblée des premiers nés dont les noms sont inscrits dans les cieux ». Lors de la messe, en effet, il n’y a pas seulement ceux que nous voyons, nos voisins dans les bancs, le prêtre et les servants autour de l’autel. Il y a aussi tous ceux que nous ne voyons pas et qui sont véritablement avec nous, ces « myriades d’anges en fête » et cette assemblée des saints. Eux tous sont avec nous, nous qui sommes venus « vers Dieu, le juge de tous [et] vers Jésus, le médiateur d’une alliance nouvelle ».

Oui, vraiment, quel grand honneur pour nous de participer à l’Eucharistie parce que le Seigneur nous y a invités. Nous ne sommes pas à l’Eucharistie, à la messe, parce que nous le méritons. Ce n’est pas parce que nous sommes  ou serions, des gens méritants que nous nous trouvons rassemblés à l’église. Le Seigneur n’a pas dit, avant que nous arrivions à l’église: « Voici des gens qui méritent que je me donne à eux dans l’Eucharistie. Je vais les rassembler aujourd’hui à l’église car se sont de braves gens méritants ». Non, ce n’est pas ce qu’Il a dit. Ce qu’Il a dit, en posant son regard bienveillant sur chacun de nous, c’est: « Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs » (Mt9,13). C’est aussi : « Allez sur les places et dans les rues, et faites venir ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux » (Lc14,21). Nous sommes, nous, ces pauvres, ces estropiés, aveugles et boiteux. Le Seigneur nous appelle, nous invite, non pas en regardant si nous sommes des gens comme il faut, mais par une pure grâce. Nous ne méritons rien, nous ne méritons pas d’être ici, à la messe, avec les anges et les saints. Nous ne méritons pas notre place, il faut que nous en soyons conscients. Et pourtant, le Seigneur est tellement heureux de nous avoir choisis, appelés, invités. Il nous veut avec lui, auprès de lui. Si nous prenons conscience que notre vie avec le Seigneur nous est donnée par pure grâce, si nous réfléchissons souvent au fait que notre vie chrétienne nous est donnée, alors nous ne serons pas des gens avec une mentalité revendicatrice dans l’Eglise. Alors, nous ne chercherons pas à entrer dans des querelles de pouvoir dans l’Eglise. Personne n’a rien à revendiquer.

L’attitude juste de tout chrétien dans l’église, c’est celle des mains ouvertes pour recevoir, et pas des mains qui veulent attraper quelque chose pour l’amener à soi, et encore moins des poings qui se dressent. Il n’y a qu’une seule attitude pour les chrétiens : celle de l’humilité, et jésus nous l’enseigne dans l’Evangile. Quand le chrétien n’est plus sur le chemin de l’humilité, alors il offre au monde une image pervertie de ce qu’il est, puisque ce qu’il, il l’a reçu et ne se l’est pas accaparé. Ce qu’il est ? Il est un invité, invité aux noces de l’Agneau. Un invité peut-il revendiquer quelque chose chez celui qui l’invite ? Un invité ne peut être que reconnaissant d’avoir été invité. « Quand quelqu’un t’invite à des noces… » dit Jésus. Lorsqu’Il s’exprime ainsi, Il s’adresse à chacun de nous pour que chacun se rende bien compte qu’il se trouve dans cette situation : chacun a été invité à des noces, et il y a « quelqu’un » qui a invité. Les noces, ce sont celles de notre Seigneur avec son Eglise. Où ces noces ont-elles été célébrées ? Sur la croix. Là Jésus s’est donné, s’est complétement donné pour celle qu’il aime, son Eglise. « Le Christ a aimé l’Eglise : Il s’est livré pour elle » (Ep5, 25) nous dit saint Paul. Le Christ a célébré des noces de sang sur la croix. Ce sont des noces dans lesquelles l’Epoux s’est tellement anéanti pour son Epouse ! En voyant cela, en le contemplant, toi, chrétien, tu ne peux prendre que le chemin de l’humilité, toi qui es à la fois l’invité à ces noces, et en même temps qui te trouves dans l’Epouse puisque tu fais partie de l’Eglise, et que l’Eglise est l’Epouse du Christ. L’humilité est déconsidérée par la société, elle est même moquée. Une personne humble est vue comme quelqu’un qui a renoncé à être elle-même, qui a renoncé à s’affirmer, qui est faible, craintive, qui n’a rien à dire au monde. Or, la véritable force en ce monde se trouve chez cette personne humble. Pourquoi ? Parce qu’elle est dans la vérité. La personne humble est celle qui se voit à sa juste place, qui n’a pas l’arrogance de se mettre au-dessus, qui ne se voit pas non plus comme n’étant rien, ne valant rien. La personne humble accueille la place que Dieu lui a donnée, accueille tout ce qu’elle est et dit, avec saint Paul : « Ce que je suis, je le dois à la grâce de Dieu » (1Co15,10). « L’humilité, c’est la vérité » disait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Alors, on peut vivre dans une grande paix intérieure, délivré de tout souci en ce qui concerne le regard des autres sur soi-même, puisqu’alors une seule chose importe : vivre de manière juste sous le regard de Dieu. Quelle force pour marcher sur les routes chaotiques de l’existence !

L’humilité est la vertu des vrais priants. Tous ceux qui prient, qui prient de tout leur cœur, même si leur prière leur semble pauvre, bancale, sèche, tous ceux-là ne peuvent être que des personnes humbles car elles vivent sous le regard de Dieu où elles se situent en vérité. Une personne qui n’est pas humble est une personne qui ne prie pas, ou qui prie tout en se cachant de Dieu, qui ne veut pas que la lumière de Dieu inonde tout son être. Cette personne est plus soucieuse d’elle-même que de Dieu.

Apprenons de Jésus le chemin de l’humilité. C’est un chemin où tout est pur et clair, un chemin de simplicité qui mène tout droit au Cœur de Dieu. C’est le chemin des saints. Amen



HOMELIE DU PERE XAVIER

Dimanche 21 août 2016

Vingt et unième dimanche du temps ordinaire – Année C

Si vous vous rendez prochainement dans un cimetière, et si vous avez du temps devant vous, je vous invite à parcourir les allées en portant votre attention sur les signes, les dessins que l’on a fait figurer sur les pierres tombales. Au cours de votre petite promenade, regardez particulièrement les tombes les plus récentes, regardez ce que l’on a gravé dans le marbre. Sur un tombe, vous pourrez voir un motard sur sa moto, sur une autre un accordéoniste, sur une autre encore un pécheur à la ligne ou un chasseur avec son fusil. On se dit tout de suite que la personne enterrée-là était passionnée par la moto ou la pèche à la ligne, ou bien qu’elle a beaucoup égayé les fêtes du village en jouant à l’accordéon.

La tombe est normalement l’expression de la Foi en la vie éternelle, du moins pour les baptisés. C’est pourquoi sur la tombe des baptisés, il y a une croix, bien visible, pour manifester qu’il s’agit de la sépulture d’une personne pour qui notre Seigneur Jésus a donné sa vie sur la croix afin que cette personne soit sauvée. La croix sur la tombe exprime que la personne a commencé à accueillir le salut offert par le Christ en étant baptisée et qu’elle n’a pu espérer être définitivement sauvée que par Jésus et sa croix. Sur la tombe des baptisés, lorsqu’il n’y a plus ce signe, et qu’à sa place on fait figurer des représentations de ce qui a passionné les gens sur la terre, on ne se tourne que vers les souvenirs du passé et il n’y a aucune espérance en une vie éternelle. Certains disent : « Il doit maintenant être au paradis des accordéonistes, des pécheurs à la ligne… ». On parlait ainsi jadis, avant le christianisme, au temps de la mythologie. Voir des baptisés avoir une telle attitude aujourd’hui est un grand signe de déchristianisation. Le paradis, aller au ciel, c’est une chose sérieuse. C’est sérieux, mais pour considérer qu’il s’agit d’une chose sérieuse, il faut que l’on éprouve la nécessité d’être sauvé. La question centrale est là : aujourd’hui, dans notre monde, éprouve-t-on le besoin fondamental d’être sauvé ?

Face à cette question, on observe deux courants qui rassemblent une foule de personnes. Le premier courant rassemble ceux qui ne croient pas, ou plus, en la vie éternelle. Pour eux, seule compte cette vie ici-bas. Ils se disent qu’il faut vivre le mieux possible sur cette terre, et pour cela on peut même avoir une morale, une sagesse de vie, mais seulement pour les jours qui s’étirent jusqu’à la mort. Pour eux, pas de Sauveur à envisager, pas de salut à attendre. Le deuxième courant rassemble ceux qui croient en la vie éternelle, qui envisagent la vie avec Dieu après cette vie terrestre. Ils se disent optimistes, regardent Dieu comme un grand père Noël qui ne gronde personne et fait des cadeaux à tout le monde. Pour ces gens-là, il y a bien un paradis, et ce paradis, puisque celui qui y règne est un père Noël, est le lieu où tout le monde aboutit automatiquement.  Leur credo, c’est : « On ira tous au paradis » comme dit la chanson. En ce cas, on n’a pas besoin d’être sauvé puisque, après la vie ici-bas, c’est le paradis pour tous, selon eux. Mais ont-ils bien écouté Jésus dans l’Evangile ? Ce que dit Jésus dans l’Evangile, c’est ce que nous écoutons dans nos églises ce dimanche : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite ». Cette parole est la réponse à une question que quelqu’un était venu lui poser : « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? ». Jésus répond en mettant en garde. Il n’adopte pas le ton rassurant de celui qui voudrait qu’on ne s’inquiète de rien. Au contraire, Il annonce qu’il y a une porte étroite, et que pour y passer, il faut faire des efforts : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite ». Le fait qu’il y ait une porte étroite signifie-t-il que notre Seigneur se plaise à nous rendre très ardu l’accès au Royaume des Cieux ? Comment accorder cette image de la porte étroite avec celle de Jésus qui ouvre ses bras pour nous accueillir ? Ailleurs dans l’Evangile, jésus dit qu’Il est la porte des brebis (cf Jn 10,7) et qu’il faut passer par Lui. Aujourd’hui, Il nous précise une caractéristique de la porte : elle est étroite. Jésus est-il un amour étroit ? Non, nous sentons bien, cela ne peut pas être compris ainsi, l’amour ne peut être que vaste, sinon il n’est pas l’amour. Que dire alors ? La porte est étroite pour celui qui est encombré. Celui qui a fait une rencontre personnelle véritable avec Jésus, une rencontre inoubliable, semblable à la première rencontre de chacun des apôtres avec Jésus de Nazareth, celui-là comprend que sa raison de vivre, c’est ce Jésus. Quel que soit son état de vie, qu’il soit marié, célibataire, consacré, veuf, s’il a vécu une rencontre personnelle avec le Seigneur, se sachant regardé par Lui, se sachant appelé à tout vivre avec Lui, en fonction de Lui, alors il ne veut que le Christ pour Sauveur. La seule Espérance devient Jésus, il ne s’encombre pas avec les mille illusions de ce monde qui veulent nous arrêter à elles, qui nous font croire que notre vie dépend d’elles. Nous ne devons dépendre que du Christ et non de ce que le monde nous promet. Ce monde ne nous donnera pas la Vie en plénitude, ne nous sauvera pas. Seul le Christ donne la Vie en plénitude, seul le Christ sauve.

Les promesses de ce monde sont illusion et mensonge, mais elles sont séduisantes. Elles sont séduisantes comme une belle avenue spacieuse, éclairée, engageante, qui semble mener quelque part, mais qui a comme issue un précipice. Le petit sentier à côté n’est pas engageant, il semble mener dans l’inconnu, et pourtant c’est lui le chemin de la Vie éternelle, ainsi que le dit Jésus : « Large et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui s’y engagent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent » (Mt7, 13-14). Jésus sait ce qu’il y a dans l’homme (cf Jn2, 25), Il nous connaît. Il sait que nous sommes facilement séduits par ce qui va dans le sens de la facilité, du chemin large et spacieux. Il y a un chemin resserré, une porte étroite, et Jésus veut que notre lien avec Lui soit resserré, que nous soyons dans une relation toujours plus étroite avec Lui, que grandisse l’amitié avec Lui. Jésus attend que nous tous, ses disciples, nous ne vivions que de Lui, que nous n’ayons d’autre espérance que Lui, qu’Il soit reconnu par nous comme le Sauveur qui nous passionne. Si nous sommes passionnés par Lui, alors nous serons attentifs à ce qui nous semblait des détails. Nous verrons qu’Il porte à son côté une étroite blessure : c’est la porte étroite qui conduit à son Cœur plein d’amour, porte étroite qui conduit à son Cœur plein d’amour, porte étroite révélée comme un secret à ceux qui sont ses amis. Amen



PAPE FRANCOIS : « LA PRIERE DU CŒUR, C’EST LA BATTERIE DU CHRETIEN »

Le pape François a commenté l’image du sel et de la lumière employée par Jésus, dans son homélie du mardi 7 juin prononcée dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe du Vatican.

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L’Évangile de saint Matthieu donne « une définition chrétienne, estime le pape: le chrétien doit être sel et lumière. Le sel donne du goût, conserve, et la lumière illumine ». «Quelle est l’huile du chrétien? Quelle est la batterie du chrétien pour faire de la lumière? S’interroge le pape. Simplement, la prière. »

«Vous pouvez faire tant de choses, affirme le pape, tant d’œuvres, même les œuvres de miséricorde, vous pouvez faire de grandes choses pour l’Église – une université catholique, un collège, un hôpital … – et aussi on fera un monument au bienfaiteur de l’Église », mais « si vous ne priez pas, rien de tout cela n’apportera de la lumière ».

« Combien d’œuvres, poursuit-il, deviennent sombres par manque de lumière, par manque de prière. » Et la prière chrétienne est une prière « d’adoration au Père, de louange à la Trinité, une prière de remerciement, et une prière pour demander les choses au Seigneur ». Voilà « l’huile, répète le pape, la batterie, ce qui donne la vie à la lumière ».

En expliquant la symbolique du sel dans la parabole, le pape montre « une autre attitude du chrétien » : de même que le sel ne devient pas « quelque chose à jeter, à fouler aux pieds  ou un objet de musée oublié dans le placard », mais il doit être utilisé, de même les chrétiens doivent « donner » et « pimenter la vie des autres; donner du goût à beaucoup de choses grâce au message de l’Évangile ».

Le pape s’interroge : « Comment pouvons-nous éviter que la lumière et le sel cessent ? ». Autrement dit, « comment faire pour éviter que le chrétien échoue, devienne faible, affaiblit sa propre vocation? ». Le Christ, répond le pape, « choisit bien » ses exemples : la lumière et le sel « sont pour les autres, pas pour soi-même », « la lumière ne s’allume pas pour soi-même » et « le sel n’épice pas soi-même ».

Certains diront, dit le pape pour prévenir l’objection: «Si je me donne, je me donne, je donne mon sel, aussi ma lumière, ça va finir et aussi je vais finir dans l’obscurité. » Mais ici, explique le pape, « intervient la puissance de Dieu, parce que le chrétien est un sel donné par Dieu dans le baptême: il est le sel du Père, du Fils et du Saint-Esprit qui vient à son âme; il est la lumière du Père, du Fils et du Saint-Esprit qui vient à son âme ». Ce don continue toujours si vous le partagez: « Il ne finit jamais. »

C’est bien expliqué dans l’épisode raconté dans la première lecture où Élie dit à la veuve de Sarepta : « N’aie pas peur, va, fais ce que tu as dit. Mais d’abord, cuis-moi une petite galette et apporte-la moi, ensuite tu en feras pour toi et ton fils. Car ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël: « Jarre de farine point ne s’épuisera, vase d’huile point ne se videra, jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre ». » Ici, explique le pape, « c’est le Seigneur qui fait ce miracle ».

À la fin de l’homélie, le pape avertit chaque chrétien : « Illumine de ta lumière, mais défends-toi de la tentation de t’illuminer toi-même. » « C’est la spiritualité du miroir, c’est  une mauvaise chose », ajoute le pape.

Nous devons « revenir» à Celui « qui vous a donné la lumière et vous a donné le sel », affirme le pape, et demander au Christ qu’il nous aide à « toujours prendre soin de la lumière, ne pas la cacher, la mettre en œuvre ; du sel, le donner, combien il faut, ce qui est nécessaire, mais donner ».

Que ce sel nous fasse « grandir » et que la lumière « illumine tant de gens », conclut le pape.

(Texte extrait de : https://fr.zenit.org )