Nous relayons ci-dessous une bien triste nouvelle
Communiqué aux acteurs pastoraux
Le foyer Notre-Dame de Saint-Avold, propriété de la Mense épiscopale, est devenu depuis de nombreuses années un lieu d’accueil pour des groupes de fidèles du diocèse de Metz, permettant l’organisation de temps de formation et l’accueil des pèlerins en proximité immédiate avec la basilique Notre-Dame-de-Bon-Secours.
Un cessation d’activités inévitable
Devant les frais importants qu’exigeraient des travaux de mise aux normes (comme lieu d’accueil du public) du bâtiment et compte-tenu des nécessaires travaux d’amélioration induits, le diocèse de Metz a dû prendre la décision de ne pas investir une telle somme, de plus d’un million d’euros. Après accord du Conseil diocésain pour les Affaires économiques et du Collège des consulteurs, il a semblé indispensable de prendre une telle décision, dans un contexte budgétaire déjà difficile pour la Mense épiscopale, pour éviter de se retrouver plus tard dans une situation impossible à porter pour les finances diocésaines. Même si ce choix n’est pas facile à vivre, c’est agir en responsabilité que de regarder la réalité en face et de prendre de telles mesures. En effet, un tel investissement représente plus de la moitié d’une année de fonctionnement de la mense épiscopale de Metz, ce qui empêcherait la conduite de la vie pastorale du diocèse. En conséquence, le Conseil d’administration de l’association des Amis de la basilique se voit dans l’obligation de procéder à l’arrêt à court-terme de l’activité du foyer Notre-Dame.
Précisons tout de suite que cela ne remet pas en cause l’existence du pèlerinage à Notre-Dame de Bon-Secours qui va continuer à se vivre, mais devra trouver de nouvelles modalités d’organisation. Rappelons que la basilique relève du Conseil de fabrique de Saint-Avold et du recteur, l’abbé Olivier Riboulot. Les responsables pastoraux vont tout mettre en œuvre pour maintenir l’organisation du pèlerinage et le bon accueil des pèlerins.
Des personnes accompagnées
Toutefois, cette décision impacte la vie du diocèse, l’organisation des rencontres au foyer, la vie des prêtres âgés et des résidents actuels, et bien sûr le personnel salarié. En vue de cette fermeture, les responsables ont pris toutes les mesures nécessaires pour envisager l’avenir autant qu’il est possible. Le personnel sera accompagné dans des démarches de reclassement ou de recherche d’un nouvel emploi. Il sera proposé dans la mesure du possible d’autres solutions d’hébergement et une autre organisation pour les prêtres résidents dans la maison Saint-Chrodegang.
De manière concrète, l’activité d’accueil du foyer va se poursuivre encore quelques semaines, de manière à honorer les engagements pris vis-à-vis des clients. Dès la rentrée scolaire 2016, le foyer n’acceptera plus de réservations. La cessation des activités du foyer est prévue pour fin septembre 2016.
Afin de ne pas laisser les organisateurs de rencontres dans l’embarras, une liste d’autres lieux d’accueil dans le diocèse sera proposée à ceux qui en auraient besoin.
Le foyer est devenu avec le temps un centre de spiritualité diocésain. Là encore, des modalités nouvelles pour faire vivre des propositions spirituelles dans d’autres lieux du diocèse sont à imaginer.
La décision de fermeture du foyer a été validée par le conseil d’administration de l’Association des Amis de la basilique dans sa réunion tenue ce mercredi 15 juin 2016. Ce même jour, une rencontre d’information a été faite avec l’équipe salariée et les résidents, afin de les informer, de répondre à leurs questions et de trouver avec eux les solutions aux différents besoins qui naissent du fait de cette décision.
Que soit ici publiquement exprimée la gratitude du diocèse à l’intention de tous ceux qui, durant de nombreuses années, salariés, bénévoles, prêtres résidents, ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour permettre au foyer de vivre et d’accueillir tant de pèlerins et de groupes. Sans l’engagement du bureau, du Conseil d’administration et des membres de l’association des Amis du foyer Notre-Dame, celui-ci n’aurait jamais pu fonctionner jusqu’à ce jour.
Mgr Jean-Christophe Lagleize
Evêque de Metz