Fête Dieu à LOUTREMANGE 18 juin 2006
(Collection photos de Carmen Cuisinier)
Fête Dieu à LOUTREMANGE 18 juin 2006
(Collection photos de Carmen Cuisinier)
Par le père Pierre AMAR (Aide à l’Eglise en Détresse –AED)
Pour en savoir plus, cliquez sur le lien suivant: http://misericorde.aed-france.org/
Vous ne savez pas quoi faire cet été ?
DEVENEZ ACCOMPAGNATEUR BENEVOLE!
APF Evasion, le service vacances de l’Association des Paralysés de France, recherche des bénévoles pour apporter une aide personnalisée à des vacanciers en situation de handicap moteur ou de polyhandicap.
Toute personne de + de 18 ans, dynamique, avec une bonne résistance physique, voulant partager des moments forts peut devenir accompagnateur bénévole. En 2016, ce sont plus de 1400 vacanciers qui partiront cet été grâce à plus de 1500 bénévoles.
Si vous voulez participer à cette belle action d’entraide, cliquez sur le lien suivant: https://www.apf-evasion.org/
Dimanche 10 avril 2016
3ème dimanche de Pâques
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PREMIERE LECTURE
Lecture du livre des Actes des apôtres (5, 27b-32. 40b-41)
En ces jours-là, les Apôtres comparaissaient devant le Conseil suprême ; le grand prêtre les interrogea : « Nous vous avions formellement interdit d’enseigner au nom de celui-là, et voilà que vous remplissez Jérusalem de votre enseignement. Vous voulez donc faire retomber sur nous le sang de cet homme ! ».En réponse, Pierre et les Apôtres déclarèrent : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en le suspendant au bois du supplice. C’est lui que Dieu, par sa main droite, a élevé, en faisant de lui le Prince et le Sauveur, pour accorder à Israël la conversion et le pardon des péchés. Quant- à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l’Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. »
Après avoir fait fouetter les Apôtres, ils leur interdirent de parler au nom de Jésus, puis ils les relâchèrent. Quant à eux, quittant le Conseil Suprême, ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus.
– Parole du Seigneur.
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DEUXIEME LECTURE
Lecture de l’Apocalypse de Saint Jean (5, 11-14)
Moi, Jean, j’ai vu et j’entendis la voix d’une multitude d’anges qui entouraient le Trône, les Vivants et les Anciens ;
Ils étaient des myriades de myriades, par milliers de milliers. Ils disaient d’une voix forte : « Il est digne, l’Agneau immolé, de recevoir puissance et richesse, sagesse et force, honneur, gloire et louange. » Toute créature dans le ciel et sur la terre, sous la terre et sur la mer, et tous les êtres qui s’y trouvent, je les entendis proclamer : « À celui qui siège sur le Trône, et à l’Agneau, la louange et l’honneur, la gloire et la souveraineté pour les siècles des siècles. » Et les quatre Vivants disaient : « Amen ! » ; et les Anciens, se jetant devant le Trône, se prosternèrent.
– Parole du Seigneur.
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EVANGILE DE JESUS CHRIST
selon Saint Jean (21, 1-19)
En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée,
les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.
Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres. Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.
Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson. C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.
Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. » Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. » Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Pour lire les commentaires de Marie Noëlle THABUT, cliquez sur le lien suivant :
La campagne des Kilomètres de Soleil(1) soutient des projets de développement en France et à l’international. Les enfants et leurs familles sont au cœur de ces projets permettant de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de ces personnes. (1) www.kilometres-de-soleil.cef.fr
Cette année, le collectif présente 6 Projets Soleil dans 6 pays différents en lien avec la thématique « L’éducation, des chemins pour grandir ». L’engagement des associations locales et la réalisation de leurs projets permettront à plusieurs milliers d’enfants de mieux grandir.
Pour soutenir les Projets Soleil, les associations locales vous invitent, enfants et familles, à participer à la Fête de la Solidarité qui aura lieu le 23 avril 2016 à partir de 14h00 à Eblange.
Restauration et buvette sur place.
Pour tous renseignements vous pouvez joindre:
Mme Agnès SCHUTZ: 03 87 57 01 19 ou Mr Guy LEDEY: 03 87 79 23 03.
(Tiré du magazine « Famille Chrétienne » n° 1977 du 03 déc 2015)
Yves de Franciosi, ancien cadre de Michelin, a échappé à la mort dans le Sahara grâce à l’intercession de la Vierge.
Voici sa miraculeuse histoire.
Travaillant en Algérie de 1958 à 1963, l’ingénieur participe à un programme de test de nouveaux pneus « sahara », qui doit se dérouler dans des conditions éprouvantes et dans un lieu des plus difficiles, le grand Erg. Ce désert représentant la moitié de la France est hérissé de dunes formant de multiples couloirs où les pistes s’entrecroisent et forment un labyrinthe mortel sous une température de 55°.
Le 12 août 1962, l’ingénieur se met en piste pour rejoindre le camp d’essai distant de 400 kilomètres. Le lendemain au matin, après avoir couvert la moitié de la distance, son véhicule tombe en panne. « C’est l’effroi total ». Sur cette piste déserte, il ne passe qu’un camion par mois, et ce dernier vient d’être croisé. Le naufrager du désert ne dispose que d’une réserve de 40 litres d’eau, alors que sous ces latitudes un homme en consomme 20 par jour. Il se retrouve donc vite à sec. Ses chances d’en sortir sont infimes. Alors, entre des moments de panique et des larmes d’impuissance, il pense à sa femme, à ses enfants. Le 14 août, la chaleur est étouffante. A court d’eau, l’ingénieur écrit une lettre d’adieu à son épouse. La fraicheur de la nuit devrait lui offrir un peu de répit. Malheureusement, sous ces latitudes, les écarts de température son énormes et la nuit est aussi glaciale que le jour est brulant. Un nouveau jour se lève. C’est le 15 août. Yves de Franciosi, est à bout, affaibli. Il sait qu’il va mourir. Sa tête tourne. Soudain, alors qu’il s’effondre, une inspiration le fait réagir. C’est le 15 août, la fête de l’Assomption ! Dans un dernier moment de lucidité, avant de perdre connaissance, il murmure « Ô Marie, ô Maman, ne m’abandonnez pas, j’ai confiance en vous »….
Combien de temps est-il inconscient ? Soudain, un rugissement se fait entendre sur la piste. Est-ce un délire d’agonisant ? Non ce n’est pas un mirage. Un camion débouche soudain. Son conducteur aperçoit le véhicule en panne, s’arrête et charge à son bord le naufrager pour le ramener au camp. Il faudra quatre jours pour réhydrater le miraculé. Et miraculé est le mot juste. Au dire du sauveteur, ce camion n’aurait jamais dû passer par là. C’est la Sainte Vierge qui la dérouté pour l’amener jusqu’à l’ingénieur.
Depuis, Yves de Franciosi estime avoir une dette envers le ciel. Dans son jardin, trône une mini grotte de Lourdes « Marie m’a sauvé la vie, elle est ici chez elle » dit-il. A 84 ans, il a donné quarante-huit années de sa vie comme bénévole dans l’humanitaire, et dix-neuf comme maire-adjoint. Il anime aussi une célébration hebdomadaire à la maison de retraite de sa ville et porte la communion aux malades. Lui qui a échappé à la mort transmet maintenant « Celui qui est la Vie » à ses frères les hommes, et ne manque pas de rappeler « n’oubliez pas de prier Marie, surtout quand c’est désespéré ».
Dimanche 3 avril 2016
2ème dimanche de Pâques- Dimanche de la Divine Miséricorde
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PREMIERE LECTURE
Lecture du livre des Actes des Apôtres (Ac 5, 12-16)
À Jérusalem, par les mains des Apôtres, beaucoup de signes et de prodiges s’accomplissaient dans le peuple. Tous les croyants, d’un même cœur, se tenaient sous le portique de Salomon. Personne d’autre n’osait se joindre à eux ; cependant tout le peuple faisait leur éloge ; de plus en plus, des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachaient au Seigneur. On allait jusqu’à sortir les malades sur les places, en les mettant sur des civières et des brancards : ainsi, au passage de Pierre, son ombre couvrirait l’un ou l’autre. La foule accourait aussi des villes voisines de Jérusalem, en amenant des gens malades ou tourmentés par des esprits impurs. Et tous étaient guéris.
– Parole du Seigneur.
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DEUXIEME LECTURE
Lecture de l’Apocalypse de saint Jean (Ap 1, 9-11a.12-13.17-19)
Moi, Jean, votre frère, partageant avec vous la détresse, la royauté et la persévérance en Jésus, je me trouvai dans l’île de Patmos à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus. Je fus saisi en esprit, le jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une voix forte, pareille au son d’une trompette. Elle disait : « Ce que tu vois, écris-le dans un livre et envoie-le aux sept Églises : à Éphèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie et Laodicée. » Je me retournai pour regarder quelle était cette voix qui me parlait. M’étant retourné, j’ai vu sept chandeliers d’or, et au milieu des chandeliers un être qui semblait un Fils d’homme, revêtu d’une longue tunique, une ceinture d’or à hauteur de poitrine. Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, mais il posa sur moi sa main droite, en disant : « Ne crains pas. Moi, je suis le Premier et le Dernier, le Vivant : j’étais mort, et me voilà vivant pour les siècles des siècles ; je détiens les clés de la mort et du séjour des morts. Écris donc ce que tu as vu, ce qui est, ce qui va ensuite advenir. »
– Parole du Seigneur.
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EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT JEAN (Jn 20, 19-31)
C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! ». Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! ». Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.
– Acclamons la Parole de Dieu.
Pour lire les commentaires de Marie Noëlle THABUT, cliquez sur le lien suivant :
Par le Père Jean Louis BARTHELME
Dans sa première lettre aux Corinthiens Saint Paul dit: » Si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi ne mène à rien, vous n’êtes pas libérés de vos péchés ; et puis, ceux qui sont morts dans le Christ sont perdus ».
Cette déclaration de Saint Paul, résume le développement du Père JL BARTHELME dans son allocution « De la mort, à la vie« , sur mission-web.com. Pour visionner la vidéo, cliquez sur le lien suivant: https://www.youtube.com/watch?v=AOMOl97zvh4
Homélie du Pape FRANCOIS
Messe de Pentecôte
Dimanche 15 mai 206
«Je ne vous laisserai pas orphelins» (Jn 14, 18).
La mission de Jésus, culminant dans le don de l’Esprit Saint, avait ce but essentiel: Rétablir notre relation avec le Père, abîmée par le péché; nous arracher à la condition d’orphelins et nous rendre celle de fils.
L’apôtre Paul, écrivant aux chrétiens de Rome, dit: «Tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils; et c’est en lui que nous crions “Abba!”, c’est-à-dire: Père!» (Rm 8, 14-15). Voilà la relation renouée: la paternité de Dieu se rétablit en nous grâce à l’œuvre rédemptrice du Christ et au don de l’Esprit Saint.
L’Esprit est donné par le Père et nous conduit au Père. Toute l’œuvre du salut est une œuvre de ré-génération, dans laquelle la paternité de Dieu, au moyen du don du Fils et de l’Esprit, nous libère de l’état d’orphelins dans lequel nous sommes tombés. À notre époque aussi nous rencontrons différents signes de notre condition d’orphelins: cette solitude intérieure que nous éprouvons même au milieu de la foule et qui parfois peut devenir tristesse existentielle; cette prétendue autonomie par rapport à Dieu qui s’accompagne d’une certaine nostalgie de sa proximité; cet analphabétisme spirituel diffus à cause duquel nous nous retrouvons dans l’incapacité de prier; cette difficulté à percevoir comme vraie et réelle la vie éternelle, comme plénitude de communion qui germe ici-bas et s’épanouit au-delà de la mort; cette difficulté pour reconnaître l’autre comme frère, en tant que fils du même Père; et d’autres signes semblables.
À tout cela s’oppose la condition de fils, qui est notre vocation originaire, elle est ce pour quoi nous sommes faits, notre plus profond ADN, mais qui a été abimé et qui, pour être restauré, a demandé le sacrifice du Fils Unique. Du don immense d’amour qu’est la mort de Jésus sur la croix, a jailli pour toute l’humanité, comme une immense cascade de grâce, l’effusion de l’Esprit saint. Celui qui s’immerge avec foi dans ce mystère de régénération renaît à la plénitude de la vie filiale.
«Je ne vous laisserai pas orphelins». Aujourd’hui, fête de Pentecôte, ces paroles de Jésus nous font penser aussi à la présence maternelle de Marie au Cénacle. La Mère de Jésus est au milieu de la communauté des disciples rassemblés en prière: elle est mémoire vivante du Fils et invocation vivante de l’Esprit Saint. Elle est la Mère de l’Église. À son intercession nous confions de manière particulière tous les chrétiens et les communautés qui en ce moment ont le plus besoin de la force de l’Esprit Paraclet, Défenseur et Consolateur, Esprit de vérité, de liberté et de paix.
L’Esprit, comme affirme encore saint Paul, fait que nous appartenons au Christ. «Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas» (Rm 8, 9). Et en consolidant notre relation d’appartenance au Seigneur Jésus, l’Esprit nous fait entrer dans une nouvelle dynamique de fraternité. Par le Frère universel qui est Jésus, nous pouvons nous mettre en relation avec les autres d’une manière nouvelle, non plus comme des orphelins, mais comme des fils du même Père, bon et miséricordieux. Et cela change tout! Nous pouvons nous regarder comme des frères, et nos différences ne font que multiplier la joie et l’émerveillement d’appartenir
[Texte original: Italien]
© Librairie éditrice du Vatican