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PERE MACALLI : « MA FOI S’EST RENFORCEE »

Chers Visiteurs, voici le témoignage du père Pierluigi Maccalli, missionnaire au Niger, a été retenu en otage pendant deux ans. Libéré le 8 octobre dernier, il est revenu sur cette expérience bouleversante, lors d’une visite dans les studios de Radio Vatican.

VN: « Le père Pierluigi Maccalli, de la Société des missions africaines, originaire de Madignano dans la province de Crémone en Italie, a été enlevé au Niger en septembre 2018. Il a été retenu en otage pendant plus de deux ans, dans le désert nigérien et malien. Le 9 novembre dernier, un mois après sa libération, il a été reçu au Vatican par le Pape François. C’est avec émotion qu’il évoque cette rencontre. Il nous confie également avoir traversé l’épreuve de la captivité, «en communion avec toutes les victimes innocentes», trouvant un grand réconfort dans la prière mais aussi à l’écoute de Radio Vatican. (…) »

Ecouter le témoignage du père Maccalli et lire la suite de l’article en cliquant sur la photo:

Nous vous proposons aussi de visionner cette interview donnée le 12 octobre dernier, à la

SOCIETE DES MISSIONS AFRICAINES



DIEU EN PRISON

Chers visiteurs, voici un beau témoignage du père Mattéo Revelli de Fez au Maroc, déniché pour vous sur

(Organe d’information des Œuvres Pontificales Missionnaires depuis 1927)

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Fez (Agence Fides) – La prison peut être non pas un enfer ou un lieu de désespoir mais un espace où Dieu rencontre l’homme blessé et souffrant. Elle peut même devenir un lieu où rendre témoignage de sa foi. C’est ce dont est convaincu le Père Matteo Revelli, prêtre de la Société des Missions africaines et Curé de la Paroisse Saint François d’Assise de Fez, référant à Fides une de ses récentes expériences en la matière.

« Je suis allé rendre visite aux détenus de la prison de Fez. Trois d’entre eux, qui seront libérés dans les prochains jours, m’ont remis un paquet plutôt lourd contenant 3 Bibles froissées » raconte le Curé.
« L’un d’entre eux m’a remis une grande et vieille Bible, pesant au moins 1,5 Kg, aplatie, grasse, collante, soulignée, avec des pages manquantes » ajoute le missionnaire. « Ensuite, il m’a attiré à l’écart pour me confier que cette Bible était restée avec lui pendant 20 ans. Il l’avait gagné comme premier prix d’un concours de culture biblique dans son pays et l’avait portée avec lui, la lisant toujours au cours de ses voyages aventureux au travers du monde, à la recherche de la fortune ».
« Pendant des années, il avait transporté de la cocaïne dans sa valise, d’un pays d’Amérique latine en direction de l’Europe ou de l’Afrique – poursuit le Père Revelli. Il m’a confessé qu’en signe de respect, il n’a jamais osé transporter cette Bible dans la valise de cocaïne . Un jour, il a été arrêté durant son dernier voyage de transit au Maroc où il a passé 9 ans et dont il connaît seulement l’aéroport et les deux prisons dans lesquelles il a séjourné en compagnie d’autres y, compris des marocains. Lorsqu’il sortira de prison, il connaîtra à la perfection le dialecte marocain et la Bible. Il me confie que cette Bible a été son unique soutien au cours de sa détention et que maintenant il n’a plus besoin de ce livre écrit parce qu’entre temps, il l’a appris par cœur. Il me la confie afin que je la donne par la suite à un autre détenu ». Le missionnaire a ajouté, ému, qu’en prenant « cette Bible grasse et aplatie et en regardant ma propre Bible, bien ordonnée et bien propre, j’en ai presque eu honte ». Cette Bible évoque la vie d’un homme qui a rencontré la Parole de Dieu en prison. Aujourd’hui, comme lui, d’autres détenus peuvent faire cette même expérience grâce au soutien spirituel humble et désintéressé que des prêtres, des religieux et des laïcs offrent aux détenus de Fez. (MR/AP) (Agence Fides 21/02/2019)