Chers visiteurs, il y a deux jours nous vous proposions une vidéo présentant la fameuse prière de Saint Jean Marie Vianney, aujourd’hui nous relayons cet article déniché pour vous sur
Article rédigé par Odon de cacqueray le 05 août 2018 dans Religion
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Le 4 août 1859, un modeste prêtre rendait son âme à Dieu. 70 ans plus tard, le pape Pie XI le déclarait saint patron de tous les curés de l’univers, Saint Jean-Paul II étendit son patronnage à tous les prêtres du monde. Ce prêtre connu comme « le saint curé d’Ars » n’est autre que Saint Jean-Marie Vianney.
Chers visiteurs, voici le numéro hebdomadaire Terre de Mission, l’émission religieuse produite par
Aujourd’hui Guillaume de Thieulloy vous invite à retrouver :
Victoire de Jaeghere, porte-parole de la Marche pour la vie dont la nouvelle édition se déroulera à Paris le 21 janvier 2018.
Hélène Mongin qui vient évoquer les remarquables personnalités de Louis et Zélie Martin “saints de l’ordinaire” et parents de la petite Sainte Thérèse de Lisieux.
Jean-Baptiste Maillard qui vient présenter son intéressante œuvre d’évangélisation par le biais d’internet.
Il y a quelques jours encore, le drapeau tricolore envahissait nos rues, nos fenêtres et nos voitures. Mais!…Où est-t-il aujourd’hui, 14 juillet, Fête nationale française ? Que sont devenus nos repères patriotiques et …religieux ?
En 1790, un an après la prise de la Bastille, était célébrée à Paris la fête de la Fédération. Première fête nationale glorifiant l’unité de la patrie, sa mise en scène autant que son contenu puisaient largement dans le symbolisme chrétien…/…
Paris, en ce 14 juillet, a des allures de pèlerinage et la Bastille en est le lieu saint incontournable. A la manière des anciennes processions, avec leurs effigies et leurs banderoles corporatives, la fête commence par le défilé des 20 000 fédérés. Tous déambulent derrière leurs bannières jusqu’à rejoindre l’autel de la patrie au centre de la place, où les bannières reçoivent la bénédiction de l’évêque Talleyrand…/…
La fête se prolonge par la célébration de la messe à la gloire de la patrie. Enfin, le serment prononcé par La Fayette, commandant de la garde nationale, clôture la journée. Il réaffirme la fidélité de tous à la nation, à la loi et au roi. Ce triptyque révolutionnaire résonne comme un nouveau credo, que vient consacrer le Te Deum final, chant traditionnellement utilisé lors des fêtes religieuses.
Te Deum en grégorien
Si autant de réappropriations religieuses peuvent de prime abord apparaître surprenantes, elles le sont moins au regard des sensibilités et des motivations des principaux instigateurs de la Révolution. Pour la plupart déistes, ils ne se représentent pas le monde en dehors de l’existence d’un Dieu…/…
Par ailleurs pragmatiques, ils sont convaincus que la Révolution ne peut remporter l’adhésion du peuple que si elle est en bonne entente avec la religion, tant les expressions et les représentations de cette dernière sont importantes dans le quotidien populaire.
Précisément, les luttes qui divisent la France au cours des années suivantes se cristallisent autour de la question religieuse. Le vote de la constitution civile du clergé, le 12 juillet 1790, plaçant l’ensemble des religieux sous la tutelle de l’Etat, sonne le point de départ de la rupture de l’unité nationale…/…
Opposant les « constitutionnels » aux « assermentés » (ceux ayant refusé de prêter serment), les inimités réciproques s’accroissent et laissent préfigurer le mouvement de déchristianisation de 1793. Ce vide religieux sera très vite réinvesti par d’autres cultes populaires, comme le célèbre culte de l’Etre suprême, pensé par Maximilien Robespierre.
Fête et religion indissociablement liées, c’est ce qui transparaît au travers du discours énoncé par Robespierre devant la Convention le floréal an II (7 mai 1794) : « Rassemblez les hommes, vous les rendrez meilleurs; car les hommes rassemblés chercheront à se plaire, et ils ne pourront se plaire que par les choses qui les rendent estimables. […] Invitons à nos fêtes, et la nature, et toutes les vertus; que toutes soient célébrées sous les auspices de l’Être suprême; qu’elles lui soient consacrées; qu’elles s’ouvrent et qu’elles finissent par un hommage à sa puissance et à sa bonté. […] »
"N'ayez pas peur de devenir les citoyens du numérique" (Pape François)