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LE MONDE VU DE ROME – TITRES DU 19 AVRIL 2019

Chers visiteurs,voici les titres du 19 avril, préparés pour nous par et largement dédiés à la célébration de la Passion et du Chemin de croix

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LE MONDE VU DE ROME – TITRES DU 12 AVRIL 2019

Chers visiteurs, nous vous proposons de débuter cette journée par les titres développés pour nous par Cliquer directement sur le titre choisi.
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QUE FAISONS-NOUS, CHRÉTIENS, DE NOTRE FOIS EN JÉSUS ?

« Que faisons-nous, nous chrétiens, de notre foi en Jésus Christ ? »

(Extrait de la prédication du père Cantalamessa, mis en ligne par Zenit.org)

« Que faisons-nous, nous chrétiens, de notre foi en Jésus Christ ? Je dirais même plus, que fais-je moi de ma foi en Jésus Christ ? », a interrogé le père Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison pontificale, lors de la deuxième prédication du carême 2017 au Vatican, le 17 mars. « Si nous n’avons jamais réfléchi sérieusement à la chance que nous avons de croire en Jésus Christ, c’est peut-être l’occasion de le faire », a-t-il estimé.

La deuxième méditation du cycle des vendredis de carême avait pour thème « L’Esprit Saint nous introduit dans le mystère de la divinité du Christ ». Depuis la chapelle Redemptoris Mater du Palais apostolique, en présence du pape François et des responsables de la Curie romaine, le prédicateur s’est arrêté sur la divinité du Christ comme « pierre angulaire qui soutient les deux grands mystères de la foi chrétienne : la Trinité et l’Incarnation ». « Tout le monde croit que Jésus est ‘homme’, a-t-il noté ; ce qui fait la différence entre croyants et non croyants c’est de croire qu’il est Dieu ».

« A chaque époque et culture, a souligné le capucin, le Christ doit être proclamé ‘Dieu’, non pas dans une quelconque acception dérivée ou secondaire, mais dans l’acception plus forte que le mot ‘Dieu’ revêt dans telle culture ». En effet, « le salut exige que l’homme ne soit pas pris en charge par un intermédiaire quelconque, mais par Dieu lui-même ».

Le p. Cantalamessa a constaté dans la société actuelle « une présence-absence du Christ » : « à un certain niveau – celui du spectacle et des mass-médias en général – Jésus Christ est très présent » tel « une mode, un genre littéraire ». Mais « si l’on regarde le domaine de la foi (…) nous relevons, au contraire, une inquiétante absence, peut-être même un rejet de sa personne ». La plupart du temps, a-t-il ajouté, ceux qui se disent « croyants » croient « en l’existence d’un être suprême, d’un Créateur ; ils croient qu’il existe un ‘au-delà’. Mais ceci relève d’une foi déiste, pas encore d’une foi chrétienne. (…) Dans ce type de religiosité, Jésus Christ est pratiquement absent ».

Au fil de sa méditation il a invité à se « laisser frapper en plein visage par la question que Jésus posa à ses disciples : ‘Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ?‘ ». Il s’agit aujourd’hui, a-t-il insisté, de « recréer les conditions pour une foi en la divinité du Christ sans réserves et sans réticences. (…) On en a de nouveau besoin ».

Citant l’exclamation du Christ « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! », le p. Cantalamessa à expliqué pourquoi les chrétiens étaient « heureux » : « Parce que vous connaissez le sens de la vie et de la mort, parce que ‘le royaume de Dieu est à vous’ (…)  dans le sens que vous en faites déjà partie, en savourez les primeurs ». « La plus belle des phrases qu’une épouse puisse dire à son époux et vice-versa est : ‘Tu m’as rendu heureuse!’ Jésus mérite que son épouse, l’Eglise, le lui dise du plus profond de son cœur », a-t-il conclu.

Pour accéder à la traduction intégrale de la méditation, cliquer sur le lien suivant:

https://fr.zenit.org/articles/que-faisons-nous-nous-chretiens-de-notre-foi-en-jesus-christ/