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PEUT-ON FRÉQUENTER DES INCROYANTS ?

Chers visiteurs, se basant sur une parole de Saint Paul : »Nous vous ordonnons, frères, au nom du Seigneur Jésus Christ, de vous tenir à distance de tout frère qui mène une vie désordonnée et contraire à la tradition que vous avez reçue de nous «  (Lettre de St Paul aux Théssaloniciens : 2 3,6), certains affirment que les chrétiens ne devraient pas fréquenter les non croyants. Quand est-il ?

Voici la réponse apportée par:

RÉPONSES CATHOLIQUES

Réponses catholique: Le verset de St Paul mérite d’être contextualisé et, surtout, ne pas être interprété faussement. Déjà, être incroyant et mener une vie désordonnée, ce n’est pas la même chose. Des personnes d’autres religions ou n’ayant jamais reçu d’éducation religieuse peuvent tout à fait avoir une vie droite.

Le Pape François rappelle régulièrement que tout catholique doit être « disciple-missionnaire ». Cela s’appuie sur l’Écriture : « Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile », nous dit aussi St Paul (1 Co 9, 16). Cela suppose évidemment d’annoncer l’Évangile à quelqu’un, et à quelqu’un qui ne le connait pas. Donc un incroyant ou une personne d’une autre religion. Ce qui implique forcément de le fréquenter d’une manière ou d’une autre.

En revanche, fréquenter des personnes ayant une vie désordonnée, c’est un peu autre chose. Il y a fréquenter et fréquenter. Certes, il faut les côtoyer suffisamment pour leur annoncer, à elles aussi, l’Évangile. Mais cela ne veut pas dire les suivre dans leurs désordres et se mettre soi-même en danger de perdre sa propre intégrité. « Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups » (Mt 10, 16), nous dit le Christ. Mais cela ne veut jamais dire pécher avec les pécheurs. C’est en ce sens que le verset de 2 Th 3, 6 peut se comprendre.



CATÉCHISME A DOMICILE

Chers visiteurs, les enfants de nos paroisses viennent de vivre l’aboutissement de leur cycle de formation, se concrétisant par le sacrement de la Communion. Mais, un parent peut-il préparer son enfant à ce sacrement ? Qu’elles sont les démarchent à accomplir pour enseigner soi-même le catéchisme à son enfant pour qu’il puisse faire sa première communion sans souci ? Le site

      Réponses catholiques

répond pour nous à ces questions.

« Il y a deux aspects dans cette demande: la dimension théologique et la dimension ecclésiale.

1° Pour le dire autrement, sur le premier point, une mère de famille peut bien sûr acheter une méthode de catéchisme et former son enfant. Cela pose cependant une question: quelle est la compétence, tant pédagogique que théologique de cette personne? Qui sera garant de la solidité de sa doctrine? Et tout simplement de sa propre formation catéchétique?…/…

2° Venons-en à la partie communautaire. Le catéchisme permet d’accéder aux sacrements. C’est l’Église, via ceux qui ont reçu mandat pour le faire, qui reçoit quelqu’un dans un sacrement. Ceux qui ont reçu mandat pour le faire, s’agissant de la Première communion, ce sont le curé de la paroisse, sur proposition des catéchistes. Comment le curé pourra-t-il discerner pour un enfant qui ne sera pas allé au catéchisme de la paroisse? …/…

Lire l’intégralité de la réponse en cliquant sur l’image.



QUELLE SERA LA RELIGION D’UN ENFANT ISSU D’UN MARIAGE AVEC UN MUSULMAN ?

Chers visiteurs, voici une question dont la réponse est très  délicate. Pour nous aider, le site

   RÉPONSES CATHOLIQUES

 

se charge de donner son avis suite aux interrogations d’une de ses lectrices.

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 » Je suis catholique pratiquante et je projette de me marier bientôt avec mon conjoint de confession musulmane. Cela est un projet mûrement réfléchi malgré nos différentes religions nous nous aimons par dessus tout ! Il accepte que nous fassions une célébration à l’église ce qui me réjouit je dois voir cela avec le prêtre de ma paroisse mais apparemment cela ne pose pas de problème même si c’est différent d’une vraie cérémonie on pourra normalement avoir une célébration. Les petites questions que je me pose sont pour nos futurs enfants… Nous nous sommes mis d’accord pour qu’ils choisissent eux-mêmes à l’âge de raison de suivre l’un de nous deux ou peut-être aucun de nous…  Cependant mon compagnon souhaite si nous avons un garçon qu’il soit circoncis ! Que me conseillez-vous? Pour des raisons de crainte du à la souffrance à l’anesthésie etc je ne suis pas du tout d’accord …. mais que dit notre religion là dessus ? »

Lire la réponse en cliquant sur le logo ci-dessus.

 

PEUT ON DIRE: « IL PROCÈDE DU PÈRE ET DU FILS ? »

Chers visiteurs, voici la réponse apportée par le site

  Réponses catholiques

à la question posée en titre par un de ses lecteurs.

Question: «  l’Église romaine avait-elle le droit d’ajouter le mot “Filioque” au “Credo” ? Notez bien que ma question ne porte pas sur l’orthodoxie de cette formule, que je ne conteste en aucune manière. Elle porte plutôt sur un anathème du Concile d’Éphèse, condamnant la rédaction d’un nouveau Symbole de la foi. Comment cet anathème est-il compatible avec le “Credo” romain ? »

« Réponses catholiques » : Le Symbole de Nicée-Constantinople a été, comme son nom l’indique, rédigé en plusieurs temps et a intégré au fur et à mesure la théologie conciliaire de Nicée I et Constantinople I. Il est donc normal qu’un Credo évolue avec le travail des Pères conciliaires. D’ailleurs Le Symbole de Nicée-Constantinople est postérieur à celui appelé « Symbole des Apôtres ». Et pourtant, les deux coexistent, sont récités et sont valides.

Tout cela pour dire qu’un anathème, ça se lève et qu’il n’est pas tenable de prétendre qu’un concile fige la théologie jusqu’à la fin des temps. Les conciles suivants ont leur autorité et le Filioque, à savoir que le St-Esprit procède du Père et du Fils, a été approuvé par un autre concile, celui de Florence en 1431-1441. Du moins, les pères conciliaires orthodoxes présents ont accepté la formule « Il procède du Père par le Fils », qui est valide et équivalente dans la Doctrine catholique, en parallèle de « Il procède du Père et du Fils ».

Que les orthodoxes n’aient pas voulu ensuite entériner cette solution de compromis et que la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453 l’ait enterrée pour des siècles ne change rien : la formulation romaine est admissible. En outre, elle est confirmée par l’Ecriture : en Jn 20, 21-22, « Jésus leur dit de nouveau: La paix soit avec vous! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit: Recevez le Saint-Esprit. ».

(« L’esprit », pneuma en grec, est le même mot que « souffle ». Donc Jésus envoie son pneuma sur les disciples, qui est le Saint-Esprit).  Qui a le droit de dire qu’elle n’est pas valable ?

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