Chers Visiteurs de Saint PIerre des Deux Nied, de Moselle et d’ailleurs, nous avons la peine de vous informer des dégradations récemment perpétrées sur le calvaire de Macker. Ce vestige de notre passé avait déjà été dégradé il y a des années: Saint Jean l’évangéliste avait perdu sa tête et le deuxième personnage avait disparu.
Mais ces derniers jours, des êtres malfaisants, certainement écervelés, s’en sont repris à ce monument en décapitant Notre Seigneur Jésus sur la croix et défigurant sa mère la Vierge Marie, et en dégradant en plusieurs endroits ces deux sculptures.
Macker n’est pas une ville avec des quartiers difficile. Macker n’est qu’un village tranquille blotti dans les champs d’un Pays céréalien. Comment peut-on y perpétrer de tels actes ? Comment peut-on s’attaquer à un monuments, faisant partie du patrimoine local, voulu et payé par la sueur des anciens de ce village du Pays de Nied ?
Chers visiteurs de Moselle et d’ailleurs, nous apprenons tous les jours l’exécution d’actes de vandalisme contre des symboles religieux chrétiens dans le monde entier. Aujourd’hui, c’est notre région, et en particulier le Pays de Nied, qui est touché. En effet, cette fois, des vauriens (il n’y a pas d’autre qualificatif) ont osé s’en prendre à l’abbatiale Sainte Croix de Bouzonville.
Voir le texte publié par le Républicain lorrain et repris par le site « l’Observatoire de la christianophobie« , en cliquant sur la photo de l’abbatiale.
Chers visiteurs, dernièrement les députés LR, Annie Genevard et Philippe Gosselin, ont réclamé une mission d’information parlementaire pour mieux connaître la nature et les motivations des 1063 actes anti chrétiens recensés en 2018 (source Ministère de l’Intérieur).
Faisant suite à cette réclamation les deux députés ont accordé une interview au Figaro, que nous relayons ci-dessous.
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« S’en prendre à une église c’est tourner le dos à l’histoire de France »
FIGAROVOX.- Vous avez demandé la création d’une mission parlementaire sur les actes antichrétiens. Quel est l’objet de votre démarche?
Philippe GOSSELIN.- En effet, nous demandons au président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, la constitution d’une mission d’information parlementaire sur les actes antichrétiens. Ceux-ci ont défrayé la chronique récemment mais en réalité on en parle assez peu, et surtout on a du mal à connaître avec précision le nombre, le motif et la gravité de ces actes, car les statistiques rendues publiques par le Ministère de l’intérieur sont trop vagues. Dans son communiqué du 12 février dernier, il recense 1 063 «actes antichrétiens», sans qu’aucune précision supplémentaire soit ajoutée. En réalité les actes antichrétiens peuvent procéder d’intentions très diverses, et les profils de ceux qui les commettent sont variés. Nous avons besoin de mieux les connaître, pour aussi mieux y répondre: nous souhaitons donc qu’une typologie précise soit établie ainsi qu’une cartographie. Commettre un acte sataniste, ce n’est pas la même chose qu’un «simple» larcin, qui n’est pas non plus semblable à une profanation.
Annie GENEVARD.- Les mots sont importants: au mot «christianophobie» qui se calque sur le modèle d’autres discriminations pas nécessairement comparables, je lui préfère le terme d’ «actes antichrétiens». Notre démarche n’est pas communautaire, Il faut renseigner précisément le phénomène de façon objective, savoir de quoi nous parlons et ensuite en tirer des conclusions pour agir et ne pas laisser ces actes sans offrir une réponse forte. Nous ne pouvons pas détourner un regard gêné, il en va de la responsabilité et de l’honneur de la représentation nationale.