La bonté n’attend pas le nombre des années.

Un homme, très, très riche prie chaque jour, demandant à Dieu de bénir les malheureux, les pauvres, etc…:

– « Bénis les pauvres, Seigneur, aide-les, exauce leurs prières, mon Dieu, donne-leur à manger… » Ainsi fait, l’homme peut tranquillement retourner à ses affaires pour conforter encore sa fortune.

Soudain, un jour, alors qu’il était en train de prier, son plus jeune fils s’approche de lui et lui dit :

-« J’aimerais bien avoir tout ton argent, papa ! »

-« Pourquoi cela mon enfant ?  »

-« Et bien, pour que tu sois heureux  papa! Cela me permettrait d’exaucer tes prières et d’aider les pauvres! »

Faim de Bible

En Afrique, un ancien cannibale lit sa Bible. Un Européen de passage en vacances, se moque de lui et lui dit :

-« Mon pauvre vieux, ce n’est pas comme cela que votre pays s’en sortira, vous êtes en retard, cela fait longtemps qu’on ne croit plus à ses sornettes en Europe, ce livre est périmé… »

L’ancien cannibale lui répond alors: -« Eh bien, monsieur, si ce Livre n’avait pas été ici, il y a bien longtemps que vous auriez été mangé !… »

Catéchisme

Avec les enfants, il y a souvent ce que l’on voudrait dire et ce qui est compris. Aux adultes de s’assurer que le message  est bien passé.

Au retour du catéchisme, un petit garçon fait part de son enthousiasme et raconte à sa maman:  « Aujourd’hui, Monsieur le curé nous a parlé d’un homme extraordinaire, Abraham. Tu te rends compte, il a tout quitté pour aller là où Dieu lui demandait… Mais c’est dommage que le cadeau que Dieu lui a offert n’était pas terrible« .

– « Ah bon ! et qu’est ce que c’est ?  » lui demande sa maman

– « Une vieille essoreuse… » répond l’enfant avec une moue de déception.

– « ??? » La maman ne comprend pas très bien et pense que c’est peut-être la nouvelle pédagogie. Renseignements pris auprès du prêtre… il s’agissait d’une « vieillesse heureuse. » 🙂

Comprendre les femmes

Un homme plongé dans la prière se promène sur la promenade des anglais à Nice. Il s’écrie :   » Seigneur, exauce mon désir« 

Il entend la voix du Seigneur qui lui dit:  » Puisque tu as toujours marché sur mes chemins, j’exaucerai ton désir. Parle« 

L’homme demande :  » Seigneur, construis-moi un pont jusqu’en Corse pour que je puisse y aller en voiture quand j’en aurai envie« 

Le Seigneur répond:  » Ton désir est plutôt intéressé et pharaonique. Réfléchis un peu aux frais d’une telle entreprise. Combien faudra-t-il de béton, de fer ? Bien sûr, je peux le faire, mais il est difficile de justifier un tel désir. Ne voudrais tu pas en formuler un autre qui puisse plutôt aider ton prochain ?« 

L’homme réfléchit beaucoup et dit :  » Très bien Seigneur, dans ce cas, je voudrais être en mesure de comprendre les femmes. Je voudrais savoir ce qu’elles ressentent au fond de l’âme, ce qu’elles pensent vraiment lorsqu’elles répondent « rien » quand on leur demande « Qu’as-tu ? ». Je voudrais savoir comment les rendre vraiment heureuses. »

Pendant quelques minutes le Seigneur ne répond rien. Au bout d’un moment, il reprend la parole :  « Ton pont, tu le veux à deux ou à quatre voies ?« 

(ndlr: « Pardon Seigneur, c’est juste pour rire »)

Il était une fois en Orient

Il était une fois un roi d‘Orient qui voulait aller à la pêche. Il appela son mage et lui demanda de prédire le temps à venir. Celui-ci le rassura en lui affirmant qu’il n’y aura pas de pluie. Comme sa favorite vivait près de l’endroit où il devait se rendre, le roi revêtit ses plus beaux atours.

Chemin faisant, il rencontra un paysan monté sur son âne qui, en voyant le roi lui dit : « Seigneur, vaut mieux que vous rebroussiez chemin car il va beaucoup pleuvoir dans peu de temps ». Bien sûr, le roi continua en pensant : « Comment ce type peut-il mieux savoir que mon mage, très bien payé, qui m’a indiqué le contraire. Poursuivons ». Et c’est ce qu’il fit… et bien sûr, il plut à torrents. Le roi trempé alla rejoindre sa favorite qui pouffa de le voir dans un si piteux équipage. Furieux, le roi retourna au palais et congédia son employé. Il convoqua ensuite le paysan et lui offrit le poste, mais le paysan refusa « Seigneur, je ne suis pas celui qui comprend quelque chose dans ces affaires de météo ni de climat, mais je sais que si les oreilles de mon âne sont baissées, alors ça signifie qu’il va pleuvoir.  »

Et le roi a embauché l’âne… C’est ainsi que commença la coutume de recruter des ânes pour les postes de ministres les mieux payés !