Chers Visiteurs, à l’approche du « Dimanche du Christ Roi« , nous vous proposons cet éditorial de Dominique Greiner pour
« La gestion de la pandémie est à l’origine de bien des commentaires désobligeants. Politiques, experts, scientifiques sont régulièrement taxés d’inconsistance, d’incompétence, quand ils ne sont pas suspectés d’être les complices d’un complot mondial… Rien ni personne ne trouve grâce aux yeux de ceux qui s’érigent en censeurs des décideurs, énonçant des jugements souvent féroces, implacables, irrévocables. Si Dieu devait juger avec la même sévérité nos actions et nos manquements, il y aurait de quoi trembler. Heureusement pour nous, Dieu ne juge pas comme nous le faisons. Dieu veut le salut de tous. Il sauve jusqu’à nos manières de juger.
C’est ainsi que l’on peut lire le passage du chapitre 25 de l’Évangile selon saint Matthieu, lu le dimanche du Christ-Roi. Dans cette scène du jugement dernier, tant ceux qui ont su poser un geste en faveur de leurs frères dans le besoin, que les autres, s’interrogent : « Quand est-ce que nous t’avons vu…? » L’homme a besoin d’un regard extérieur pour faire la vérité sur lui-même, sur ce qu’il a fait ou pas fait. Ce regard le guérit de ses propres aveuglements et lui redit sa capacité de faire le bien. En annonçant le jugement des temps derniers, Dieu nous invite ainsi à donner, dès maintenant, le meilleur de nous-mêmes, pour le service des plus petits. Et à ne porter sur les autres que des jugements aptes à consolider leur désir de faire le bien. Les critiques péremptoires, les polémiques stériles, le discrédit, le dénigrement n’ont donc pas de place dans la vie du chrétien.
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