La petite ville de Manoppello dans les Abruzzes a vu sa modeste église érigée en 2006, au statut de basilique pontificale, par Benoit XVI, au même rang que la basilique Saint Pierre de Rome .
Mais, pourquoi une telle décision ?
La raison en est que, depuis des siècles, l’église de Manoppello abrite au-dessus de son maître autel le:
« Volto Santo » – le Voile de la Sainte Face.
Ce voile mystérieux ferait partie des linges présents dans le tombeau du Christ, avec le « Linceul de Turin, le « voile d’Oviedo » ainsi que la « Sainte Mentonnière » conservée à Cahors. La toile est faite de byssus, un fil de soie marine très précieux, réservé dans l’antiquité au tissage des vêtements des pharaons, empereurs et rois. La nature et la finesse de cette soie rendent techniquement impossible toute peinture. Ainsi, le visage représenté serait donc « une image non faite de main d’homme ». Il serait comme imprimé dans les fibres du linge.
Lire aussi :
Jésus Christ Agneau et beau pasteur, Face à face avec le voile de Manoppello, de Sœur Blandina Paschalis Schlömer
Sœur Blandina, trappiste allemande, a consacré sa vie d’ermite à l’étude du « Volto Sancto ». Dans son ouvrage elle montre les nombreux points de correspondance avec le visage du Linceul et avec le suaire d’Oviedo.
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L’autre suaire, de Paul Badde, aux Editions de l’Emmanuel
Une enquête historique et journalistique sur les traces de ce voile mystérieux
https://www.librairiecatholique.com/t_livre/l-autre-suaire-badde-paul-9782866795177-59987.asp
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Le Numéro spécial du magazine « Il est vivant », consacré au voile de Manoppello, Juillet-Aout-Septembre 2016
