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DIMANCHE, CHANTONS ENSEMBLE

Chers visiteurs du Pays de Nied,

Voici les chants choisis pour les prochaines messes dominicales, samedi 14 octobre à Hinckange et dimanche 15 octobre aux Etangs.

Chant d’Entrée

MENDIANTS D’ESPERANCE (A39-69)

Mendiants d’espérance,

Nous voici devant toi :

Peuple façonné à ton image !

Mendiants d’avenir,

Nous voici devant toi :

Peuple rassemblé pour le partage !

1-Redis-nous les mots qui pardonnent

Dieu fait chair pour notre vie !

2-Brûle-nous du feu qui relève,

Dieu fait chair pour notre vie !

3-Donne-nous le pain qui fait vivre,

Dieu fait chair pour notre vie !

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Communion

EN MARCHANT VERS TOI, SEIGNEUR-(D380)

 

En marchant vers toi, Seigneur,

Notre cœur est plein de joie :

Ta lumière nous conduit vers le Père

Dans l’Esprit, au Royaume de la Vie.

1 – Par ce pain que nous mangeons

Pain des pauvres, pain des forts

tu restaures notre corps

tu apaises notre faim

jusqu’au jour de ton retour.

2 – Par ce pain que nous mangeons

Pain des anges, pain du ciel

tu nourris nos corps mortels

tu nous ouvres le banquet

qui n’aura jamais de fin.

3 – Par ce pain que nous mangeons

Pain unique, pain rompu

tu rassembles les croyants

Peuple saint de baptisés

appelés à l’unité.

4 – Par ce vin que nous buvons

joie de l’homme, joie de Dieu

ton alliance est révélée.

Au Royaume des vivants

nous boirons le vin nouveau !

5 – Par ce vin que nous buvons

source vive de l’amour,

nous restons en communion

avec Dieu vivant et vrai

Père, Fils et Saint-Esprit.

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Chant final

JE TE SALUE MARIE – (V589)

Je te salue Marie,

Mère de Jésus Christ,

Vierge bénie, femme choisie,

Ave Maria, ave Maria.

1-Je te salue, Marie,

De tes mains tu caresses

Les visages meurtris

En quête de tendresse.

2-Je te salue, Marie,

Tes yeux pleins de mystères

Font tomber les fusils

Et les genoux à terre.

3-Je te salue, Marie,

Tu conduis notre église

Vers un printemps fleuri,

Vers la terre promise.

4-Je te salue, Marie,

Comme une eau de fontaine

Tu soulages et guéris

La souffrance et la peine.

5-Je te salue, Marie,

Tes bras s’ouvrent et tu donnes

Cet enfant qui sourit,

Cet enfant-Dieu fait homme.

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Ordinaire de Messe

KYRIE (Sylvanès E511)

GLORIA (C242-1)

SANCTUS (messe pour un dimanche- AL 183)

AGNUS DEI   (messe pour un dimanche- AL 183)

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NOUS VOUS SOUHAITONS UNE BONNE RÉPÉTITION ET VOUS DONNONS RENDEZ CE WEEK END

 

 



PETIT SOURIRE DOMINICAL

Applaudissements

Un homme en très mauvais état se présente à Saint Pierre, après une mort apparemment violente. Celui-ci demande :

– « Mais qu’est ce qui s’est passé ? »

L’homme explique :

– « J’étais guide de safari en Afrique et j’accompagnais un groupe de femmes, des blondes et une brune. En traversant un pont de lianes au-dessus d’une rivière infestée de crocodiles, un coup de vent nous a fait basculer. On a tous réussi à se retenir aux cordages. Nous étions suspendus en l’air et comme le pont menaçait de lâcher à cause du poids, il fallait que quelqu’un se sacrifie. Comme j’étais le seul homme… »

Quelques minutes plus tard, Saint Pierre voit débarquer un groupe de blondes dans le même état que l’homme qu’il venait de recevoir. Il demande immédiatement aux arrivantes :

– « Mais le sacrifice de ce brave homme n’a donc servi à rien ? »

L’une des blondes explique alors :

– « Saint Pierre, c’est à cause de cette brune qui nous accompagnait… Quand le guide s’est laissé tomber, elle a dit : Un homme aussi courageux, il mériterait qu’on l’applaudisse… »



HOMÉLIE DOMINICALE

Dimanche 1er octobre 2017

Vingt-sixième dimanche du temps ordinaire

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Homélie du Père Yvon-Michel Allard,

(directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada)

 « Lequel des deux fils a fait la volonté du Père »

 Le Christ nous rappelle aujourd’hui que ce qui compte dans la vie, ce ne sont pas les belles paroles mais les actes. On juge quelqu’un sur ce qu’il fait et non pas sur ses bonnes intentions. C’est le fils qui finit par aller travailler dans la vigne qui fait la volonté de son père. Saint Paul disait dans sa lettre aux Romains : «Ce ne sont pas les auditeurs de la parole qui sont justes devant Dieu, mais ceux qui mettent cette parole en pratique» (Rom 2, 13)

Avec Jésus nous ne sommes jamais enfermés dans notre passé. Nous avons toujours une deuxième chance.

L’une des accusations les plus graves que l’on puisse porter contre quelqu’un c’est de lui reprocher d’être riche en paroles mais pauvres en actions : «grand parleur, petit faiseur». L’évangile nous dit la même chose en d’autres termes : «Ce ne sont pas ceux qui disent Seigneur, Seigneur qui entreront dans le Royaume des cieux, mais ceux qui font la volonté de mon Père» (Mt, 7, 21). «Celui qui se limite à écouter la parole et ne la met pas en pratique, ajoute Jésus, est comme quelqu’un qui construit sa maison sur le sable…» (Mt 7, 26). Le Christ adresse ce reproche aux pharisiens de tous les temps : «Ils disent mais ne font pas». (Mt 23, 3)

Je relisais dernièrement l’histoire d’un homme qui, suite à un accident d’auto, était obligé de se déplacer en chaise roulante. Ses voisins et ses amis allaient le visiter et en partant, plusieurs disaient : «André, nous allons prier pour toi». Et lui répondait : «C’est bien, mais en fait je peux très bien faire mes propres prières. Si vous voulez vraiment m’aider, lavez la vaisselle qui se trouve dans l’évier et apportez les sacs d’ordures au chemin!» Cet homme avait besoin d’aide et il voulait que les prières et les bonnes paroles de ses amis soient accompagnées des gestes concrets.

L’un des drames de la vie sociale se produit lorsque la parole donnée cesse d’être fiable, de se traduire en actes, lorsque l’on perd confiance dans ce que disent les autres. Nous connaissons bien ce phénomène dans nos sociétés modernes. Nous ne croyons plus aux discours des politiciens, aux promesses de la publicité, aux jugements de certains journalistes. La parole donnée semble avoir perdu sa valeur et, en conséquence, la confiance dans nos représentants, dans nos institutions disparaît. Même dans la vie familiale, tout semble fragile et provisoire. Les promesses et les engagements sont de courte durée.

Le christianisme est exigeant : «Celui qui perd sa vie, c’est-à-dire qui la donne par amour pour sa famille, pour ses amis, pour les autres, la sauvera» (Mt 16, 25). Notre foi chrétienne ne doit pas être une foi de paroles seulement, mais une foi active qui influence tous les aspects de notre vie : la famille, le travail, les loisirs, les relations avec les autres… Le christianisme nous renvoie à nos responsabilités quotidiennes. Il s’agit de «faire» et non de «dire».

Le texte d’aujourd’hui nous rappelle une autre vérité importante pour le Seigneur : dans la vie, les jeux ne sont jamais faits. Il est toujours temps de se reprendre. Quelle que soit notre histoire, quels que soient nos refus précédents, un changement est toujours possible. Avec Jésus nous ne sommes jamais enfermés dans notre passé. Nous avons toujours une deuxième chance. Personne n’est figé dans ce qu’il a fait auparavant. L’avenir reste ouvert.

J’ai lu l’histoire d’une femme condamnée à plusieurs années de prison. Elle s’était prostituée, tout en sachant qu’elle avait le sida. C’était son besoin de drogue qui l’avait poussée à la prostitution. Elle avait reçu une excellente éducation et venait d’une bonne famille. Elle regrettait amèrement d’avoir galvaudé sa vie et elle voulait retrouver l’amour, la paix et le pardon. Elle avoua que c’étaient ces années d’incarcération qui lui avaient permis de sortir de la violence, de la drogue et de l’addiction, une prison pire que celle où elle vivait actuellement. Condamnée à la réclusion, elle y avait retrouvé la fraîcheur de sa jeunesse.

Pour Dieu, personne n’est étiqueté ou figé dans le temps. Il n’y a que des hommes et des femmes en pleine évolution qui avancent ou qui reculent. Les publicains et les prostituées ne sont pas meilleurs que les autres, mais ils entrent dans le Royaume parce qu’à un certain moment, ils ont changé de direction, ils se sont convertis.

La parabole des deux fils est un appel au changement et au renouveau. Dans la vigne du Seigneur, il y aura toujours de la place pour ceux et celles qui répondent à son invitation. C’est ce qui est arrivé à Zachée, Marie Madeleine, la Samaritaine, et tant d’autres.

Les jeux ne sont jamais faits. Il est toujours possible de changer, de repartir à zéro et de nous engager dans les voies de Dieu, c’est-à-dire – pour utiliser les mots de la parabole de l’évangile – de changer d’opinion et d’aller travailler dans la vigne du Seigneur.



PAPE FRANCOIS – « UN CŒUR RIGIDE ET TÊTU N’A RIEN COMPRIS A LA PAROLE DE DIEU

Pape François : « Un cœur rigide et têtu n’a rien compris à la Parole de Dieu ! »

( Par Isabelle Cousturié | 03 mai 2017)

À l’exemple de saint Etienne, le Saint-Père rappelle au chrétien qu’il doit témoigner la tendresse de Dieu pour adoucir les « cœurs de pierre« 

Croire en Dieu c’est savoir « montrer la tendresse de Dieu pour nous, pour nos péchés, pour nos faiblesses », comme saint Etienne qui a su « écouter » et « recevoir le témoignage de l’obéissance »

jusqu’à en payer le prix de sa vie. C’est savoir que « le Seigneur est capable de changer un cœur de pierre en cœur de chair » et le montrer en témoignant d’un « cœur ouvert », a déclaré le pape François, au cours de son homélie pendant la messe à Sainte-Marthe, ce mardi 2 mai. Au cœur de son homélie : le drame des « cœurs fermés », de ces « cœurs qui refusent d’entendre » et ne connaissent que le langage du jugement et de la condamnation à l’égard du prochain. Cette attitude « fait beaucoup souffrir l’Église », a souligné le Saint-Père. En toile de fonds, la première lecture du jour, qui relate le martyre de saint Étienne (Ac 7, 51 – 8,1a) qui « avait tout compris » et fut lapidé parce que ses persécuteurs, eux, n’avaient pas compris la Parole de Dieu.

« Un cœur fermé, un cœur têtu… »

Saint Étienne est « un témoin d’obéissance », comme Jésus, et c’est pourquoi il a été persécuté. Il avait traité ses persécuteurs de « têtus », leur avait reproché d’avoir « le cœur et les oreilles fermés ». Dire cela de quelqu’un équivalait à le traiter de « païen », a expliqué le Pape dans son homélie. Ces hommes n’avaient pas compris la Parole de Dieu. « Ils avaient le cœur fermé » et « résistaient » à l’Esprit saint. Et le Saint-Père d’insister : ce genre de personne « ne sait pas dire : “Mais explique-moi, pourquoi tu dis ça ? Pourquoi ça ? Explique-moi …”. Non, ces personnes sont fermées, savent tout, n’ont pas besoin d’explications ». Et « un cœur fermé, un cœur têtu, un cœur païen, a le sentiment de se suffire à lui-même », une attitude inconcevable chez un chrétien.

Il y a en effet deux façons de ne pas comprendre la parole de Dieu, a poursuivi le Pape. Et de citer alors les deux disciples auxquels Jésus apparaît sur la route d’Emmaüs : eux aussi n’avaient pas compris, mais « par peur », pour éviter les  problèmes. La critique de Jésus à leur égard est moins forte. Il leur dit « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ». Contrairement à Étienne qui se trouve face à des « cœurs exaspérés », Jésus a devant lui deux hommes « bons » et « ouverts à la vérité » qui « ont laissé ses paroles entrer et réchauffer leur cœur ». Les disciples d’Emmaüs, « c’est nous, les chrétiens », avec « tous nos doutes », « tous nos péchés », qui voulons souvent « nous éloigner de la Croix, des épreuves », mais gardons toujours « une place pour entendre Jésus qui réchauffe nos cœurs ».

Pour adoucir « les cœurs rigides »

Pour discerner, le Pape a renvoyé l’assemblée à l’épisode évangélique de la femme adultère quand Jésus demande à ceux qui voulaient la lapider de « regarder en leur for intérieur » avant de juger. Que chaque croyant « entre dans cet échange entre Jésus et cette victime des cœurs de pierre », a-t-il exhorté, et qu’il demande « la grâce que le Seigneur adoucisse un peu le cœur de ces personnes rigides, toujours enfermées dans la Loi, qui condamnent tout ce qui est hors de cette Loi ». Que le chrétien soit, comme saint Étienne, « un témoin d’obéissance », qui regarde et montre cette « tendresse divine » qui peut « changer un cœur de pierre en cœur de chair ».

Article mis en ligne par ALETEIA.ORG

http://fr.aleteia.org/2017/05/03/pape-francois-un-coeur-rigide-et-tetu-na-rien-compris-a-la-parole-de-dieu/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr



HOMÉLIE DOMINICALE

Dimanche 30 avril 2017

Troisième dimanche du temps de Pâques

« L’Amour ouvre les yeux »

Mis en ligne par Serge Lefebvre sur http://francoisassise.homestead.com

 Luc décrit la vie de la première communauté chrétienne qui poursuit ses occupations ordinaires après la mort et la résurrection de Jésus.  Le récit de Luc met en scène deux disciples : Cléophas et un autre qui est anonyme. Ce dernier nous représente toutes et tous, nous les chrétiens de tous les temps. Les disciples d’Emmaüs sont écrasés par la tristesse. Celui en qui ils avaient placé leur espérance a été mis à mort. Aux moments de découragement, souvent nos yeux se ferment et au lieu de laisser entrer la lumière, ils la coupent. Ainsi le cœur de ces disciples est tellement lourd que même la nouvelle de la résurrection de Jésus, apportée par quelques femmes du groupe, n’a pas suffi pour les relever. Il a fallu du temps aux premiers chrétiens pour réaliser que Jésus ressuscité n’est un homme réanimé. Il vit selon l’Esprit. Les disciples d’Emmaüs n’ont pas reconnu leur maître Jésus, trop occupés à vivre et à être dans le deuil. Ils ont pris du temps à comprendre que Jésus qui risquait sa vie et sa foi, que celui qui s’engageait quoi qu’il en coûte pour révéler le vrai visage de Dieu et de l’humain, ce Jésus crucifié était ressuscité. Son chemin qui semblait déboucher sur la mort était en réalité le chemin de la vie.  Luc ne raconte donc pas un miracle, mais plutôt un événement qui réjouit l’esprit et réchauffe le cœur.

Les disciples d’Emmaüs accueillent l’étranger à leur table. C’est le partage du pain qui leur permet de reconnaître vraiment Jésus. Leurs yeux s’ouvrirent, ils le reconnurent, et il disparut à leurs regards.  L’étranger reprend son visage d’étranger. C’est une expérience de foi qu’il faut refaire sans cesse. Jésus se révèle à celles et ceux qui, comme les disciples d’Emmaüs, acceptent de se mettre en route et se laissent brûler le cœur au feu de la Parole. Luc nous dit qu’à l’instant même, ils se levèrent. Autrement dit, ils ressuscitèrent. Alors qu’ils étaient partis de Jérusalem tout tristes le matin même,  ils y reviennent en toute hâte. Les deux heures de marche ne leur font pas peur, ils ont remplacé leurs semelles de plomb par des ailes de l’espérance retrouvée. Ils veulent témoigner auprès des apôtres et de leurs compagnons ce qu’ils ont vécu.  C’est une invitation à nous lever nous aussi, à ressusciter, à suivre le chemin de Jésus et de ses disciples. Nous devons nous lever et marcher dans la confiance que Jésus ressuscité marche à nos côtés. Sur nos chemins de déception, de tristesse et d’angoisse, nous avons toutes et tous besoin d’espérance. Jésus ressuscité vient nous rejoindre à travers ces femmes et ces hommes qui se sont laissés brûler le cœur au feu de sa Parole et qui l’ont reconnu à la fraction et au partage du pain.

Emmaüs se situe partout là où nous vivons.  Prenons exemple sur Pierre, dont nous avons entendu le discours de Pentecôte dans la première lecture. Alors qu’il avait d’abord renié Jésus au moment de sa passion,  il a ensuite eu le courage de témoigner de lui jusqu’à lui donner sa vie. Dans sa lettre, Pierre s’adresse à des païens convertis dans l’actuelle Turquie. Pendant des siècles, les prophètes avaient annoncé la venue du messie. Au fil du temps, ils ont précisé son portrait. Le messie ne sera pas un monarque puissant, mais un serviteur.  Ainsi, vivre dans la crainte de Dieu comme dit Pierre, ce n’est pas vivre dans la peur. Il s’agit du souci de ne pas déplaire à Dieu. Dieu nous traite en fils et filles responsables qui agissent par amour et non par contrainte.  La crainte de Dieu dans laquelle Pierre nous invite à vivre est donc bien autre chose que de la terreur, c’est une relation d’amour. Regardons les autres comme Dieu les regarde. Acceptons d’écouter Jésus, de risquer sa vie pour devenir comme lui libre devant tous les pouvoirs. Ne laissons surgir dans nos cœurs aucune trace d’aigreur envers quiconque.

Jésus déjà avait fait passer Marthe de la foi à la résurrection des morts à la fin des temps, à la foi dans celui qui est la Résurrection et la Vie. Voilà qui change totalement le contenu de notre foi en Dieu qui a ressuscité Jésus et l’a associé dans sa gloire. Ce qu’il a fait pour Jésus, il le fera pour chacun de nous. Nous sommes loin d’une vie sans aucun but si nous savons pardonner, dialoguer et construire.  C’est cela créer des liens, prendre le temps d’écouter, de dialoguer et de marcher avec l’autre, organiser des espaces de convivialité et de fraternité. C’est ainsi que la Parole de Dieu peut toucher les cœurs et faire des miracles dans la vie de chacun. Paradoxalement, dans les moments de nuits et de ténèbres, il semble que quelqu’un quelque part s’occupe de nous.

L’Évangile d’aujourd’hui nous rappelle que chaque fois que, dans un moment de doute et d’épreuve, nous avons le courage de dire : je pensais que c’était lui, chaque fois, Jésus est là. Il marche à nos côtés sur notre chemin et il réchauffe nos cœurs. Il est l’un d’entre nous. Il est ce que chacun de nous doit être pour l’autre.

Il faut garder les yeux ouverts. Jésus ressuscité ne peut se voir qu’avec le cœur.



LECTURES DU DIMANCHE DE PÂQUES

16 Avril 2017

Dimanche de Pâques

1ère LECTURE

Livre des Actes des Apôtres (10,34a.37-43).

En ces jours-là, quand Pierre arriva à Césarée chez un centurion de l’armée romaine, il prit la parole et dit : « Vous savez ce qui s’est passé à travers tout le pays des Juifs, depuis les commencements en Galilée, après le baptême proclamé par Jean : Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance. Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice, Dieu l’a ressuscité le troisième jour. Il lui a donné de se manifester, non pas à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts. Dieu nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner que lui-même l’a établi Juge des vivants et des morts. C’est à Jésus que tous les prophètes rendent ce témoignage : Quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon de ses péchés. »

Parole du Seigneur

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PSAUME

Psaume 118(117),(1.2.16-17.22-23).

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour !

« Le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! » Non, je ne mourrai pas, je vivrai  pour annoncer les actions du Seigneur.

La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux.

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2èmeLECTURE

Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens (3,1-4).

Frères, si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire.

Parole du Seigneur

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EVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (20,1-9).

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensembles, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

-Louange à toi Seigneur Jésus-

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BON DIMANCHE DE PÂQUES



L’1VISIBLE D’AVRIL 2017

Comme chaque mois, l’1visible revient et vous propose une porte d’entrée accessible à Tous, dans la Foi et dans l’Eglise.

Ce mois ci, le magasine vous propose ses articles variés avec, entre autres, un interview de Barbara Hendricks « La voix sacrée » et de Patrick Thellier « Des patients ont vu une grande lumière »; les articles: Mieux communiquer avec les enfants- Fouad, le desir de me venger me hantait- Basilique du st sépulcre. Enfin,  La rubrique « D’accord-Pas d’accord » : Sur le Saint suaire

Pour feuilleter le numéro en ligne, cliquer sur: http://www2.l1visible.com/lire-l1visible/



JOURNÉE DU PARDON A BOULAY

SAMEDI 8 AVRIL 2O17
Eglise saint Etienne de Boulay

De 07h30 à 17h00

Journée du Pardon pour  toutes les paroisses de l’archiprêtré Boulay-Bouzonville

– Programme –

07h30   Oratoire de l’église        : Laudes

08h00   Salle St Etienne               : Petit déjeuner

09h00   Salle St Etienne               : Projection d’un document sur le                                                                                 thème du Pardon

09h30   Oratoire de l’église        : 1ère conférence sur le Pardon par                                                                                 Marie-Marguerite HARTER

10h30   Eglise St Etienne             : Adoration du Saint Sacrement avec                                                                            possibilité de confessions

11h45   Eglise St Etienne             : Prière du milieu du jour

12h00   Salle St Etienne               : Repas tiré du sac

13h30   Eglise St Etienne             : Chapelet médité sur la                                                                                                        Réconciliation

14h00   Oratoire de l’église        : 2ème conférence sur le Pardon par                                                                               Marie-Marguerite HARTER

15h00   Eglise St Etienne             : Adoration du Saint Sacrement avec                                                                           possibilité de confessions

16h00   Salle St Etienne               : Pause-café

16h30   Eglise St Etienne             : Vêpres

17h00   Fin de la journée



REPAS PÈLERINAGE A LOURDES

La pastorale des jeunes « ARCHE DE LA NIED DE BOULAY », organise un repas le Dimanche 26 mars 2017.

Les bénéfices de ce repas aideront à financer le coût du pèlerinage à Lourdes de tous les jeunes du secteur pastoral.

Vous êtes tous cordialement invités à venir apprécier le menu concocter par nos jeunes, et à les aider à financer leur pèlerinage .



CARÊME AVEC UN DIEU EXTRAORDINAIRE

Un Dieu extraordinaire dans une vie ordinaire

Cher visiteur, à la veille de l’entrée en Carême, nous vous proposons cette formidable prédication de Benjamin POUZIN du groupe de « Pop Louage » GLORIOUS, enregistrée lors de la soirée de louange à Etampes, le 13 Février 2016.

Installez vous dans votre fauteuil, regardez et surtout écoutez, et « invitez Jésus dans votre barque ».

BON CARÊME