Archives de catégorie : Informations cultuelles



GRANDE NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION

Bénie et encouragée par Sa Sainteté le Pape François

Du 30 novembre au 8 décembre 2017

Chaque jour : Une dizaine de chapelet, suivie de 3 fois l’invocation: « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous ». Une communion le jour du 8 décembre ou un jour de l’octave. Confession recommandée.

PRIÈRE

Très Sainte Vierge Marie, Reine des Anges et des saints, Médiatrice de toutes grâces, nous trouvons refuge et protection auprès de votre Cœur Immaculé, car vous êtes notre Mère.

Accordez-nous, comme vous l’avez promis aux trois pastoureaux de Fatima, de savoir offrir chaque jour notre vie pour le salut des pécheurs.

Que votre amour maternel touche les cœurs endurcis par le péché pour que tous les hommes, sauvés par le sang de votre Fils versé sur la croix, trouvent le chemin de l’amour, de la pénitence et de la réconciliation avec Dieu et avec leurs frères.

 Alors, nous pourrons chanter tous ensemble et d’un seul cœur le triomphe de votre maternelle Miséricorde. Amen

https://www.mariereine.com/neuvaine-de-limmaculee-conception-2/

 

FORMATIONS DANS ARCHIPRÊTRE BOULAY – 2017-2018

PROPOSITIONS DE FORMATIONS

  • Atelier « LECTURE DE LA PAROLE DE DIEU« 

Animé par Abbé Pierre SIMON

Lieu : Secteur Freistroff-Schwerdorff

Dates à paraître et renseignements (permanence presbytère de Boulay)

 

  • Atelier « CÉLÉBRATION DE LA MESSE »

Animé par Abbé Gérard KAISER

Lieu : Salle St Etienne Boulay

Prochaines rencontres : 21 novembre et 19 décembre (20h30 à 21h30)

Renseignements (permanence presbytère de Boulay)

 

  • Atelier LES SACREMENTS DE L’INITIATION CHRÉTIENNE

Animé par Marie Marguerite HARTER

Lieu : Presbytère de Gomelange

Prochaines rencontres : 13 février et 17 avril 2018 (20h00)

Renseignements (permanence presbytère de Boulay)

  • Atelier « FRATERNITE IN CHRISTO »

Animé par Marie Marguerite HARTER

Lieu : Presbytère de Gomelange

Rencontres : 1 fois par mois

Renseignement : Marie Marguerite HARTER 03 87 35 71 34

fraterniteinchristo@gmail.com

 

  • Atelier « PARTAGE DE ÉVANGILE »

Animé par Abbé Jean Louis BARTHELME

Lieu : Salle communale de Holling

Prochaines rencontres : 18 décembre et 17 janvier 2018 (20h00 à 21h30)

Renseignements (permanence presbytère de Boulay)

 

HOMÉLIE DOMINICALE

Dimanche 15 octobre 2017

28ème Dimanche du Temps ordinaire

(Homélie du père Michel Yvon Allard, directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada.)

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Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils

Dans le texte d’aujourd’hui, Matthieu nous présente deux paraboles de Jésus, l’une à la suite de l’autre : celle du banquet de noces et celle du vêtement de fête. Chacune d’elles éclaire un aspect important du Royaume de Dieu.

Pour ce qui est de la colère du roi, à la fin de la première parabole (les troupes qui font périr et brûlent la ville), il est clair que Matthieu avait en tête les événements tragiques qui s’étaient passés peu de temps avant la rédaction de son évangile : la révolte juive contre l’empire romain et la destruction du temple et de la ville de Jérusalem par les troupes de Titus en 70. Des milliers de Juifs furent massacrés et ce fut la fin de l’État d’Israël qui ne renaîtra que 19 siècles plus tard, en 1948.

Le Royaume de Dieu n’est pas une société de gens parfaits, mais de pécheurs pardonnés.

  • La première parabole nous rappelle que la rencontre avec Dieu est une grande fête. Le banquet est signe d’amitié et la porte est ouverte à tous : «ils rassembleront tous ceux qu’ils rencontreront, les mauvais et les bons». Personne ne peut dire: «Moi je ne suis pas digne, je ne suis pas invité». La séparation entre les bons et les mauvais est disparue. Toutes les barrières tombent : «Allez aux croisées des chemins et invitez tous ceux que vous rencontrerez». Comme le dit si bien S. Paul : «dans la maison du Père, il n’y a ni Grec ni de Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni homme ni femme, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni homme libre»… Blancs et noirs, chrétiens et musulmans, jeunes et vieux, hommes et femmes, riches et pauvres… tous sont invités. Dans l’antiquité, un repas de fête était très exclusif. Seuls les membres de la famille ou du clan étaient invités. Le fait que les premiers chrétiens accueillaient tout le monde à l’eucharistie et à l’agapè, que l’esclave était assis à la même table que le propriétaire foncier, que les pauvres et les riches, les hommes et les femmes partageaient le même repas, soulevait de sérieux problèmes que l’on retrouve dans les Actes des apôtres et dans les lettres de Saint Paul. La parabole est claire : le roi invite tout le monde. Le Royaume de Dieu n’est pas une société de gens parfaits, mais de pécheurs pardonnés. La discrimination et l’apartheid n’existent plus. Dans le rituel de l’eucharistie, il y a une très belle formule qui nous est répétée avant chaque communion : «Heureux sommes nous d’être les invités au repas du Seigneur…» Grand nombre de chrétiens ignorent cette invitation, par indifférence, ou parce qu’ils sont trop occupés. D’autres contestent l’offre avec agressivité. Ils sont contre ceux qui vont à l’église, contre le clergé, contre la religion en général. Jésus dépeint ici ces deux catégories de personnes. Aujourd’hui encore, nous retrouvons ces mêmes groupes de personnes. Il suffit de donner quelques exemples sous les mots de jadis : «comment voulez-­vous que j’aille à la messe? Je n’ai que mon dimanche pour jouer au golf ou au tennis. C’est le jour où nous partons en voyage. C’est ma journée de bricolage. Et puis, j’ai mes devoirs à faire et mes examens à préparer …» Ensuite, il y a ceux et celles qui attaquent les religions comme des «organismes de grande noirceur» et qui ne croient qu’à leur propre religion laïque.
  • La deuxième parabole, celle du vêtement de noces, est  bien différente de la première. Dieu continue à inviter mais il demande notre participation : il veut des partenaires actifs qui participent à la construction du Royaume de Dieu. Le vêtement de fête fait partie de toutes les civilisations. Partout dans la Bible nous retrouvons des traces de ce vêtement bien spécial. Dans l’histoire de l’enfant prodigue, par exemple, le père donne de nouveaux vêtements à son fils qui rentre au foyer. Dans l’Église des premiers siècles, les nouveaux baptisés revêtaient un vêtement blanc pendant une semaine entière, symbole d’une vie nouvelle. Cette longue tradition de vêtements de fête est transmise par les jeunes mariés, par l’enfant présenté aux fonts baptismaux, par les étudiants qui célèbrent l’obtention de leurs diplômes, etc. Comme vêtements de fête, saint Paul nous fait une belle suggestion : «Comme des élus de Dieu, mes bien-aimés, revêtez le vêtement d’amour et de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience. Supportez-vous les uns les autres. Pardonnez-vous l’un à l’autre comme le Christ vous a pardonné. A votre tour, placez par-dessus tout la charité, ce lien parfait.» (Colossiens 3, 12-15) Ou encore, dans sa lettre aux Éphésiens : «Dépouillez-vous du vieil homme… et revêtez l’homme nouveau, créé selon Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité» (Éphésiens 4, 22-24). Cette deuxième parabole nous rappelle que le salut n’est jamais automatique: il faut répondre à l’invitation de Dieu en nous transformant, en nous convertissant. L’invité au banquet, qui n’avait pas de vêtement de fête, ne pouvait donc participer car il lui manquait une disposition fondamentale : l’âme festive et l’esprit de service. La parabole du retour de l’enfant prodigue nous aide à comprendre cette référence au vêtement de noces. Le fils aîné qui revient des champs et entend la musique de la fête est furieux contre son frère et contre son père. Il refuse d’entrer et le père sort pour l’inviter à la fête. Ce fils n’est pas prêt à participer à la célébration, il n’a pas encore revêtu le vêtement de fête !


ANGES ET ARCHANGES

L’Église fête le 29 septembre les archanges Michel, Gabriel et Raphaël. Qui sont-ils?

La tradition catholique dénombre trois archanges : Michel, Gabriel et Raphaël. Tous trois sont fêtés chaque année le 29 septembre, et on leur associe traditionnellement le titre de «saints». Si les trois sont cités dans l’Écriture, Michel est le seul à y être appelé «archange». C’est au VIe siècle que le pape et docteur de l’Église saint Grégoire le Grand associe les trois noms et explique le rôle des archanges. «Il faut savoir que le mot ”ange” désigne leur fonction : messager. Et on appelle “archanges” ceux qui annoncent les plus grands événements», écrit-il dans ses Homélies sur l’Évangile.

Chacun des trois archanges a une fonction propre. Michel (son nom signifie «qui est comme Dieu») est le chef des armées céleste. Dans l’Apocalypse, c’est lui qui mène la bataille contre le démon. «Il y eut alors un combat dans le ciel : Michel, avec ses anges, dut combattre le Dragon. Le Dragon, lui aussi, combattait avec ses anges, mais il ne fut pas le plus fort» (12, 7). De cette victoire annoncée viennent les représentations traditionnelles, dans l’art, de saint Michel terrassant un dragon. GabrielForce de Dieu»), lui, est le messager de Dieu. C’est lui qui porte à Marie l’annonce de l’Incarnation. Enfin, le nom de Raphaël signifie «Dieu guérit», car c’est lui qui guérit Tobie de sa cécité (Tb 11, 17).

Les archanges existent également dans toutes les autres religions monothéistes. La tradition orthodoxe en compte sept, et la tradition juive, encore trois de plus. Les archanges existent aussi en islam. En particulier Gabriel (en arabe, Djibril), qui est censé avoir dicté le Coran au prophète Mohammed. Le Coran mentionne une autre figure angélique, celle de l’Ange de la mort, qui vient reprendre les âmes des créatures à leur mort. Il n’est jamais nommé dans le Coran et la Sunna, mais la tradition musulmane lui donne le nom d’Azraël.



COURS D’AUTOMNE DU CETAD

Chers lecteurs,

Début septembre voyait la rentrée des classes de nos enfants. Mais les adultes n’ont-ils pas de rentrée ? N’ont-ils pas besoins de s’informer, de répondre à certaines questions ?

Le Centre d’enseignement de théologie à distance (CETAD) vous propose de sortir vos cahiers et vos crayons, et de répondre à certaines questions dans ses cours d’automne :

Qu’est-ce que croire ?

Que faire pour bien faire ?

Le mystère chrétien

Lettre aux philippiens

Pour en savoir plus, cliquer sur le lien suivant :

http://cetad.catholique.fr/cours-en-ligne



PRÉPARATION A LA PREMIÈRE COMMUNION

Préparation à la 1ère Communion

Les parents qui souhaitent engager leur enfant dans la préparation à la 1ère Communion ont rendez-vous à l’église de Condé-Northenmercredi 20 septembre à 20h00. Les enfants concernés sont ceux qui viennent d’entrer en CE2, ou en classe supérieure, s’ils n’ont pas encore communié. La présence d’au moins d’un des deux parents est requise pour l’inscription.



UN ESPACE DEDIE AU CATECHISME

Pourquoi inscrire  vos enfants au catéchisme ?

Un nouvel espace dédié au catéchisme est lancé sur le site de la Conférence des évêques de France: Catéchisme.catholique.fr

Cet espace est destiné aux parents qui se posent des questions sur le catéchisme, notamment à l’occasion de la rentrée et du choix des activités de leur enfant.

Pour en savoir plus:

http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/vivre-sa-foi-a-tous-les-ages/transmettre-la-foi/catechisme/

 

 



HOMÉLIE DOMINICALE

Homélie du 21ème dimanche du temps ordinaire

Dimanche 27 août 2017

(Homélie du Père Jean Compazieu)

SUSCITES PAR DIEU

Les trois textes bibliques qui nous sont proposés en ce dimanche nous montrent des hommes qui ont été appelés par Dieu pour une mission bien précise. Dans le texte d’Isaïe (1ère lecture), c’est Eliaquim qui est appelé. Il reçoit l’investiture pour remplacer un serviteur royal devenu trop ambitieux. Nous ne savons rien d’Eliaquim. Son nom signifie : « Dieu l’a suscité ». Il fait désormais partie de ceux que Dieu a choisis pour conduire son peuple et en prendre soin.

L’apôtre Paul a lui aussi été suscité par Dieu. Au départ, c’était un pharisien qui persécutait les chrétiens ; en agissant ainsi, il croyait sauver l’honneur de Dieu. Mais un jour, il a rencontré Jésus sur le chemin de Damas. Cette rencontre a été pour lui le point de départ d’un véritable bouleversement. Le persécuteur acharné a été appelé à devenir un grand témoin de la foi dans le monde païen. Dans le texte d’aujourd’hui, nous le voyons proclamer avec enthousiasme les merveilles de Dieu tout au long des siècles. Tous les hommes, juifs et païens sont appelés « fils de Dieu ». Si Dieu a suscité le peuple d’Israël, c’est pour partager avec l’humanité entière ce bonheur d’être aimé par Dieu.

Dans l’Évangile, c’est Pierre qui a été suscité par le Christ. Il est appelé à devenir cette pierre sur laquelle Jésus édifiera son Église. Cette promesse fait suite à la question qu’il vient de poser à ses disciples : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? » et c’est précisément Pierre qui fait cette belle profession de foi : « Tu es le Christ, le Fils de Dieu. » Il reconnaît en Jésus le Fils du Dieu vivant. Et c’est ainsi que Pierre est choisi par Jésus pour être le fondement de cette Église qu’il bâtira tout au long des siècles. Cette Église défiera les forces de la mort ; on cherchera à la détruire par tous les moyens. Mais la « puissance de la mort » ne l’emportera pas sur elle.

Voilà donc trois hommes qui ont répondu à l’appel du Seigneur en vue du salut du monde. Le même Seigneur continue à appeler aujourd’hui des hommes, des femmes et des enfants. Nous sommes suscités pour participer activement à cette mission. La bonne nouvelle doit être annoncée à tous, enfants, jeunes et adultes. Nous devons retrouver cet enthousiasme missionnaire qui était celui de Paul. Nous, chrétiens d’aujourd’hui, nous sommes envoyés comme témoins et messagers de cette bonne nouvelle dans nos familles, nos villages, nos quartiers et jusque dans le monde entier. Le Seigneur compte sur nous pour que nous donnions le meilleur de nous mêmes à cette mission.

« Je te donnerai les clés du Royaume des cieux ». Ce pouvoir c’est celui d’ouvrir le Royaume à tous les hommes. Il est confié à l’Église par l’intermédiaire de Pierre et de ses successeurs. Cette mission nous rejoint dans un monde où beaucoup de portes sont fermées. Certains médias nous ont infligé une campagne de dénigrement qui n’est pas à leur honneur. Pensons à tous ceux et celles qui sont enfoncés dans leur passé et leur mauvaise réputation. Le monde se méfie d’eux ; on ne leur laisse aucune chance. Toutes ces critiques méchantes, ces médisances, ces calomnies ne font qu’enfermer des personnes dans l’exclusion.

Le pape François ne cesse de réagir contre ces comportements. Si nous sommes appelés et envoyés, ce n’est pas pour accabler des coupables mais pour témoigner auprès d’eux de l’amour que Dieu leur porte. Avec Jésus et avec nous tous, la bonne nouvelle de l’Évangile doit être annoncée aux petits, aux pauvres et aux exclus. Nous sommes envoyés pour leur dire qu’ils ont du prix aux yeux de Dieu. Il faut que cela se voie dans notre manière de les accueillir et de les écouter.

C’est pour mieux répondre à cet appel du Seigneur que nous nous réunissons le dimanche pour célébrer l’Eucharistie. C’est là que nous nous nourrissons de la Parole et du Corps du Christ. Puis, à la fin de la messe, c’est l’envoi vers tous ceux et celles qu’il mettra sur notre route. Prions-le par l’intercession de la Vierge Marie pour qu’il nous aide à être de vrais témoins de son amour.