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FORMATIONS DU CETAD

Chers visiteurs qui cherchez à en savoir plus, après une pause estivale, le  reprend ses formations avec des propositions tout au long de l’année, en plusieurs temps, septembre, novembre, janvier, mars et mai !

Des parcours de trois au quatre cours forment un ensemble cohérent sur un thème, donné par exemple la lecture d’un livre biblique, la succession de plusieurs sacrements ou encore la lecture d’ouvrages philosophiques. Toutefois, chaque cours peut être suivi séparément, hors parcours.

Dans le département Théologie, le très important cours « Mystère chrétien » reprend cette année. Le cours sur la Bioéthique colle à l’actualité. Enfin, des cours partant d’œuvres d’art soutiennent l’étude  des textes bibliques.

Pour plus de renseignements ou pour les inscriptions, vous rendre sur: http://cetad.catholique.fr/cours-en-ligne



LETTRE PASTORALE DE MGR RAVEL SUR LES ABUS SEXUELS

Chers visiteurs, voici la réaction de Monseigneur Ravel, évêque de Strasbourg et ancien évêque aux Armées, suite aux tourments déclenchés par les affaires d’abus sexuels.

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Un grand nombre de catholiques sont traumatisés par les dernières affaires d’abus sexuels. Comprenez-vous et partagez-vous leur colère ?

Je comprends leur colère après les révélations tant sur les auteurs de ces abus que sur la façon dont l’Église et les évêques ont géré ces affaires. Je comprends qu’une personne qui aime l’Église soit profondément troublée et que de ce trouble naisse une colère légitime. Je dois avouer qu’au cours de ces dernières années, j’ai pris conscience – et je ne pense pas être le seul – que j’avais été naïf ; que dans mon abbaye, avec un parcours religieux un peu particulier il est vrai, je n’avais pas soupçonné qu’une pareille misère morale et criminelle puisse entraver la mission et le déploiement de l’Église.

C’est depuis que je suis évêque, mais surtout ces cinq dernières années, que j’ai progressivement pris conscience de l’étendue du malheur causé par ces abus, sur les victimes d’abord et sur l’Église ensuite. Aujourd’hui, je ne suis plus dans une posture de colère, mais de souffrance intérieure et de douleur. Je me dis « c’est ainsi ».

Mais un évêque ne peut pas se limiter à cela ?

Non, aux responsabilités qui sont les miennes, je ne peux pas me contenter de dire : « c’est ainsi, les gens sont mauvais, les prêtres sont des hommes pécheurs ». Il me faut agir. J’ai une double responsabilité de religieux et d’évêque pour agir à l’égard des victimes, des prêtres coupables et de tout le peuple de Dieu. Ce peuple de Dieu que je me dois, à la suite du pape François, de sensibiliser et d’orienter.

Pour accéder à la suite de l’article et à la lettre pastorale, cliquer sur le lien ci-dessous:

https://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/breves/lettre-pastorale-de-mgr-ravel-sur-les-abus-sexuels

  

ENTRETIEN VÉRITÉ D’OLIVIER GIROUD

Chers visiteurs, voici en entretien d’Olivier Giroud, déniché pour vous sur ALETEIA.

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Dans un entretien au Parisien, le footballeur Olivier Giroud revient sans détour sur son dévouement pour la France, et sa foi.

Alors que les Bleus, auréolés de leur tout frais titre de champions du monde, ont retrouvé jeudi soir la compétition…/… le buteur des  s’est livré avec sincérité au Parisien.

Ainsi, à la question « Si vous pouviez remercier une personne pour ce titre, quelle serait-elle ? », celui qui avait embarqué le livre sacré dans ses bagages lors du dernier Mondial, ne fait pas de mystère. « Jésus-Christ » affirme-t-il, puis de développer sa réponse. « Il m’a construit, aidé en tant qu’homme et joueur professionnel, en me donnant confiance, persévérance et foi pour ne jamais rien lâcher. Pendant ce tournoi, on avait une bonne étoile au-dessus de nous. Un ange gardien ». Une authentique déclaration d’amour qui s’est manifestée lors de la dernière Coupe du monde par des moments de prière que s’accordait Giroud quelques minutes avant le coup d’envoi de chaque rencontre. « A chaque fois, j’en demandais un peu plus au Seigneur. Parce que c’était la dernière marche et que j’avais encore plus besoin de lui. J’ai été entendu », dit-il.

« Je pense surtout aux combattants de la guerre »

Lire l’intégralité de l’interview sur: https://fr.aleteia.org/2018/09/07/amour-pour-la-france-foi-en-christ-lentretien-verite-dolivier-giroud/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr



HOMÉLIE DOMINICALE

(Homélie du Père Yvon-Michel Allard, s.v.d., directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada.)

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« Enseignants clandestins »

Jésus redonne au pauvre sourd-muet la capacité d’écouter les autres et de prendre la parole. En réfléchissant sur cet évangile, l’abbé John Dane rappelait que ce handicap l’empêchait de participer aux coutumes et aux traditions de son peuple, car il ne comprenait pas ce qui se passait et il ne pouvait pas s’exprimer. Et Dane ajoute qu’il en est souvent ainsi pour plusieurs chrétiens dans notre monde moderne. Les pays dominants imposent leurs valeurs et leur langue, en empêchant ceux et celles des autres pays d’utiliser leur langage et de conserver leurs propres traditions. Il propose comme exemple l’Irlande au 16e et 17e siècle. Les envahisseurs anglais avaient défendu aux gens de parler leur langue, de transmettre leurs traditions, de célébrer leurs fêtes religieuses. Tout avait été mis en place pour que fonctionne à plein le «processus d’assimilation» à la langue et à la culture britannique.

Ce qui a sauvé la culture et la religion du peuple irlandais, ce sont les «hedge-school teachers», c’est-à-dire les enseignantes et les enseignants clandestins. Ces jeunes adultes allaient le long des sentiers des campagnes d’Irlande avec un ou deux adolescent(e)s, longeant les murs de pierre que l’on retrouve un peu partout en Irlande (d’où le nom de hedge-school teachers), et ils leur enseignaient, en cachette et de façon «illégale», la langue maternelle et les traditions ancestrales. Ils parlaient de leurs anciennes fêtes religieuses, du folklore irlandais, de la foi de leurs aïeux. C’est ainsi que la culture et la religion irlandaises, vieilles de plusieurs siècles, ont pu être conservées, malgré l’oppression des envahisseurs.

Aujourd’hui, des millions de chrétiens du 21e siècle, ont perdu leur langage ancestral, leurs fêtes religieuses, leurs traditions d’autrefois. Nous avons oublié notre héritage culturel et religieux. Nous sommes devenus sourds et muets face à nos traditions, comme l’homme de l’évangile d’aujourd’hui. Nous ne comprenons plus notre propre culture et ne pouvons plus l’expliquer à la génération montante.

Nous aussi aurions besoin de «hedge-school teachers», d’enseignants clandestins pour apprendre aux jeunes et aux moins jeunes le langage chrétien, les traditions religieuses et la culture de nos ancêtres. Bien sûr, les abus de pouvoir des dirigeants religieux doivent être condamnés, les gaffes du clergé corrigées, les fêtes et les traditions épurées, purifiées, nettoyées, mais l’essentiel reste valable et constitue une valeur sûre qui mérite d’être transmis.

Un peu comme le sourd qui avait de la difficulté à parler, la jeune génération ne sait plus parler la langue des ancêtres parce qu’elle s’est fait imposer le langage, les traditions, les coutumes de la culture dominante : ceux de la postmodernité, de la consommation effrénée, et de l’individualisme à outrance.

Nous avons perdu une bonne partie de notre langage religieux et la majorité de nos fêtes traditionnelles. Pensez seulement à ce qui est arrivé à la fête de Noël avec ses cartes de «Season’s greetings», et essayez d’y trouver un motif religieux… c’est maintenant devenu la fête du Père-Noël. La fête de Pâques est la fête des lapins de chocolat! La Saint Jean Baptiste, fête nationale des Canadiens français, n’a plus aucun lien avec la culture religieuse du passé! Et toutes les autres fêtes ont été remplacées par des célébrations de week-end prolongé!

Demandez aux jeunes ce qu’ils savent de la fête de l’épiphanie, de la présentation au temple, de la saint Jean Baptiste, de la fête de St-Pierre et St-Paul, de la fête de tous les saints?… Pour ce qui est de connaître le langage chrétien : le Notre Père, le sermon sur la montagne, les paraboles, les épisodes du vendredi saint, les commandements, etc. tout cela constitue un langage inconnu qui ne fait plus parti de l’apprentissage familial et scolaire.

Dans le monde d’aujourd’hui, ce n’est pas facile de vivre en chrétiens. La pression sociale est très forte. Une jeune fille qui n’a pas fait l’amour à dix-huit ans doit cacher ce fait comme si c’était honteux. Un jeune adulte est arriéré s’il n’a pas essayé la drogue. La violence à la tv, l’intimidation (bullying) à l’école, le sexe à volonté, l’obligation de réussir à tout prix, font parti de notre culture, dans une société de compétition effrénée. Un peu comme aux Irlandais du 16e et du 17e siècles, on nous oblige aujourd’hui à parler le langage du plus fort, de la civilisation dominante.

Nous les chrétiens devons réapprendre à écouter la parole de Dieu afin de comprendre son message et devenir nous aussi des enseignants clandestins. Nous pourrons alors transmettre aux jeunes notre langage, nos valeurs, nos traditions, parler de nos fêtes, même si elles ne sont plus soulignées dans les calendriers de la culture laïque, souffler à l’oreille des enfants l’histoire et la fierté de nos familles chrétiennes, leur présenter nos valeurs fondamentales.

La préparation à cette responsabilité vitale commence par nos rencontres eucharistiques. Nous apprenons à écouter la parole de Dieu et nous nous engageons à vivre de cette parole, à la partager avec d’autres. Le Seigneur peut ouvrir nos oreilles pour nous permettre de bien comprendre sa parole et nous donner le courage de proclamer son message. C’est le sens du miracle raconté dans l’évangile d’aujourd’hui.

Dans le temps de S. Marc, les chrétiens devaient faire face aux mêmes difficultés que nous. L’état romain, malgré sa tolérance apparente, était un état laïc et les gens qui, comme les premiers chrétiens, n’étaient pas conformes et ne faisaient pas le jeu des autorités en place, étaient poursuivies. Malgré ces menaces, les chrétiens se rassemblaient dans les maisons, le jour du Seigneur, transmettaient leurs valeurs, leur langage, leurs traditions aux plus jeunes. C’est grâce à cette transmission clandestine que la foi chrétienne est parvenue jusqu’à nous.

Il ne s’agit pas de rejeter la culture dans laquelle nous vivons mais de savoir y conserver nos valeurs, nos fêtes, notre langage et nos traditions, comme les premiers chrétiens l’ont fait dans l’empire romain. «Seigneur, ouvre nos oreilles pour comprendre ton message et délie notre langue pour savoir l’annoncer».



LECTURES DOMINICALES COMMENTEES

Dimanche 9 Septembre 2018

Vingt-troisième dimanche du temps ordinaire

1ère LECTURE

Livre d’Isaïe

Dites aux gens qui s’affolent : « Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu : c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver. » Alors se dessilleront les yeux des aveugles, et s’ouvriront les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la bouche du muet criera de joie ; car l’eau jaillira dans le désert, des torrents dans le pays aride. La terre brûlante se changera en lac, la région de la soif, en eaux jaillissantes.

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PSAUME

Psaume 146

Le Seigneur garde à jamais sa fidélité, il fait justice aux opprimés ; aux affamés, il donne le pain ; le Seigneur délie les enchaînés.

Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, le Seigneur redresse les accablés, le Seigneur aime les justes, le Seigneur protège l’étranger.

Il soutient la veuve et l’orphelin, il égare les pas du méchant. D’âge en âge, le Seigneur régnera : ton Dieu, ô Sion, pour toujours !

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2ème LECTURE

Lettre de saint Jacques

Mes frères, dans votre foi en Jésus Christ, notre Seigneur de gloire, n’ayez aucune partialité envers les personnes. Imaginons que, dans votre assemblée, arrivent en même temps un homme au vêtement rutilant, portant une bague en or, et un pauvre au vêtement sale. Vous tournez vos regards vers celui qui porte le vêtement rutilant et vous lui dites : « Assieds-toi ici, en bonne place » ; et vous dites au pauvre : « Toi, reste là debout », ou bien : « Assieds-toi au bas de mon marchepied ». Cela, n’est-ce pas faire des différences entre vous, et juger selon de faux critères ? Écoutez donc, mes frères bien-aimés ! Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde pour en faire des riches dans la foi, et des héritiers du Royaume promis par lui à ceux qui l’auront aimé ?

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ÉVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus quitta le territoire de Tyr ; passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole. Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler et supplient Jésus de poser la main sur lui. Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue. Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! » Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement. Alors Jésus leur ordonna de n’en rien dire à personne ; mais plus il leur donnait cet ordre, plus ceux-ci le proclamaient. Extrêmement frappés, ils disaient : « Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. »

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COMMENTAIRES DE MARIE NOËLLE THABUT

NOUS VOUS SOUHAITONS UN AGRÉABLE DIMANCHE DE TEMPS ORDINAIRE

 

LE FILM : PAPE FRANCOIS: UN HOMME DE PAROLE

Chers visiteurs, nous vous l’avions annoncé le 19 juin dernier.( http://stpierredes2nied.free.fr/?p=4454 ) ,

Ce film sera sur les écrans dans une semaine déjà. En attendant, nous vous proposons ce nouvel extrait:

Pour nos visiteurs mosellans, ce film sera projeté le 12 septembre au cinéma Kinépolis de St Julien lès Metz et le 13 au cinéma Art et Essai  KLUB place Saint-Jacques à METZ



DU NOUVEAU AU KOSOVO

Chers visiteurs, voici une « bonne nouvelle » dénichée pour vous sur ALETEIA

« Alors que l’Église catholique fête ce 5 septembre sainte Mère Teresa, le pape François a annoncé que l’administration apostolique de Prizren (Kosovo) allait devenir un diocèse à part entière, celui de Prizren-Pristina. À sa tête, le souverain pontife a nommé celui qui était jusqu’ici l’administrateur apostolique, Mgr Dodë…/… »

Lire l’intégralité de l’article sur:

https://fr.aleteia.org/2018/09/05/un-diocese-erige-au-kosovo-pour-la-fete-de-mere-teresa/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr