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HOMÉLIE DOMINICALE

(Homélie du Père Yvon-Michel Allard, s.v.d., directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada.)

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Sa famille, vint pour se saisir de lui, car ils affirmaient : «Il a perdu la tête.»

 Au début de sa prédication, Jésus a eu du succès. La «foule», c’est-à-dire les gens du petit peuple, se pressaient autour de lui pour l’écouter. Marc, qui tient ses renseignements de Pierre, note qu’un jour il y avait tant de monde qu’on n’avait même plus de la place pour manger. Cette maison où Jésus se trouve est sans doute celle de Simon-Pierre, à Capharnaum, que Jésus avait adoptée comme la sienne. Dans les ruines actuelles de la ville de Capharnaum, les archéologues ont retrouvé la base d’une modeste maison de pêcheurs datant du ler siècle avant J.-C. sur laquelle avait été édifié un très ancien sanctuaire chrétien. Les graffitis de dévotions marqués dans les plâtres suggèrent qu’on aurait retrouvé cette «maison» où Jésus a souvent résidé.

C’est pendant que Jésus prêchait dans la maison de Pierre que les membres de sa famille sont venus pour le ramener chez-lui, à Nazareth. Sa famille disait : «Il est devenu fou… il a perdu la tête…» La famille de Jésus ne pouvait pas ignorer qu’il était «mal vu» des autorités religieuses… Ces autorités disaient non seulement qu’il était fou, mais qu’il était possédé et tenait son pouvoir de Satan. Marc a emboîté l’un dans l’autre l’épisode du «refus des scribes», et celui de la démarche de sa famille. Jésus est rejeté, méconnu… même par sa propre famille. Par deux fois, Marc note que la famille de Jésus «est dehors». Cette expression «ceux du dehors» est habituelle, dans l’Église des premiers siècles, pour désigner les «non-chrétiens». La scène, où Marie et la famille de Jésus viennent pour essayer d’arrêter la mission de Jésus, doit nous faire longuement méditer sur ce qu’est la foi. La foi de Marie, pas plus que la nôtre, n’est «toute-faite», une fois pour toutes. La foi ne peut se définir que comme une réalité qui évolue. Ce n’est pas dès le premier instant de l’Annonciation que Marie a compris qui était son fils. Luc, lui aussi, a noté que Marie, à certaines occasions, n’a «pas compris» Jésus. Exemple lorsqu’à douze ans il est resté dans le Temple, «la maison de son Père».

La famille de Jésus ne le reconnaissait plus depuis sa conversion, depuis qu’il avait quitté sa vie tranquille de Nazareth, pour se convertir en prédicateur ambulant. Sa famille savait parfaitement qu’il était mal vu des autorités, des scribes venus de la capitale, Jérusalem. «Il va nous faire attraper des histoires… allons, ramenons-le à la raison… réduisons-le à être comme tout le monde. Il est fou de se distinguer

Les scribes sont spécialement descendus de Jérusalem pour s’enquérir de lui, ce jeune Rabbi qui fait tourner la tête au peuple. Leur diagnostic est encore plus cruel que celui de sa famille. Jésus est pire qu’un simple d’esprit. Il est possédé par un démon impur, il est un suppôt de Satan.

Qu’a donc fait Jésus pour être considéré comme un suppôt de Satan ? Il annonçait que Dieu était venu parmi nous, qu’il libérait des possédés, guérissait des malades, s’approchait des lépreux et osait même les toucher pour leur rendre la santé. Il allait jusqu’à pardonner les péchés, il mangeait chez des gens de mauvaise conduite. Il prenait des libertés avec l’observance du sabbat. Il disait qu’il fallait mettre le vin nou­veau dans des outres neuves ! En somme, la subversion totale des traditions de son temps, et tout cela en se réclamant de Dieu !

Au temps de Jésus, la famille était sacrée. Ici, Jésus opère une rupture et déclare qu’il existe une autre famille plus forte que celle du sang, ouverte à toute humanité. Jésus se distancie de sa propre famille en utilisant une phrase choc : «Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère.» Et ensuite Jésus ajoute : «Amen, je vous le dis, Dieu pardonnera tout aux enfants des hommes, tous les péchés et les blasphèmes qu’ils auront faits. Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’obtiendra jamais le pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours.» La première partie de la phrase ne nous étonne pas. Nous sommes persuadés que Dieu pardonne toujours. La miséricorde de Dieu est sans limite. Mais Jésus affirme qu’il existe un péché impardonnable: ce qu’il appelle le blasphème contre l’Esprit. Là encore, on croit entendre saint Jean : «Il est venu chez lui et les siens ne l’ont pas reçu… Mais à ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu» (Jn 1). Dieu ne peut pardonner à ceux et celles qui refusent d’être pardonnés.



DIALOGUE INTER RELIGIEUX EN ARABIE SAOUDITE

Chers visiteurs, voici déniché pour vous sur Vatican News, une encourageante démarche qui mérite de porter ses fruits.

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À Ryad, le cardinal Tauran perçoit le désir d’un rapprochement avec les chrétiens

La visite fut inédite. Celle d’un chef de dicastère, d’un cardinal, en Arabie saoudite. Du 14 au 20 avril, le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a rencontré le roi Ben Salmane, ainsi que diverses autorités religieuses musulmanes. Une étape dans l’ouverture du royaume saoudien aux autres religions.

Entretien réalisé par Hélène Destombes – Cité du Vatican

L’accord de coopération signé entre le Saint-Siège et l’Arabie saoudite est «décisif». Comme tous les autres accords signés par le Vatican avec d’autres États, il prévoit une rencontre thématique tous les trois ans. Avec l’Arabie saoudite, où les chrétiens ne sont pas considérés égaux des sujets musulmans du royaume, l’accord revêt un caractère particulier.

«Seule l’éducation sauve du terrorisme et de l’ignorance»

Selon le cardinal Tauran, il permettra de faire avancer une cause essentielle: l’éducation. «Rétablir la vérité dans les programmes scolaires, s’assurer que l’on parle bien des chrétiens», mentionne-t-il par exemple. Cette cause, non des moindres, est l’unique rempart contre le terrorisme et l’ignorance, les deux fléaux du royaume, selon le cardinal français qui parcourt le Moyen-Orient depuis des années.

Les frémissements d’une ouverture affichée

Cette longue visite d’une semaine, largement couverte par les médias saoudiens, «près de huit éditoriaux dans la presse le jour de mon arrivée», s’étonne-t-il, signe en tout cas une nouvelle étape dans les relations bilatérales entre le Saint-Siège et l’Arabie saoudite. Et dénote, sinon d’une ouverture, du moins d’un désir d’ouverture, de la part de la monarchie saoudienne à l’égard des chrétiens.



NEUVAINE A SAINT JOSEPH – J 8

« Saint Joseph est au cœur de la communion fraternelle »

Par l’union aux Cœurs de Jésus et de Marie, nous communions au cœur doux et juste de Joseph. Saint Joseph, apprend-nous à être amour et instrument de paix au sein de nos familles, de notre vie sociale de chaque jour.

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblé ; le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux ; tu es béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale Épouse est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daigne nous secourir à l’heure de notre mort. Amen

+ un « Réjouis-Toi » (voir jours précédents) et un « Notre Père »

 

HOMÉLIE DOMINICALE

Dimanche 28 janvier 2018

4e dimanche du Temps de l’Église – B

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(Homélie du Père Yvon-Michel Allard, s.v.d., directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada)

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« La renommée de Jésus se répandit dans toute la Galilée »

L’évangéliste S. Marc n’a pas connu Jésus mais il a été l’un des premiers membres de la jeune Église chrétienne. Les Actes des Apôtres racontent qu’il a rencontré Pierre dans la maison de sa mère, à Jérusalem. Il a côtoyé les apôtres et accompagné Paul dans son premier voyage missionnaire. Plus tard, il sera le compagnon fidèle de Pierre et les experts affirment que son évangile est en fait l’évangile de Pierre, car Marc a pris ses informations directement du chef des apôtres.

Le but principal de l’évangile de Marc est de nous présenter Jésus-Christ. Dès le début de son récit il écrit : «Commencement de l’évangile de Jésus, le Christ, le Fils de Dieu.» Et ensuite, tout au long de son évangile, il dévoile aux chrétiens l’identité de cet homme de Nazareth. Aujourd’hui, il nous parle de l’enseignement de Jésus et de son activité auprès des gens.

Marc souligne d’abord l’enseignement de Jésus : «Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes… Tous s’interrogeaient : «Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité !» Ensuite, pour mieux nous faire connaître le Seigneur, il raconte ce que Jésus fait dans «une journée-type». À travers ce procédé littéraire, il nous présente son activité tout en soulignant les traits essentiels de son ministère.

Vestiges de la synagogue de Capharnaüm

Ce matin, nous lisons la première partie de cette journée à Capharnaüm.

Jésus rejoint les gens de l’intérieur. Il ne juge pas, ne condamne pas, mais redonne espérance et joie de vivre. Les auditeurs sont littéralement séduits par sa façon de faire et de s’exprimer : «Il parle avec autorité». En latin, le mot autorité veut dire : «faire grandir», «faire croître», «aider à se développer». Lorsque l’on parle d’autorité parentale, on souligne la capacité des parents à faire grandir leurs enfants libres et pleins d’espoir pour l’avenir. C’est le genre d’autorité que Jésus exerce, une autorité qui permet de grandir, une autorité de service. Il est venu pour rendre les gens plus autonomes, plus libres, plus en mesure de porter du fruit.

Jésus a laissé une impression profonde sur les gens autour de lui, non seulement parce qu’il proclamait un message nouveau mais aussi parce qu’il vivait ce qu’il prêchait et invitait les autres à faire de même.

La communauté chrétienne a toujours admiré le Christ non seulement pour son enseignement mais aussi pour sa compassion envers ceux qui souffrent, qui sont dans le besoin et qui sont rejetés par les autres.

Pendant cette «journée type» décrite par Marc, Jésus va à la synagogue pour écouter la parole de Dieu et pour prier avec la communauté. Ensuite, il guérit un malade en chassant un esprit mauvais. Les esprits mauvais sont tout ce qui nous empêche d’être bien dans sa peau : le manque de confiance en soi, les peurs incontrôlées, l’addiction à la drogue, à l’alcoolisme, aux jeux de hasard, au travail excessif, la poursuite effrénée de l’argent, de la carrière, du pouvoir, etc.

Après sa visite à la synagogue, Jésus retourne à la maison et là, il remet sur pied la belle-mère de Pierre qui était malade. Le soir venu, il guérit plein de gens qui se présentent à lui. Et le matin suivant, très tôt, il va seul dans la montagne pour prier. Voilà une journée typique de Jésus, selon saint Marc. À travers son action et son enseignement, il surprend ceux et celles qui écoutent sa parole et «sa renommée se répand dans toute la Galilée !»

À travers les mots et les actions de Jésus, l’évangéliste nous révèle qui est cet homme extraordinaire. Petit à petit, nous apprenons à le connaître comme un frère, comme une personne de grande compassion, comme le Fils du Père. Pendant cette année liturgique, dimanche après dimanche, nous lirons un texte de l’évangile de Marc. Il nous révélera le Dieu merveilleux qui est le nôtre.



PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS – 25 JANVIER 2918

  • Huitième jour : Réconciliés avec Dieu

« Dans les derniers jours, la justice régnera. Dieu fera un ciel nouveau et une terre nouvelle »

 Ô Dieu Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, nous te rendons grâce pour cette Semaine de prière, pour nous avoir rassemblés en frères et sœurs chrétiens, et pour toutes les manières dont nous avons vécu ta présence. Ensemble, louons éternellement ton saint nom pour que nous continuions à croître dans l’unité et la réconciliation. Amen.



JOURNEE MONDIALE DU MIGRANT ET DU REFUGIE

Migrants : trouver une réponse commune

  » Nous lançons ici un appel solennel aux chrétiens et à tous les hommes et les femmes de bonne volonté pour qu’au sein de leur paroisse, d’un collectif, d’un mouvement ou d’une association, ceux qui le peuvent, s’engagent sur l’une ou l’autre de ces priorités « .

Lire le message des évêques de France :

http://migrations.catholique.fr/ressources/10585/84/2018.01.10-migrants_trouver_une_r_ponse_commune.pdf



VŒUX DU PAPE FRANCOIS-CONSTRUIRE UN AVENIR PLUS FRATERNEL ET SOLIDAIRE.

 

(Extrait d’un article de Anita Bourdin pour Zenit.org)

« Que Noël suscite désir de construire un avenir plus fraternel et solidaire et apporte à tous joie et espérance »

 Ce lundi 25 décembre, environ 50 000 visiteurs étaient présents sur la place Saint Pierre pour recevoir la bénédiction solennelle de Noël sur la Ville et sur le Monde « Urbi et Orbi »

…/…

« A vous, chers frères et sœurs, arrivés de toutes les parties du monde sur cette place, et à tous ceux qui, de différents pays, sont reliés par la radio, la télévision et les autres moyens de communication, j’adresse mes vœux les meilleurs ». Le Saint Père a invité à la solidarité en disant: « Que la naissance du Christ Sauveur renouvelle nos cœurs, qu’elle suscite le désir de construire un avenir plus fraternel et solidaire, qu’elle apporte à tous joie et espérance. Joyeux Noël! »

Dans un « tweet » posté sur son  (le pape est suivi par plus de 40 millions de personnes sur twitter), le pape ajoute cette invitation à l’émerveillement devant la crèche: « Arrêtons-nous pour admirer la crèche : entrons dans le vrai Noël avec les bergers, portant à Jésus ce que nous sommes. »

Le message du pape François pour Noël a aussi invité à contempler l’Enfant de la crèche et à ne pas se fermer à la douleur des enfants du monde, dans une sorte de tour du monde de la douleur des enfants.

Dans la nuit, son homélie aussi invitait à s’ouvrir aux détresses du monde, à partir de la contemplation de la précarité des conditions de vie de la Sainte-Famille, contrainte de quitter sa terre (de Nazareth, en Galilée), pour le recensement de César Auguste, sans être accueillie dans la terre d’où elle est pourtant originaire, Bethléem de Judée, ville de David dont Joseph descend.

Et elle est bientôt contrainte de quitter la Judée pour l’Egypte, sous la menace d’Hérode. La Sainte-Famille survivra et ne reviendra pas en Judée, mais dans la « Galilée de Nations ». Jésus n’y reviendra que pour y mourir, à Jérusalem.

Le pape a évoqué les Hérode modernes que fuient les familles exilées: « Survivre aux Hérode de l’heure qui, pour imposer leur pouvoir et accroître leurs richesses, n’ont aucun problème à verser du sang innocent. »…/…

Pour accéder à l’article complet cliquer sur : https://fr.zenit.org/articles/noel-pour-construire-un-avenir-plus-fraternel-et-solidaire-voeux-du-pape-francois/

 



LECTURES DU JOUR DE NOEL

Lundi 25 décembre 2017

Solennité de la Nativité du Seigneur (messe du jour)

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1ère LECTURE

Livre d’Isaïe 52,7-10.

Comme ils sont beaux sur les montagnes, les pas du messager, celui qui annonce la paix, qui porte la bonne nouvelle, qui annonce le salut, et vient dire à Sion : « Il règne, ton Dieu ! » Écoutez la voix des guetteurs : ils élèvent la voix, tous ensemble ils crient de joie car, de leurs propres yeux, ils voient le Seigneur qui revient à Sion. Éclatez en cris de joie, vous, ruines de Jérusalem, car le Seigneur console son peuple, il rachète Jérusalem ! Le Seigneur a montré la sainteté de son bras aux yeux de toutes les nations. Tous les lointains de la terre ont vu le salut de notre Dieu.

Parole du Seigneur

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PSAUME

Psaume 98(97) ,1.2-3ab.3cd-4.5-6.

Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles ; par son bras très saint, par sa main puissante, il s’est assuré la victoire.

Le Seigneur a fait connaître sa victoire et révélé sa justice aux nations ; il s’est rappelé sa fidélité, son amour, en faveur de la maison d’Israël.

La terre tout entière a vu la victoire de notre Dieu. Acclamez le Seigneur, terre entière, sonnez, chantez, jouez !

Jouez pour le Seigneur sur la cithare, sur la cithare et tous les instruments ; au son de la trompette et du cor, acclamez votre roi, le Seigneur !

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2ème LECTURE

Lettre aux Hébreux 1,1-6.

À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ; mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes. Rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être, le Fils, qui porte l’univers par sa parole puissante, après avoir accompli la purification des péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les hauteurs des cieux ; et il est devenu bien supérieur aux anges, dans la mesure même où il a reçu en héritage un nom si différent du leur. En effet, Dieu déclara-t-il jamais à un ange : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ? Ou bien encore : Moi, je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils ? À l’inverse, au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu.

Parole du Seigneur

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EVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,1-18.

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

Acclamons la parole de Dieu

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TERRA SANCTA NEWS – LE RETOUR

Chers visiteurs,

Christian Media Center

Depuis peu, le Terra Santa News a repris, sous une nouvelle forme, après les vacances d’été. Nous vous proposons de visionner les deux premières émissions.

Au sommaire de l’émission du 4 octobre :

  • 800 ANS DE PRÉSENCE FRANCISCAINE EN TERRE SAINTE – PREMIÈRE PARTIE : Voici le premier épisode de la série « Voyage aux sources d’une présence », un des trois épisodes spéciaux qui retrace l’histoire, de huit siècles, de l’Ordre des Frères Mineurs en Terre Sainte.
  • LA FETE DE SAINT FRANCOIS À JERUSALEM : Un héritage et histoire d’une amitié avec l’ordre dominicain néedès les débuts.
  • LA PRÉSENCE CHRÉTIENNE DANS LA SAINTE TERRE : Un aperçu de la présence des chrétiens en Terre Sainte.

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Au sommaire de l’émission du 13 octobre :

  • 800 ANS DE PRÉSENCE FRANCISCAINE EN TERRE SAINTE – DEUXIÈME PARTIE : Retour sur la liturgie dans les sanctuaires, sur les découvertes archéologiques des frères franciscains et sur la mystique des célébrations sur la Terre du Vème Evangile.
  • NOUVELLES DÉCOUVERTES ARCHEOLOGIQUES SUR LE LIEU OU JEAN-BAPTISTE AURAIT COMMENCE SA MISSION : Taffuh, près d’Hébron, pourrait être l’endroit où Jean-Baptiste a commencé sa prédication avant d’aller vivre dans le désert.
  • LES PREMIERS PAS DE LA SECTION HISTORIQUE DU TERRA SANCTA MUSEUM : Première réunion internationale du Comité scientifique international du nouveau Musée franciscain.
  • DE ROSH HA-SHANAH À SUKKOT, LES FETES DE DEBUT D’ANNEE DU CALENDRIER JUIF : Fin du cycle des fêtes juives de début d’année, avec la célébration de « Simhat Torah », littéralement « la joie de la Torah ».

NOUS VOUS SOUHAITONS UNE BONNE BALADE EN TERRE SAINTE