HÔPITAL PÉDIATRIQUE RÉNOVÉ SUITE A LA PROMESSE DU PAPE

« Un hôpital pédiatrique rénové: le pape François tient sa promesse aux enfants de Bangui »

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Soulager la souffrance des enfants

« Celui qui prend soin des petits est du côté de Dieu, et il vainc la culture de l’exclusion ! », a déclaré le pape François dans un message vidéo pour l’inauguration de l’hôpital pédiatrique de Bangui rénové. Il y était allé lors de son voyage en Centrafrique en novembre 2015.

Le cardinal Konrad Krajewski, aumônier pontifical, a inauguré, ce samedi 2 mars 2019, à Bangui (République centrafricaine), le nouveau centre de santé spécialisé dans la thérapie pour enfants, dénutris et le bâtiment rénové  de l’hôpital pédiatrique de la capitale.

Le nouveau centre et la zone rénovée, construite par la volonté du pape François, ont été soutenus également par diverses initiatives de solidarité et de collecte de fonds, et entièrement confiée quant à sa conception et quant aux soins à l’hôpital pédiatrique de Rome qui dépend du Vatican, « Bambino Gesù ».

Le président de la République centrafricaine, M. Faustin-Archange Touadéra, a participé à l’inauguration ainsi que d’autres personnalités politiques, en présence de la  présidente du « Bambino Gesù », Mme Mariella Enoc, et du nonce apostolique en la République Centrafricaine, Mgr Santiago De Wit Guzman.

« Puisse ce nouvel hôpital devenir un modèle et un point de référence pour tout le pays. Rappelez-vous : dans le malade, il y a le Christ, et dans l’amour de celui qui s’incline sur ses blessures, il y a la voir pour le rencontrer ! », souligne encore le pape François.

Il confie qu’il se pose la question de Dosttoïevski: « Souvent je me demande la même chose : pourquoi les enfants souffrent ? Et je ne trouve pas d’explication. Je regarde seulement le crucifix, et j’invoque l’amour miséricordieux du Père pour tant de souffrance. »

Lire le texte intégral et les dernier titres sur : https://fr.zenit.org



HOMÉLIE DOMINICALE

Homélie du père Charles André Sohier, prêtre ermite.

L’image de la paille et la poutre dans l’œil est surprenante, Cela a fait dire à certains biblistes que le mot grec des évangiles (ophtalmos) a peut-être été une erreur de traduction de l’araméen, la langue parlée par Jésus. En araméen ( en hébreu aussi) le mot ayin signifie œil en sens premier, mais aussi source ou puits en sens second. Une paille (et surtout une poutre) obstrue plus aisément un puits… qu’un œil.

Mais peu importe, le sens profond de cette métaphore est le même dans les deux cas. Quelles sont cette paille, cette poutre qui brouillent notre œil ou notre puits ? C’est ce qui nous empêche de nous voir nous-mêmes, de discerner Dieu ou de regarder nos frères et sœurs, en vérité.

Si une poutre intérieure nous cache la source profonde du Christ agissant au fond de notre cœur, nous pouvons trop vite mal nous regarder : soit en nous enorgueillissant, soit – plus souvent – en nous méprisant. A la fin de son « Journal d’un curé de campagne », Georges Bernanos fait dire à son jeune prêtre :  «« Il est plus facile que l’on croit de se haïr. La grâce est de s’oublier. Mais si tout orgueil était mort en nous, la grâce des grâces serait de s’aimer humblement soi-même, comme n’importe lequel des membres de Jésus -Christ. »

Mais pour nous voir nous-mêmes dans l’humilité, c’est-à-dire dans la vérité vraie, il faut regarder ou plutôt nous laisser regarder par le Christ. Il m’aime infiniment, fidèlement, comme je suis. Il t’aime , toi, ma sœur, mon frère, de manière unique, comme tu es. « L’amour seul est digne de foi » selon le beau titre d’un livre du théologien suisse Hans-Urs von Balthasar. Seul l’Amour qu’est Dieu nous guérit du mal de ne pas aimer et de ne pas être aimé. Au plus profond de notre être, par la prière, nous pouvons rejoindre la présence de la Trinité qui qui nous habite de sa présence. Créés à l’image du Fils, nous sommes transformés par cette bonté et cette miséricorde qui nous configure au Christ. Sachons lui rendre grâce avec le psaume de ce dimanche : « qu’il est bon… d’annoncer dès le matin ton amour ! »

Réconciliés avec nous-mêmes, purifiés par l’Esprit-Saint, nous porterons du fruit (1ère lecture), nous participerons activement au travail de résurrection du Christ (2e lecture). Sans stigmatiser les poutres de nos frères ou sœurs, laissons la bienveillance et le débordement du Christ passer à travers nous. Passons plus de temps à nous étonner devant les merveilles que Dieu fait dans le monde, chez les autres et en nous avant de déplorer le mal ou la médiocrité.

Ne nous laissons pas non plus nos pailles et nos poutres nous accabler ni les fossés où nous chutons par moment. Devenons découvreurs de source, guetteurs de l’aube qui lève, en nous laissant guider par l’Esprit-Saint et la parole des Écritures.



LECTURES DOMINICALES COMMENTÉES

Dimanche 3 mars 2019

Huitième dimanche du temps ordinaire

Chers visiteurs, avant de passer aux lectures nous vous proposons d’écouter ce chant d’Entrée

1ère Lecture

Livre de l’Ecclésiastique 27,4-7.

Quand on secoue le tamis, il reste les déchets ; de même, les petits côtés d’un homme apparaissent dans ses propos. Le four éprouve les vases du potier ; on juge l’homme en le faisant parler. C’est le fruit qui manifeste la qualité de l’arbre ; ainsi la parole fait connaître les sentiments. Ne fais pas l’éloge de quelqu’un avant qu’il ait parlé, c’est alors qu’on pourra le juger.

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Psaume

Psaume 92(91),2-3.13-14.15-16.

Qu’il est bon de rendre grâce au Seigneur, de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut, d’annoncer dès le matin ton amour, ta fidélité, au long des nuits.
Le juste grandira comme un palmier, il poussera comme un cèdre du Liban ; planté dans les parvis du Seigneur, il grandira dans la maison de notre Dieu.
Vieillissant, il fructifie encore, il garde sa sève et sa verdeur pour annoncer : « Le Seigneur est droit ! Pas de ruse en Dieu, mon rocher ! »

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2ème Lecture

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,54-58.

Et quand cet être périssable aura revêtu ce qui est impérissable, quand cet être mortel aura revêtu l’immortalité, alors se réalisera la parole de l’Écriture : La mort a été engloutie dans la victoire. Ô Mort, où est ta victoire ? Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ? L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; ce qui donne force au péché, c’est la Loi.
Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ. Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, soyez inébranlables, prenez une part toujours plus active à l’œuvre du Seigneur, car vous savez que, dans le Seigneur, la peine que vous vous donnez n’est pas perdue.

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Évangile

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,39-45.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ? Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. » Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.

(Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris)

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COMMENTAIRE DE MARIE NOËLLE THABUT

NOUS VOUS SOUHAITONS UN AGRÉABLE DIMANCHE DE TEMPS ORDINAIRE