Chers visiteurs, nous vous proposons aujourd’hui cette excellente étude de Michael Pakaluk, dénichée pour vous sur
et traduite d’un texte publié sur _____
Michael Pakaluk, spécialiste d’Aristote et membre ordinaire de l’Académie pontificale Saint-Thomas d’Aquin, est professeur à la Busch School of Business and Economics de la Catholic University of America.
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Pouvons-nous espérer que tous les hommes soient sauvés ?
Il y a trente ans, un grand théologien posait déjà la question de la même manière. Mais il ne la formulait pas dans ce que les grammairiens appellent le mode indicatif – « que tous seront sauvés » – puisque, insistait-t-il, il ne parlait pas d’un fait, ni d’une doctrine. Au lieu de cela, il a employé le subjonctif (en grec, on dirait le mode optatif, le mode de « l’espérance »), parce qu’il parlait d’une perspective ou d’une attitude.
Appliquez maintenant la question à vous-même. Espérez-vous être sauvé ? La réponse est facile : chacun de nous le désire et dira « bien sûr », à moins que nous ne cédions à ce sombre désespoir qui nous ferme même à la miséricorde de Dieu, le « péché impardonnable ».
Revenez à l’indicatif. Serez-vous sauvé ? La réponse à cette question est tout aussi facile : toute personne sensée dira « je ne sais pas » – c’est l’enseignement de l’Église (CEC, n. 2016). Chacun de nous a besoin de « la grâce de la persévérance finale » et nous devons prier pour cela. Penser que nous savons que nous sommes sauvés est une présomption fausse et dangereuse qui nous met au péril de notre perte.
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