PELERINAGE DIOCESAIN A SION

2016_08_30_logoDiocese2Dans le cadre du pèlerinage à Sion qui aura lieu le 9 septembre prochain, l’archiprêtré de Boulay-Bouzonville a réservé un autocar 49 places pour les pèlerins de notre secteur.

2016_08_30_colline-sion-vierge-basilique-couventTarif : dépendant du nombre d’inscrits, le tarif devrait se situer entre 18 et 23€

Départ : 08h15 Parking de la piscine à Boulay

Inscription et renseignements : Mme  VING Thérèse, tel : 08 87 78 32 29



L’AMI PARTI DEVANT

Cher visiteur, au mois de mars dernier, nous vous proposions un ouvrage sur Tibhirine, « L’esprit de Tibhirine » par le frère Jean Pierre. Aujourd’hui, toujours en mémoire du drame de Tibhirine, nous vous proposons une enquête sur Christian de Chergé et son amitié avec un musulman.

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« Vingt ans après l’assassinat des moines de Tibhirine, un épisode de la vie de leur prieur restait encore mystérieux : on savait qu’au temps de la guerre d’Algérie, Christian de Chergé, alors sous-officier, avait noué une forte amitié avec un certain Mohamed, qui l’aurait un jour sauvé d’un guet-apens des « rebelles », et l’aurait ensuite payé de sa vie. Mais qui était ce Mohamed, et en quoi ces événements avaient-ils influé sur le destin de Christian de Chergé ? »
2016_08_30_L'ami parti devant
Fadila Semaï, mue à la fois par son instinct de journaliste et par sa fascination pour une telle rencontre improbable entre le chrétien et le musulman en des circonstances si tragiques, a voulu mener l’enquête. Lorsqu’elle arrive à Notre-Dame de l’Atlas, elle ne possède alors que quelques éléments épars, mais grâce aux soufis qui avaient entretenu une relation de fraternité spirituelle avec les moines, elle parviendra à dénouer tous les fils de l’histoire. Elle découvrira surtout, à travers un document totalement inédit signé de Christian de Chergé, la qualité de relation qui l’a uni avec son « ami parti devant », et combien cette rencontre fut décisive pour la spiritualité du dialogue que le prieur a plus tard élevée à son plus haut degré.
Dès lors, pour l’auteur comme pour le lecteur, cette enquête passionnante devient aussi une quête, qui nous conduit bien au-delà du « sacrifice » des moines, vers une expérience de fraternité universelle.

http://www.albin-michel.fr/multimedia/Documents/espace_journalistes/communiques_de_presse/201605/SEMAI.pdf

http://www.laprocure.com/ami-parti-devant-fadila-semai/9782226326256.html

 

MARTYRE DE SAINT JEAN BAPTISTE

Aujourd’hui, 29 août, nous nous remémorons le martyre de saint Jean-Baptiste, le saint précurseur.

Jean-Baptiste, inspiré par l’Esprit de Dieu, s’était retiré au désert pour mieux conserver son innocence et cultiver les dons extraordinaires dont il avait été favorisé. Il y vécut, depuis son enfance jusqu’à trente ans, dans la pénitence, la prière et la contemplation.

Sa trentième année, il parut dans le monde pour y prêcher la pénitence et donner le baptême, qui en était le signe, d’où lui est venu le nom de Baptiste ou Baptiseur. Déjà le Sauveur lui-même avait reçu le baptême des mains de Jean-Baptiste, et celui-ci avait rendu à l’Agneau de Dieu les plus glorieux témoignages.

Mais la vie de saint Jean-Baptiste touchait à son terme. Hérode, gouverneur de la Galilée, menait une vie irrégulière avec Hérodiade, sa belle-sœur ; saint Jean, à différentes reprises, blâma avec force un pareil scandale ; aussi Hérodiade cherchait-elle l’occasion de se venger.

Depuis trois mois déjà, le courageux défenseur de la vertu était en prison ; mais cette vengeance ne suffisait pas à Hérodiade. Un jour qu’Hérode donnait un festin à tous les grands de sa cour, Salomé, fille d’Hérodiade, dansa devant le prince avec tant de grâce, qu’Hérode s’engagea par serment à lui donner tout ce qu’elle demanderait, fût-ce la moitié de son royaume. La jeune fille sortit et courut raconter à sa mère la promesse dont elle venait d’être l’objet : « Que dois-je demander ? dit-elle à Hérodiade. – Demande la tête de Jean-Baptiste » répond la haineuse femme. Salomé vint aussitôt annoncer à Hérode le choix qu’elle avait fait.

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Hérode était plus corrompu que cruel ; il regretta sa promesse, il fut attristé de la demande ; mais il mit un fatal point d’honneur à ne pas manquer à sa parole devant toute l’assistance, et il envoya un garde trancher la tête de Jean-Baptiste ; celui-ci vint présenter à la princesse, dans un bassin, la tête du martyr, qu’elle alla aussitôt montrer à sa mère.

Quand cette nouvelle fut annoncée à Jésus, qui la connaissait déjà par sa science divine, il manifesta une profonde douleur.



PETITE HISTOIRE DOMINICALE

Lumière

Quatre moines (catholiques) sont réunis dans une pièce et la théologie va de bon train. Soudain, panne d’électricité…

Le Franciscain s’agenouille et demande « la Lumière » au Seigneur. Le Bénédictin récite son bréviaire qu’il connaît par cœur, persuadé que le Seigneur lui fera grâce. Le Dominicain se lance sur une rhétorique de la Lumière et de l’Obscurité de ce monde.

La lumière revient soudain…

Mais où est le Jésuite ?

Lui aussi revient…Il était allé changer les plombs…



HOMELIE DU PERE XAVIER

Dimanche 28 août 2016

Vingt deuxième dimanche du Temps 0rdinaire – Année C

Mesurons nous bien l’honneur qui nous est fait de participer à l’Eucharistie ? En nous préparant pour venir à la messe dominicale et en faisant le chemin pour arriver jusqu’à l’église, avons-nous eu dans notre cœur le sentiment de venir à  ce qu’il y a de plus beau et de plus grand parmi tout ce que nous aurons à vivre pendant la semaine ?

A chaque fois que nous venons à la messe dominicale, les paroles de l’Epître aux hébreux, dans la deuxième lecture, se réalisent pour nous, en un certain sens : « Vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la ville du Dieu vivant ». Célébrer l’Eucharistie, ce n’est pas seulement se retrouver avec les paroissiens que nous connaissons et constituer avec eux une assemblée. Notre assemblée est beaucoup vaste, et elle est éblouissante de splendeur car, nous dit l’Epitre aux Hébreux, nous nous sommes approchés de «  myriades d’anges en fête et [de] l’assemblée des premiers nés dont les noms sont inscrits dans les cieux ». Lors de la messe, en effet, il n’y a pas seulement ceux que nous voyons, nos voisins dans les bancs, le prêtre et les servants autour de l’autel. Il y a aussi tous ceux que nous ne voyons pas et qui sont véritablement avec nous, ces « myriades d’anges en fête » et cette assemblée des saints. Eux tous sont avec nous, nous qui sommes venus « vers Dieu, le juge de tous [et] vers Jésus, le médiateur d’une alliance nouvelle ».

Oui, vraiment, quel grand honneur pour nous de participer à l’Eucharistie parce que le Seigneur nous y a invités. Nous ne sommes pas à l’Eucharistie, à la messe, parce que nous le méritons. Ce n’est pas parce que nous sommes  ou serions, des gens méritants que nous nous trouvons rassemblés à l’église. Le Seigneur n’a pas dit, avant que nous arrivions à l’église: « Voici des gens qui méritent que je me donne à eux dans l’Eucharistie. Je vais les rassembler aujourd’hui à l’église car se sont de braves gens méritants ». Non, ce n’est pas ce qu’Il a dit. Ce qu’Il a dit, en posant son regard bienveillant sur chacun de nous, c’est: « Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs » (Mt9,13). C’est aussi : « Allez sur les places et dans les rues, et faites venir ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux » (Lc14,21). Nous sommes, nous, ces pauvres, ces estropiés, aveugles et boiteux. Le Seigneur nous appelle, nous invite, non pas en regardant si nous sommes des gens comme il faut, mais par une pure grâce. Nous ne méritons rien, nous ne méritons pas d’être ici, à la messe, avec les anges et les saints. Nous ne méritons pas notre place, il faut que nous en soyons conscients. Et pourtant, le Seigneur est tellement heureux de nous avoir choisis, appelés, invités. Il nous veut avec lui, auprès de lui. Si nous prenons conscience que notre vie avec le Seigneur nous est donnée par pure grâce, si nous réfléchissons souvent au fait que notre vie chrétienne nous est donnée, alors nous ne serons pas des gens avec une mentalité revendicatrice dans l’Eglise. Alors, nous ne chercherons pas à entrer dans des querelles de pouvoir dans l’Eglise. Personne n’a rien à revendiquer.

L’attitude juste de tout chrétien dans l’église, c’est celle des mains ouvertes pour recevoir, et pas des mains qui veulent attraper quelque chose pour l’amener à soi, et encore moins des poings qui se dressent. Il n’y a qu’une seule attitude pour les chrétiens : celle de l’humilité, et jésus nous l’enseigne dans l’Evangile. Quand le chrétien n’est plus sur le chemin de l’humilité, alors il offre au monde une image pervertie de ce qu’il est, puisque ce qu’il, il l’a reçu et ne se l’est pas accaparé. Ce qu’il est ? Il est un invité, invité aux noces de l’Agneau. Un invité peut-il revendiquer quelque chose chez celui qui l’invite ? Un invité ne peut être que reconnaissant d’avoir été invité. « Quand quelqu’un t’invite à des noces… » dit Jésus. Lorsqu’Il s’exprime ainsi, Il s’adresse à chacun de nous pour que chacun se rende bien compte qu’il se trouve dans cette situation : chacun a été invité à des noces, et il y a « quelqu’un » qui a invité. Les noces, ce sont celles de notre Seigneur avec son Eglise. Où ces noces ont-elles été célébrées ? Sur la croix. Là Jésus s’est donné, s’est complétement donné pour celle qu’il aime, son Eglise. « Le Christ a aimé l’Eglise : Il s’est livré pour elle » (Ep5, 25) nous dit saint Paul. Le Christ a célébré des noces de sang sur la croix. Ce sont des noces dans lesquelles l’Epoux s’est tellement anéanti pour son Epouse ! En voyant cela, en le contemplant, toi, chrétien, tu ne peux prendre que le chemin de l’humilité, toi qui es à la fois l’invité à ces noces, et en même temps qui te trouves dans l’Epouse puisque tu fais partie de l’Eglise, et que l’Eglise est l’Epouse du Christ. L’humilité est déconsidérée par la société, elle est même moquée. Une personne humble est vue comme quelqu’un qui a renoncé à être elle-même, qui a renoncé à s’affirmer, qui est faible, craintive, qui n’a rien à dire au monde. Or, la véritable force en ce monde se trouve chez cette personne humble. Pourquoi ? Parce qu’elle est dans la vérité. La personne humble est celle qui se voit à sa juste place, qui n’a pas l’arrogance de se mettre au-dessus, qui ne se voit pas non plus comme n’étant rien, ne valant rien. La personne humble accueille la place que Dieu lui a donnée, accueille tout ce qu’elle est et dit, avec saint Paul : « Ce que je suis, je le dois à la grâce de Dieu » (1Co15,10). « L’humilité, c’est la vérité » disait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Alors, on peut vivre dans une grande paix intérieure, délivré de tout souci en ce qui concerne le regard des autres sur soi-même, puisqu’alors une seule chose importe : vivre de manière juste sous le regard de Dieu. Quelle force pour marcher sur les routes chaotiques de l’existence !

L’humilité est la vertu des vrais priants. Tous ceux qui prient, qui prient de tout leur cœur, même si leur prière leur semble pauvre, bancale, sèche, tous ceux-là ne peuvent être que des personnes humbles car elles vivent sous le regard de Dieu où elles se situent en vérité. Une personne qui n’est pas humble est une personne qui ne prie pas, ou qui prie tout en se cachant de Dieu, qui ne veut pas que la lumière de Dieu inonde tout son être. Cette personne est plus soucieuse d’elle-même que de Dieu.

Apprenons de Jésus le chemin de l’humilité. C’est un chemin où tout est pur et clair, un chemin de simplicité qui mène tout droit au Cœur de Dieu. C’est le chemin des saints. Amen



DIMANCHE 28 AOUT 2016

Dimanche 28 août 2016

Vingt-deuxième dimanche du temps ordinaire

1ère LECTURE

Livre de l’Ecclésiastique (3,17-18.20.28-29).

Mon fils, accomplis toute chose dans l’humilité, et tu seras aimé plus qu’un bienfaiteur. Plus tu es grand, plus il faut t’abaisser : tu trouveras grâce devant le Seigneur. Grande est la puissance du Seigneur, et les humbles lui rendent gloire. La condition de l’orgueilleux est sans remède, car la racine du mal est en lui. Qui est sensé médite les maximes de la sagesse ; l’idéal du sage, c’est une oreille qui écoute.

Parole du Seigneur

(Pour consulter les commentaires de Marie Noëlle THABUT, voir en fin des lectures)

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2ème LECTURE

Lettre aux Hébreux (12,18-19.22-24a).

Frères, quand vous êtes venus vers Dieu, vous n’êtes pas venus vers une réalité palpable, embrasée par le feu, comme la montagne du Sinaï : pas d’obscurité, de ténèbres ni d’ouragan, pas de son de trompettes ni de paroles prononcées par cette voix que les fils d’Israël demandèrent à ne plus entendre. Mais vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, vers des myriades d’anges en fête et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous êtes venus vers Dieu, le juge de tous, et vers les esprits des justes amenés à la perfection. Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’une alliance nouvelle.

Parole du Seigneur

(Pour consulter les commentaires de Marie Noëlle THABUT, voir en fin des lectures)

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EVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (14,1.7-14).

Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient. Jésus dit une parabole aux invités lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premières places, et il leur dit : « Quand quelqu’un t’invite à des noces, ne va pas t’installer à la première place, de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi. Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendra te dire : “Cède-lui ta place” ; et, à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place. Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira : “Mon ami, avance plus haut”, et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi. En effet, quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé. » Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »

Acclamons la parole de Dieu

(Pour consulter les,

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http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/le-dimanche-jour-du-seigneur/commentaires-de-marie-noelle-thabut/



MONSIEUR LE CURE FAIT SA CRISE (Roman)

Roman de Jean Mercier,  rédacteur en chef adjoint de l’hebdomadaire La Vie. Au fait des problèmes actuels de l’Eglise catholique (pénurie de prêtres, rapports difficiles entre prêtres et laïcs,..), il en tire une fable passionnante, drôle, et qui fait du bien.

2016_08_27_Mr le curé fait sa criseÉditeur : Quasar Editions

  • Parution : 25 août 2016

« L’abbé Benjamin n’en peut plus : les bonnes dames de la paroisse se détestent, une pétition est lancée contre lui, son évêque ne l’écoute plus,… Alors un jour, il craque… et disparaît« 

http://fr.aleteia.org/2016/08/26/le-cure-un-homme-comme-les-autres/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

http://evene.lefigaro.fr/livres/livre/jean-mercier-monsieur-le-cure-fait-sa-crise-4531720.php

« Un formidable roman, plein d’intelligence, d’humour et de sagesse. » Claire Lesegretain La Croix 
« Un récit bouleversant qu’on lit sans s’arrêter, par un auteur qui semble bien comprendre les prêtres d’aujourd’hui. » Abbé Amar – Padreblog 
« Une invitation à nous convertir nous-mêmes, à convertir le regard que nous portons sur l’Église. Passionnant. » Erwan Le Morhedec – Koztoujours 
« Un conte spirituel doncamillesque. » Marie-Lucile Kubacki La Vie    



LETTRE DE QUINZAINE DU PERE XAVIER

BEAUCOUP ADMIRÉE, MAIS PEU ÉCOUTÉE

Dimanche 4 septembre prochain, nous vivrons un moment de grande joie avec la canonisation à Rome de Mère Teresa. Voilà bien un personnage pour lequel on trouve une admiration universelle. Un immense respect entoure sa figure car on sait très bien qu’elle a vécu en ne gardant rien de sa vie pour elle. C’était une femme entièrement donnée à son Seigneur et, parce que donnée à Lui, entièrement donnée à ses frères, les miséreux de Calcutta.

2016_08_26_MERE-THERESA

Comment comprendre ce qu’elle a fait, sa figure sans cesse penchée sur ceux qui ne valaient plus rien aux yeux de la société ? On ne peut comprendre Mère Teresa de manière purement « laïque ». Mère Teresa, ce n’était pas de la bienfaisance. Mère Terera, c’était la Charité puisée dans le Coeur de Jésus. Elle a témoigné elle-même qu’elle n’aurait pas pu se pencher sur chaque miséreux sans les deux heures d’oraison silencieuse devant le Saint Sacrement, une heure le matin, une heure en fin de journée. Là, elle apprenait, dans le silence, auprès de Jésus, ce qu’est l’être humain : une icône de son Seigneur. Alors, Mère Teresa était qualifiée pour s’exprimer sur tous les sujets qui concerne l’homme, sa condition en ce monde, le respect de sa dignité. Elle a eu des paroles de feu qui sont tout aussi brûlantes aujourd’hui. Mais on ne la pas vraiment écoutée, préférant voir en elle seulement quelqu’un qui s’occupait des pauvres. Alors, écoutons-la :

« J’ai une conviction que j’aimerais partager avec vous tous : le plus grand destructeur de la paix est aujourd’hui le cri des enfants innocents à naître. Y a-t-il un pire crime que de s’entre-tuer, lorsqu’une mère peut tuer son propre enfant en son sein ? Même dans l’Écriture Sainte il est écrit : « Même si la mère pouvait oublier son enfant, je ne l’oublie pas ». Mais aujourd’hui, des millions d’enfants à naître sont tués et nous ne disons rien. […] Pour moi, les nations qui ont légalisé l’avortement sont les pays les plus pauvres. Elles craignent les plus petits, elles craignent l’enfant à naître. Et l’enfant doit mourir car elles ne veulent plus de l’enfant – pas un enfant de plus – et l’enfant doit mourir. Et je vous supplie ici au nom des petits : sauvez l’enfant à naître, reconnaissez la présence de Jésus en lui ! » (discours de Mère Teresa au moment où elle recevait le Prix Nobel de la Paix à Oslo, le 10 décembre 1979).



CALENDRIER TRIMESTRIEL

DIFFUSION DU CALENDRIER TRIMESTRIEL

Plusieurs personnes de la paroisse de Varize me font part de leur dépit de ne plus recevoir chez eux le calendrier trimestriel des messes. Depuis de longues années, ce calendrier est diffusé grâce au travail de bénévoles qui le déposent dans toutes les boîtes aux lettres de leur village. Ce travail est précieux, il représente le souci de toute la communauté chrétienne d’appeler au festin des noces de l’Agneau. Il est nécessaire de poursuivre cette diffusion systématique dans chaque village, et que là où des paroissiens ne peuvent plus assurer ce travail missionnaire, d’autres prennent le relais. Il n’est pas toujours aisé de trouver de nouvelles bonnes volontés mais, concernant la paroisse de Varize, je vois quelques personnes jeunes qui pourraient s’organiser pour distribuer le prochain calendrier trimestriel fin septembre. Merci à tous ceux qui parcourent leur village et qui sont les « facteurs du Bon Dieu ». Saint Gabriel est leur saint patron qu’ils peuvent invoquer.