DIMANCHE 26 JUIN 2016

Dimanche 26 juin 2016

Treizième dimanche du temps ordinaire

__________

1ère Lecture

Premier livre des Rois (19,16b.19-21).

En ces jours-là, le Seigneur avait dit au prophète Élie : « Tu consacreras Élisée, fils de Shafath, comme prophète pour te succéder. » Élie s’en alla. Il trouva Élisée, fils de Shafath, en train de labourer. Il avait à labourer douze arpents, et il en était au douzième. Élie passa près de lui et jeta vers lui son manteau. Alors Élisée quitta ses bœufs, courut derrière Élie, et lui dit : « Laisse-moi embrasser mon père et ma mère, puis je te suivrai. » Élie répondit : « Va-t’en, retourne là-bas ! Je n’ai rien fait. » Alors Élisée s’en retourna ; mais il prit la paire de bœufs pour les immoler, les fit cuire avec le bois de l’attelage, et les donna à manger aux gens. Puis il se leva, partit à la suite d’Élie et se mit à son service.

Parole  du Seigneur

(Pour consulter les commentaires de Marie Noelle THABUT, voir en fin des lectures)

__________

 2ère lecture

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates (5,1.13-18).

Frères, c’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés. Alors tenez bon, ne vous mettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage. Vous, frères, vous avez été appelés à la liberté. Mais que cette liberté ne soit pas un prétexte pour votre égoïsme ; au contraire, mettez-vous, par amour, au service les uns des autres. Car toute la Loi est accomplie dans l’unique parole que voici : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde : vous allez vous détruire les uns les autres. Je vous le dis : marchez sous la conduite de l’Esprit Saint, et vous ne risquerez pas de satisfaire les convoitises de la chair. Car les tendances de la chair s’opposent à l’Esprit, et les tendances de l’Esprit s’opposent à la chair. En effet, il y a là un affrontement qui vous empêche de faire tout ce que vous voudriez. Mais si vous vous laissez conduire par l’Esprit, vous n’êtes pas soumis à la Loi.

Parole  du Seigneur

(Pour consulter les commentaires de Marie Noelle THABUT, voir en fin des lectures)

__________

EVANGILE

 Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (9,51-62).

Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem.

Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? »

Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. Puis ils partirent pour un autre village. En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »

–Acclamons la parole de Dieu

(Pour consulter les commentaires de Marie Noelle THABUT, cliquer sur le lien ci-dessous)

http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/le-dimanche-jour-du-seigneur/commentaires-de-marie-noelle-thabut/

 



VEILLEE DE PRIERE POUR LES ORDINANDS

Ce samedi 25 juin 2016, de 18h à 24h.

logoDiocese2

Une veillée de prière aura lieu au Grand Séminaire de Lorraine, situé avenue Jean XXIII à Metz, pour prier pour les vocations et plus particulièrement pour nos trois séminaristes:

Noël BADO, Hervé ROLLIN et Antoine YAKPO-OSSOBE,

qui seront ordonnés dimanche 26 juin à 15h en la cathédrale de Metz.

N’hésitez pas à venir les soutenir par la prière et à les rencontrer.



PROJET FRATELLO 2016 – LE PAPA FRANCOIS AVEC LES PAUVRES

A l’occasion du Jubilé de la Miséricorde, le Pape François invite à Rome 6000 personnes en situation de précarité du 11 au 13 novembre 2016. Elles viendront de toute l’Europe !

 C’est l’association Fratello qui organise d’arrache-pied cet événement pour que ces hommes et ces femmes de la rue se sentent membres de l’Église, reconnus, aimés ; pour qu’ils retrouvent, concrètement, leur dignité d’homme et de femme mais aussi de fils et de fille de Dieu devant le monde entier.

 Qui est Fratello ?

Fratello est une association qui organise et anime des évènements avec et pour des personnes en situation d’exclusion, en partenariat avec les associations qui les accompagnent 

Pour répondre à l’invitation du pape et aider Fratello, cliquez sur le lien suivant :

http://fratello2016.org/

 



DEUX FUTURS SAINTS FRANCAIS

Lundi  20 juin 2016, lors d’un consistoire (1) ordinaire public, le Pape François a annoncé  que cinq nouveaux saints seront canonisés le dimanche 16 octobre 2016. Parmi eux, les Français Salomon Leclercq (1745-1792) et Elisabeth de la Sainte Trinité (1880-1906).

(1) Un consistoire est une assemblée de cardinaux convoquée librement par le Pape .

Salomon Leclercq

2016_06_22_Salomon LeclercEducateur membre des frères des écoles chrétiennes, il est mort en martyr pour avoir refusé de prêter le serment de constitution civile du clergé qui, après le renversement de la monarchie, donnait à l’État le contrôle sur l’Église de France. Le religieux vécut dans la clandestinité à Paris avant d’être arrêté en août 1792 et enfermé à la prison des Carmes où, avec 190 autres ecclésiastiques, il fut sauvagement tué à coups d’épée lors des massacres de septembre. Il a été béatifié en 1926 par le Pape Pie IX.

__________

Elisabeth de la Sainte Trinité

2016_06_22_Elisabeth de la Ste TrinitéEst une carmélite française emportée à l’âge de 26 ans par une grave maladie. Elisabeth de la Sainte Trinité avait voulu faire de sa vie une louange de gloire à Dieu et avait choisi de s’abandonner à l’amour trinitaire. Elle développa une doctrine centrée sur l’habitation de Dieu dans la personne humaine. En 1960, le grand théologien suisse Hans Urs von Balthasar avait salué «la structure de son univers spirituel, le contenu et le style de sa pensée théologique d’une densité et d’une consistance sans défaut (2)». Elle a été béatifiée par le Pape Saint Jean-Paul Il le 25 novembre 1984.

(2)http://www.laprocure.com/doctrine-spirituelle-elisabeth-trinite-michel-marie-philipon/9782220058191.html



PRIERE D’UN TOURISTE

L’année scolaire s’achève. Dans quelques jours, nombre d’entre nous prendront la route des vacances. Parmi nous, certains agrémenterons sciemment leurs vacances par du « tourisme religieux ». D’autres en revanche, et certainement les plus nombreux, entrerons dans une église, une chapelle, attirés par la beauté du site, de l’édifice, en curieux, en TOURISTE.

Pour tous, voici une très belle prière trouvée ce jour, dans une « flamboyante » chapelle de l’arrière-pays morbihannais.

2016_06_21_Chapelle ND_Kernascléden 2gimp

                                Chapelle Notre Dame de Kernascléden

2016_06_21_Chapelle ND_Kernascléden_gimp

PRIERE D’UN TOURISTE

« Me voici devant Toi, Seigneur

Pourquoi ?

Je ne sais pas très bien. L’église était ouverte…Je suis entré…J’ai fait le tour…Et puis j’ai pensé à Toi. Toi, Dieu que j’ai peut-être oublié mais qui demeures au plus profond de moi. Je me rappelle que tu m’as créé à ta ressemblance. Et cette marque en moi, elle est toujours présente…Même si je n’y pense pas.

Oui, c’est peut être Toi qui m’as fait un petit signe discret mais amical. Alors que dire ?

Oh ! Peut-être rien. Simplement passer quelques instants devant Toi, puisque j’ai le temps, je suis touriste. Jésus, Ton Fils, a bien passé plus de trente années de sa vie avec nous. Alors je peux bien prendre quelques instants.

Oui, réveilles en moi Ta présence, Ton amour, Ta joie, Ta fidélité, Ton pardon.

Et puis, j’en profite pour te dire tout ce que j’ai au fond du cœur : mes joies…mes espérances…mes soucis…mes inquiétudes…mes peines…mes échecs…Oui, je Te confie tout ce que je suis, tout ce que je voudrais être.

Je Te confie aussi tous ceux que j’aime…ceux que j’ai beaucoup de mal à aimer…je Te confie le monde : ses grandeurs et ses misères.

Tu vois Seigneur ! Ça fait du bien de prendre un petit moment pour se rencontrer, pour se parler. Au fond, ce n’est pas si compliqué que ça de parler avec Toi ! Après tout, on est de la même famille : Tu es mon Père, je suis Ton fils…C’est je crois, des choses comme ça que nous a dites Jésus : Ton Fils premier, Ton aimé, notre grand frère.

J’essaierai, même quand je ne serai plus touriste, de recommencer à causer avec Toi.

Seigneur, je Te dis « au revoir » parce qu’un touriste, ça ne reste pas longtemps à la même place, sinon on n’est plus touriste.

Mais, Seigneur, Tu peux m’accompagner, marcher avec moi, Tu es si discret que personne ne te verra, mais moi, je saurai que Tu es toujours avec moi. »

                                                          (Un touriste anonyme et talentueux .)

 

http://www.kernascleden.com/Eglise/eglise.html

 



PSAUME 120

Chers visiteurs,

En ce jour de fête de la musique, je vous propose ce chant de la Communauté de l’Emmanuel, tiré du psaume 120. Un très beau chant de louange à Notre Seigneur, accompagné de belles images propices à la méditation.

Seigneur mon secours, en Toi seul mon bonheur,

ma vie repose entre tes mains. (bis)

  1. J’élève les yeux au loin, d’où me vient le secours.

Le secours me vient de Dieu, de Dieu seul !

  1. Ton pied ne chancellera,

Il veille sur tes pas. Il ne dort ni ne sommeille, ton gardien !

  1. Au départ et au retour, il gardera ton âme

À jamais le Seigneur veille sur toi.

___________

Psaume 120


Psaume 120 par KTOTV



BIONVILLE ET MORLANGE

Nota: L’article ci-après, rédigé a partir des éléments disponibles sur le moment, n’est nullement figé et sera mis à jour et complété dès que de nouvelles informations seront disponibles.
                                                                  __________
Tous nos remerciements pour leur collaboration à:

Mme HIRTHUM Lucie, Mr CLAUDOT Roland et Mr LUTAT Claude

__________

BIONVILLE

i57085_jpl_28-09-2011_5_01-Bionville_gimpSource : -Monographies des communes du Pays de Nied N°11 « Bionville sur Nied, Morlange 1238-1947 (SHAN)

Etymomologie :

Boenville, la plus ancienne orthographe connue de Bionville remonte à 1238. L’origine de ce nom viendrait d’un chef germanique Boio ou Bojo, nom qui se transformera en Bio, Bigo ou encore Biho.

RACCOURCIS HISTORIQUES

Seigneurie :

1245 : Bionville est un fief dépendant de l’évêché de Metz.

1299 : L’abbaye de St Nabor achète la propriété de la seigneurie de Bionville ainsi que les terres, et les conservera jusqu’en 1555.

1555 : Le village est cédé au comte de Nassau-Sarrebruck, sortant ainsi du giron de l’Eglise.

La paroisse:

-La paroisse de Bionville est de fondation très ancienne et, depuis des temps immémoriaux Morlange était partagé avec Varize (2 ans) et Bionville (1 an)

-1332 : la paroisse de Bionville appartient à l’abbaye de St Nabor

-1563 : L’Abbé de St Nabor cède les dimes de Bionville au comte de Sarrebruck. Les pouillés(1) du XVI siècle donnaient toujours le patronage de la Cure à l’abbaye. Mais dès 1607, c’est un droit qui revient aux comtes de Nassau-Sarrebruck. Jusqu’au milieu du XVIIème, Bionville était considéré comme annexe de Raville ce qui évitait de payer 2 curés.

-A la fin du XVIIème siècle le patronage de la paroisse était attribué au seigneur des lieux et  toutes les institutions canoniques étaient proposées par ce dernier.

-1620 : Bionville et Varize étaient desservis par le même curé.

-1645 : l’archiprêtre de Varize était aussi curé de Bionville et de Raville

(1) Pouillé : Etat des biens ecclésiastiques situés sur un territoire donné.

L’ancienne église :

L’emplacement de l’ancienne église, de style roman, orienté à l’est, était légèrement différent de celui de l’église contemporaine. Son chœur se trouvait sous l’actuel clocher. La nef s’étendait à gauche du portail vers la Nied. Le porche actuel était donc l’ancien cœur qui comprenait des colonnettes datant du style roman de la fin du XIIème siècle. Ce chœur bordé de chaque côté par deux petites pièces, dont la sacristie, était très étroit. Sur les murs collatéraux deux petits autels se faisaient face. L’un consacré à la Sainte Vierge et l’autre à St Eloi. Le maitre autel était décoré d’un tableau consacré à St jean baptiste. La nef trop petite pour le nombre de paroissiens mesurait environ 15 mètres sur 11. Enfin, cette église était enfoncée en terre et ses fenêtres étaient au ras du sol.

L’église actuelle:

100px-Eglise_Bionville_NiedEglise Saint Jean Baptiste

Construite entre 1767 et 1770 avec des matériaux venant de Bionville et de Servigny, elle est prévue pour accueillir 320 personnes.

Selon les usages de l’époque, La construction de la nef était à la charge des seigneurs locaux tandis que le clocher, l’aménagement intérieur et le cimetière revenaient à la communauté, qui devait aussi fournir le terrain nécessaire à l’agrandissement.

Lors de la révolution, l’église connu les inévitable dégradations, et son mobilier fut vendu. En 1803 des crédits furent votés pour l’église et le presbytère et pour racheter des objets du culte. Mais en 1804, il manquait toujours les autels latéraux. Malgré les quelques travaux entrepris pour la remise en état de l’église, celle-ci était toujours dans un état déplorable, jugé identique à celui de la révolution.  Finalement, les plans et devis pour la réparation de l’église et du presbytère ne furent dressés qu’en 1820. Le chemin de croix fut érigé en 1856 et, beaucoup plus tard en 1904, l’église fut dotée de rosaces de part et d’autre du clocher(1),  et de nouveaux bancs furent installés en 1907. Enfin, avec l’arrivée de l’électricité, l’édifice fut équipé en 1926, trois ans avant l’électrification des cloches et de la soufflerie des orgues.

Bionville by Mr Claudot(1) Carte postale antérieure à 1904, où ne figurent pas les deux rosaces (Collection R Claudot)

Les orgues: La tribune fut construite en 1904. Un an plus tard, les orgues furent commandées auprès de Dalstein et Haerpfer de Boulay. Le buffet est une réplique de celui d’Elvange, œuvre du facteur d’orgues Verschneider. Selon un inventaire effectué en 1992, le grand orgue comprend 56 notes, un récit (clavier) expressif et 27 notes à la pédale.

Les cloches : En 1803, il y a trace de l’existence d’une cloche fondue par la maison Valente

En 1895, une facture fut établie auprès du fondeur Bour et Guenser de Metz, pour une cloche de 957 kg (note FA) et une de 477 kg (note LA).

En 1924, trois cloches furent commandées à la maison L Debaille, en remplacement de celles réquisitionnées par les allemands pendant la 1ère guerre mondiale. La plus grosse, 1050kg (note Mi) portait une gravure de St Jean Baptiste et une inscription à son intention. La seconde, dédiée à la Sainte famille, pesait 530 kg (sol dièse), la 3ème devait peser 275 kg (Si) mais elle ne fut jamais livrée. Les deux cloches furent livrées le vendredi saint 18 avril 1924,  bénites le lundi de Pâques suivant  pour être installées avant l’Ascension. Ces cloches seront enlevées par les allemands lors de l’évacuation de la population en 1940.

Le cimetière:

L’ancien cimetière datait de 1766. Il n’était pas fermé, l’ossuaire était en très mauvais état et les enfants non baptisés étaient ensevelis sous les décombres d’un bâtiment voisin en ruine. Le nouveau cimetière fut opérationnel en 1913. Une place y était réservée aux criminels et une autre aux enfants non baptisés. Mais rien n’était prévu pour les protestants qui étaient quatre au village.

Le presbytère :

En 1766, le presbytère était complètement en ruine. En 1775, une maison fut achetée par la communauté pour le remplacer. Pour cela il fallut vendre une maison et deux jardins pour réunir les fonds nécessaires. En 1803, il fut décidé de rebâtir le presbytère. Mais la dégradation de ce nouvel édifice nécessita une nouvelle reconstruction en 1887. En 1933, ce dernier bâtiment nécessita encore une remise en état et sa toiture sera refaite 6 ans plus tard.

En conclusion de ce raccourci historique, voici l’extrait d’un écrit de l’abbé MAYER, ancien curé de la paroisse :

« Evacué le 18 mai 1940 et de retour le 24 août suivant, il sera expulsé avec 115 de ses paroissiens le 18 novembre 1940, après avoir remis à la Gestapo l’encaisse de la Fabrique ainsi que le livret d’environ 5000 francs déposés à la caisse rurale de Varize. De retour le 6 avril 1945, il retrouva une église à peu près intacte mais, deux vitraux étaient détériorés, deux cloches bénites en 1924 avaient disparu. Les murs du presbytère étaient en assez bon état mais le mobilier avait été éparpillé dans les villages voisins et remplacés par des meubles étrangers. Enfin, les registres, en piteux état, étaient retrouvés dans le grenier du presbytère ».

_______________

MORLANGE

SOURCES : -Monographies des communes du Pays de Nied N°11 « Bionville sur Nied, Morlange 1238-1947 (SHAN)

-Bulletin « Joies et Espérances »  n°56 de l’archiprêtré de Boulay-Février 1973

TOPONYMIE :

A la fin du XIIème siècle, Morlange est connu sous les noms de Moreldanges ou Mordelanges. Ce nom évolua au cours des siècles pour devenir Morlingen ou Morlangen au cours de l’annexion de 1870.

Ce nom viendrait d’un germain qui pouvait s’appeler : Mauroald ou Morold, transformé en Morillo avec le suffixe « ing » ou « ange ».

REPERE HISTORIQUE:

Une des premières traces écrites de Morlange remonte à 1258, lorsque le seigneur local, Konrad von Remeringen, rejoignit l’Ordre des chevaliers teutoniques et légua ses biens situés sur le ban du village à la commanderie de Metz. A la révolution, l’Ordre possédait encore des propriétés à Morlange.

LA PAROISSE :

Depuis des temps immémoriaux Morlange n’a jamais été paroisse indépendante. En 1607, le village est cité comme annexe de la paroisse de Varize. Puis, vers 1782, il est cité alternativement comme annexe de la paroisse de Bionville et de celle de Varize (respectivement, une année sur trois). Cette situation serait due au fait que les habitants de Morlange parlaient allemand et français, mais surtout à cause des dîmes (1) de Morlange auxquels le curé de Bionville ne voulait renoncer. Cette disposition ne manqua pas de provoquer des dissensions car les morlangeois se plaignaient de payer une part trop importante des dépenses de Bionville qui était soupçonné d’engager de grosses dépenses lorsque Morlange lui était rattaché. D’autre part, se basant sur les pouillés (2) de Metz, Morlange ne se réclamait que l’annexe de Varize d’où dépendaient les fondations religieuses des ancêtres morlangeois.

Pour aggraver encore les désaccords, les morlangeois étaient majoritairement germanophones et leurs enfants, qui allaient à l’école allemande de Varize, devaient parler le français l’année où ils étaient rattachés à Bionville. Par ailleurs, cette différence linguistique ne manquait pas de créer des incompréhensions lors des confessions à Bionville.

Les morlangeois connurent un autre désagrément avant que toute la Moselle ne soit rattachée au royaume de France. Séparés de Varize par le village de Bannay, les morlangeais étaient soumis à des droits de passage lorsqu’ils devaient se rendre dans leur paroisse de rattachement. En effet, Bannay était enclave hispano-luxembourgeoise, et les morlangeais devaient traverser la frontière pour aller à Varize.

Enfin, jusqu’en 1802, Morlange fait partie de l’archiprêté de Varize puis, après cette année, de l’archiprêtré de Boulay.

(1) Dîme : Est la fraction variable, en principe 1/10ème partie, des produits de la terre et de l’élevage versée à l’Église. Elle fût abolie en 1789.

(2) Pouillé : État et dénombrement de tous les biens ecclésiastiques qui étaient situés dans une étendue de pays déterminée.

1280px-Chapelle_MorlangeChapelle Saint Pierre

LA CHAPELLE :

« Discrète comme les habitants de Morlange, la chapelle se distingue à peine du pâté de maisons dans lequel elle est incluse » (3). La fondation de cette vieille Dame, remonte à l’ère carolingienne. Historiquement, on peut la dater de la première moitié du XIème siècle, en témoigne l’architecture romane de l’édifice. Cette hypothèse est, par ailleurs, confortée par le fait que, traditionnellement, les sanctuaires dédiés aux apôtres ont une origine très antique.

Des traces écrites du XIIème siècle atteste de l’existence d’une chapelle. Mais la datation exacte de l’édifice actuel est inconnue. Plusieurs éléments ne semblent pas dater de la même époque, à savoir les colonnettes octogonales et le clocher, en bâtière, qui est accolé au nord de la nef et du chœur et non dans leur prolongement. A noter qu’en 1599, les textes citaient l’existence d’une cloche dans la chapelle.

Au XVIII la communauté entrepris un programme de légère rénovation de la chapelle au cours duquel le tabernacle est réparé et un ciboire acheté.

Autel-Morlange_gimpLes autels dont le maitre autel « de pierre » (coll Mme L Hirthum).

Entre 1905 et 1908 la chapelle subit une profonde restauration. Puis, au début du XIXème siècle (1917), en raison de son homonymie, la chapelle hérite d’un autel de pierre en remplacement de son vieil autel de bois. En effet, confondant « notre » Morlange et Morlange lès Fameck, une entreprise vint remplacer l’autel d’origine. Lorsque les ouvriers s’aperçurent de leur méprise, « le bien était fait » et l’autel resta en place (4).

Enfin, en 1926 la toiture est rehaussé et re-tuilé

(3) Extrait du bulletin « Joies et Espérances »  n°56 de l’archiprêtré de Boulay-Février 1973

(4)  Anecdote de Mme Hirtum Lucie,  hérité de sa mère.

LA COMMUNAUTE :

Bien qu’ayant toujours été une communauté indépendante sous l’ancien régime, Morlange n’a été une commune indépendante que de 1790 à 1812, année de son rattachement à Bionville par decret impérial. En 1848 et 1851, Morlange redemanda sans succès son indépendance

 

DIMANCHE 19 JUIN 2016

Dimanche 19 juin 2016

Douzième dimanche du temps ordinaire

 __________

 1ère LECTURE

Livre de Zacharie (12,10-11.13,1).

Ainsi parle le Seigneur : Je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication. Ils regarderont vers moi. Celui qu’ils ont transpercé, ils feront une lamentation sur lui, comme on se lamente sur un fils unique ; ils pleureront sur lui amèrement, comme on pleure sur un premier-né. Ce jour-là, il y aura grande lamentation dans Jérusalem, comme il y a une lamentation à Hadad-Rimmone, dans la plaine de Meguiddo. Ce jour-là, il y aura une source qui jaillira pour la maison de David et pour les habitants de Jérusalem : elle les lavera de leur péché et de leur souillure.

Parole du Seigneur

(Pour consulter les commentaires de Marie Noelle THABUT, voir en fin des lectures)

__________

2ème LECTURE

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates (3,26-29).

Frères, tous, dans le Christ Jésus, vous êtes fils de Dieu par la foi. En effet, vous tous que le baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le Christ ; il n’y a plus ni juif ni grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus. Et si vous appartenez au Christ, vous êtes de la descendance d’Abraham : vous êtes héritiers selon la promesse.

Parole du Seigneur

(Pour consulter les commentaires de Marie Noelle THABUT, voir en fin des lectures)

__________

EVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (9,18-24).

En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Au dire des foules, qui suis-je ? » Ils répondirent : « Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ; et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Pierre prit la parole et dit : « Le Christ, le Messie de Dieu. » Mais Jésus, avec autorité, leur défendit vivement de le dire à personne, et déclara : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. » Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. »

–Acclamons la parole de Dieu

(Pour consulter les commentaires de Marie Noelle THABUT, cliquer sur le lien ci-dessous)

http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/le-dimanche-jour-du-seigneur/commentaires-de-marie-noelle-thabut/

 



NOUVEAU SITE INTERNET « JESUS »

L’organisation « Agapé France » (1) a annoncé sur son site web la mise en ligne d’un nouveau site internet consacré à la vie de Jésus. Cette mise en ligne est en relation avec la sortie en DVD du film

« LA VIE DE JESUS »

(1) Pour découvrir ou mieux connaître « Agapé France », cliquez sur le lien suivant: https://www.agapefrance.org/nousconnaitre/notremotivation

QUI ETAIT-IL  ? UN CHARPENTIER, UN REVOLUTIONNAIRE ? 2916_06_17_Site Jésus

Ce nouveau site est orienté vers les non-croyants mais il s’adresse aussi aux croyants. Jésus y est  présenté d’une manière très humaine et accessible, en cinq rubriques, avec des textes percutants assortis de nombreuses références bibliques :

Jésus le charpentier – Jésus le révolutionnaire – Jésus le médecin et le psy – Jésus le leader et Jésus le Fils de Dieu.

Pour en savoir plus, visitez le site et découvrez ainsi le film « La vie de Jésus » en intégralité.

 Partageons qui est Jésus ! N’hésitez pas à partager ce site et ce film.

 Très bonne visite !

 http://www.jesus.fr/