DE LA MORT A LA VIE

Par le Père Jean Louis BARTHELME

Dans sa première lettre aux Corinthiens Saint Paul dit: » Si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi ne mène à rien, vous n’êtes pas libérés de vos péchés ; et puis, ceux qui sont morts dans le Christ sont perdus ».

Cette déclaration de Saint Paul, résume le développement du Père JL BARTHELME dans son allocution « De la mort, à la vie« , sur mission-web.com. Pour visionner la vidéo, cliquez sur le lien suivant: https://www.youtube.com/watch?v=AOMOl97zvh4



Homélies des Dimanches et Fêtes

Homélie du Pape FRANCOIS

Messe de Pentecôte

Dimanche 15 mai 206

«Je ne vous laisserai pas orphelins» (Jn 14, 18).

La mission de Jésus, culminant dans le don de l’Esprit Saint, avait ce but essentiel: Rétablir notre relation avec le Père, abîmée par le péché; nous arracher à la condition d’orphelins et nous rendre celle de fils.

L’apôtre Paul, écrivant aux chrétiens de Rome, dit: «Tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils; et c’est en lui que nous crions “Abba!”, c’est-à-dire: Père!» (Rm 8, 14-15). Voilà la relation renouée: la paternité de Dieu se rétablit en nous grâce à l’œuvre rédemptrice du Christ et au don de l’Esprit Saint.

L’Esprit est donné par le Père et nous conduit au Père. Toute l’œuvre du salut est une œuvre de ré-génération, dans laquelle la paternité de Dieu, au moyen du don du Fils et de l’Esprit, nous libère de l’état d’orphelins dans lequel nous sommes tombés. À notre époque aussi nous rencontrons différents signes de notre condition d’orphelins: cette solitude intérieure que nous éprouvons même au milieu de la foule et qui parfois peut devenir tristesse existentielle; cette prétendue autonomie par rapport à Dieu qui s’accompagne d’une certaine nostalgie de sa proximité; cet analphabétisme spirituel diffus à cause duquel nous nous retrouvons dans l’incapacité de prier; cette difficulté à percevoir comme vraie et réelle la vie éternelle, comme plénitude de communion qui germe ici-bas et s’épanouit au-delà de la mort; cette difficulté pour reconnaître l’autre comme frère, en tant que fils du même Père; et d’autres signes semblables.

À tout cela s’oppose la condition de fils, qui est notre vocation originaire, elle est ce pour quoi nous sommes faits, notre plus profond ADN, mais qui a été abimé et qui, pour être restauré, a demandé le sacrifice du Fils Unique. Du don immense d’amour qu’est la mort de Jésus sur la croix, a jailli pour toute l’humanité, comme une immense cascade de grâce, l’effusion de l’Esprit saint. Celui qui s’immerge avec foi dans ce mystère de régénération renaît à la plénitude de la vie filiale.

«Je ne vous laisserai pas orphelins». Aujourd’hui, fête de Pentecôte, ces paroles de Jésus nous font penser aussi à la présence maternelle de Marie au Cénacle. La Mère de Jésus est au milieu de la communauté des disciples rassemblés en prière: elle est mémoire vivante du Fils et invocation vivante de l’Esprit Saint. Elle est la Mère de l’Église. À son intercession nous confions de manière particulière tous les chrétiens et les communautés qui en ce moment ont le plus besoin de la force de l’Esprit Paraclet, Défenseur et Consolateur, Esprit de vérité, de liberté et de paix.

L’Esprit, comme affirme encore saint Paul, fait que nous appartenons au Christ. «Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas» (Rm 8, 9). Et en consolidant notre relation d’appartenance au Seigneur Jésus, l’Esprit nous fait entrer dans une nouvelle dynamique de fraternité. Par le Frère universel qui est Jésus, nous pouvons nous mettre en relation avec les autres d’une manière nouvelle, non plus comme des orphelins, mais comme des fils du même Père, bon et miséricordieux. Et cela change tout! Nous pouvons nous regarder comme des frères, et nos différences ne font que multiplier la joie et l’émerveillement d’appartenir

[Texte original: Italien]

© Librairie éditrice du Vatican



L’ESPRIT DE TIBHIRINE par frère Jean Pierre

En ce vingtième anniversaire de la tragédie de Tibhirine, il était opportun de mettre en avant cet ouvrage du frère Jean Pierre, originaire de Buding, et dernier survivant de cette affaire:

Esprit de tibhirine« Comment vivre après le drame de Tibhirine ? Que faire pour transmettre au mieux cet héritage spirituel ? Un avenir existe-t-il pour le dialogue islamo-chrétien ? Dernier rescapé de la tragédie qui a emporté sept de ses frères en 1996 en Algérie, le frère Jean-Pierre Schumacher, resté silencieux depuis le drame, a accepté de retracer son itinéraire spirituel. De la Moselle au Maghreb, de son incorporation de force dans la Wehrmacht jusqu’à la guerre civile algérienne des années 1990, il raconte comment sa foi est tournée vers le désarmement de la violence.
Il donne aussi des informations inédites sur la nuit de l’enlèvement, dont il a été le témoin direct, et offre surtout une plongée dans l’histoire de Tibhirine, aventure spirituelle audacieuse relancée au lendemain de l’indépendance algérienne. En 1964, Jean-Pierre Schumacher avait fait partie des quelques moines envoyés de Bretagne pour refonder l’abbaye de Tibhirine, dans l’esprit d’ouverture du concile Vatican II.
Des années difficiles et enthousiasmantes, qu’il raconte en détail, jusqu’à cette cérémonie du henné marquant « son baptême d’entrée en pays musulman ». Aujourd’hui, l’expérience de dialogue se poursuit en toute simplicité au milieu des musulmans marocains. L’esprit de Tibhirine est vivant : « C’est un laboratoire d’espoir pour nos sociétés « .

http://www.laprocure.com/esprit-tibhirine-jean-pierre/9782757836668.html



DIMANCHE 27 MARS 2016

Dimanche 27 mars 2016

Saint jour de Pâques

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PREMIERE LECTURE

Actes des apôtres (10, 34…43)

Quand Pierre arriva à Césarée chez un centurion de l’armée romaine, il prit la parole et dit : « Vous savez ce qui s’est passé à travers tout le pays des Juifs depuis les commencements en Galilée, après le baptême proclamé par Jean : Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance. Là où il passait, il faisait le bien et il guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui.et nous, nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice, Dieu l’a ressuscité le troisième jour. Il lui a donné de se manifester, non pas à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts. Dieu nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner que lui-même l’a établi comme Juge des vivants et des morts. C’est à Jésus que tous les prophètes rendent ce témoignage : Quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon de ses péchés. »

-Parole du Seigneur

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DEUXIEME LECTURE

La liturgie nous propose deux lectures au choix, mais il est très intéressant de les lire et de les méditer toutes les deux ensemble !

Lettres de Saint Paul aux Colossiens (3, 1-4)

Frères, si donc vous êtes ressuscités avec le Christ,  recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire.

Lettres de Saint Paul aux Corinthiens (5, 6b – 8)

Frères, Ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit pour que fermente toute la pâte ? Purifiez-vous donc des vieux ferments et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes le pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté. Car notre agneau pascal a été immolé : c’est le Christ. Ainsi, célébrons la Fête, non pas avec de vieux ferments, non pas avec ceux de la perversité et du vice, mais avec du pain non fermenté, celui de la droiture et de la vérité.

-Parole du Seigneur

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EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT JEAN (20 , 1 – 9)

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensembles,  mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau.  Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Ecriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

Acclamons la parole de Dieu.

Pour lire les commentaires de Marie Noelle Thabut, cliquez sur le lien suivant :

http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/le-dimanche-jour-du-seigneur/commentaires-de-marie-noelle-thabut/

 

CONFERENCE DE CAREME DU PERE ANDRE DUKIEL

Le 18 mars, la salle St Etienne de Boulay a été le cadre d’une conférence de Carême, menée par le Père André DUKIEL, chanoine de la cathédrale de Metz, sur le thème: « Jésus, visage de la Miséricorde du Père » . Pour cet exercice, le père Dukiel s’appuie sur les Evangiles, sur les travaux du théologien Romano Guardini, mais aussi sur des témoignages personnels.

Pour visionner la conférence, cliquer sur le lien ci-dessous:

Conférence du père Dukiel

 

 

 

 

 

 

 



DIMANCHE 20 MARS 2016

Dimanche 20 mars 2016

Dimanche des Rameaux et de la Passion

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EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT LUC

En ce temps-là,  Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem. Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie, près de l’endroit appelé mont des Oliviers, il envoya deux de ses disciples, en disant : « Allez à ce village d’en face. À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous demande : ‘Pourquoi le détachez-vous ?’ vous répondrez : ‘Parce que le Seigneur en a besoin.’ »

Les envoyés partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit.  Alors qu’ils détachaient le petit âne, ses maîtres leur demandèrent : « Pourquoi détachez-vous l’âne ? » Ils répondirent : « Parce que le Seigneur en a besoin. »

Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus, jetèrent leurs manteaux dessus, et y firent monter Jésus. À mesure que Jésus avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin. Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus, et ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! ». Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, réprimande tes disciples ! ».

Mais il prit la parole en disant : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront. »

 – Acclamons la Parole de Dieu.

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PREMIERE LECTURE

« Je n’ai pas caché ma face devant les outrages, je sais que je ne serai pas confondu » (Troisième chant du Serviteur du Seigneur) (Is 50, 4-7)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute. Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.

 – Parole du Seigneur.

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DEUXIEME LECTURE

« Il s’est abaissé : c’est pourquoi Dieu l’a exalté » (Ph 2 6-11)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens

Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père.

– Parole du Seigneur.

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EVANGILE

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Luc

(Lecture brève)

En ce temps-là,

L’assemblée tout entière se leva, et on l’emmena chez Pilate. On se mit alors à l’accuser : « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur,  et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »

Pilate l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? »

Jésus répondit : « C’est toi-même qui le dis. »

Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. » Mais ils insistaient avec force : « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée ; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »

À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen. Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.

À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle. Il lui posa bon nombre de questions,  mais Jésus ne lui répondit rien. Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence. Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate. Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.

Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple. Il leur dit : « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »

Ils se mirent à crier tous ensemble : « Mort à cet homme ! Relâche-nous Barabbas. »

Ce Barabbas avait été jeté en prison pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre. Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole.

Mais ils vociféraient : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »

Pour la troisième fois, il leur dit : « Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »

Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient. Alors Pilate décida de satisfaire leur requête. Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir.

Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l’on dira : Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !’  Alors on dira aux montagnes : ‘Tombez sur nous’, et aux collines : ‘Cachez-nous.’     Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »

Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter. Lorsqu’ils furent arrivés au lieu-dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche.

Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. »

Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort. Le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »

Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »    

Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. »

L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »

Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !  Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »

Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.

Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. »

Et après avoir dit cela, il expira. (Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)

À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : « Celui-ci était réellement un homme juste. »

Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine.

Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder.

 – Acclamons la Parole de Dieu.

Vous pourrez lire les commentaires de Marie Noelle Thabut en cliquant sur le lien ci-dessous:

http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/le-dimanche-jour-du-seigneur/commentaires-de-marie-noelle-thabut/

 

 

 

 



Pèlerinage jubilaire

Le 19 mars, après avoir fêté St Joseph en la chapelle de Vaudoncourt, ils étaient douze à rejoindre la porte sainte de la cathédrale de Metz. D’aucuns feront un rapprochement avec certains disciples, mais dans le cas présent, il ne s’agissait que de douze pèlerins et de leur pasteur, le père Xavier. Après une petite attente, rafraichis par un petit vent de nord-est, nos pèlerins furent accueillis  par le Chanoine Dukiel, bien connu du côté des « Deux Nied » pour ses remplacements et ses conférences.

Après les explications et les premiers pas en compagnie de leur hôte, nos pèlerins (1) poursuivirent leur démarche jubilaire.  Sous la conduite de leur pasteur, qui aura toujours le commentaire pertinent ou l’anecdote appropriée, les étapes se succédèrent jusqu’à la statue de « Notre Dame de Bon secours ».

Au cours de leur cheminement, une surprise attendait nos pèlerins. En effet, ces derniers eurent l’honneur d’être salués par Monseigneur Lagleize, présent en ce saint lieu pour « Frat Day », la marche en fraternité des jeunes du diocèse. Enfin, une surprise en amenant une autre, nos pèlerins eurent le plaisir de faire la connaissance du chanoine De Backer, coûtre (1) de la cathédrale, qui les  salua avant leur départ. Prochaine et dernière étape, l’église sainte Ségolène qui domine Metz sur la colline Sainte Croix. gr_stsegoleneEn ce lieu « flamboyant », classé aux « monuments historiques » et abritant les reliques de Sainte Faustine Kowalska et de Saint Jean Paul II, nos pèlerins furent accueillis par un prêtre polonais qui les instruisit sur la vie de sainte Faustine, les apparitions de notre Seigneur Jésus, et les «coïncidences » qui la lieront à son célèbre compatriote, le pape Saint Jean Paul II. Malgré le froid d’Europe orientale qui régnait dans cette magnifique église, nos pèlerins quittèrent avec un certain regret cette dernière étape de leur pèlerinage, réchauffés par l’accueil de ce prêtre, qui était visiblement ravi de leur présenter la vie de ses saints compatriotes.

(1)      Les coûtres, font partie de la communauté ecclésiastique des cathédrales et collégiales, et sont principalement chargé de garder l’église pendant la nuit et le trésor de la cathédrale.

(2)      Le pèlerinage comprend 6 étapes : L’église Ste Ségolène, puis après le passage de la « porte sainte » de la cathédrale : l’armoire des saintes huiles, le confessionnal, la chapelle du Saint Sacrement et la statue de ND de Bon secours.

Nota : En raison de l’organisation de « Frat Day », le même après midi, les « pèlerins des Deux Nied », commencèrent leur démarche directement en la cathédrale, avant le début de cette manifestation.



A nos frères d’Orient

7 artistes, Hubert Bourel, Steeve Gernez, Georges Goudet, Sandrine Kohlmann, Patrick Richard, Danielle Sciaky et Marie-Louise Valentin, réunis au sein d’un collectif, chantent la paix, la tolérance, l’espérance et la fraternité pour que les Chrétiens d’Orient ne soient pas oubliés

Mise en page 1

 

Impossible de rester silencieux alors que le sort de ces Chrétiens a basculé, tout spécialement en Syrie et en Irak. 7 artistes, familiers du disque et de la scène, ont décidé d’unir leurs voix pour témoigner de leur solidarité avec leurs frères et sœurs Chrétiens d’Orient. Ensemble ils ont choisi dans leur répertoire 15 titres témoignant de la force de l’espérance, de la paix et du dialogue des religions, au profit de l’association l’Œuvre d’Orient.

Un hommage musical auquel vous pouvez souscrire en achetant ce single mis en vente dans tous les points de vente disquaires et librairies religieuses ou sur le site :

http://www.adf-bayardmusique.com/album1457

 



Dimanche 13 mars 2016

Dimanche 13 mars 2016

Temps de Carême – 5ème Dimanche

PREMIERE LECTURE

Livre d’Isaïe 43, 16-21

Ainsi parle le SEIGNEUR, lui qui fit un chemin dans la mer, un sentier dans les eaux puissantes, lui qui mit en campagne des chars et des chevaux, des troupes et de puissants guerriers ; les voilà tous couchés pour ne plus se relever, ils se sont éteints, consumés comme une mèche. Le Seigneur dit : « Ne faites plus mémoire des événements passés, ne songez plus aux choses d’autrefois. Voici que je fais une chose nouvelle : elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ? Oui, je vais faire passer un chemin dans le désert, des fleuves dans les lieux arides. Les bêtes sauvages me rendront gloire,  – les chacals et les autruches – parce que j’aurai fait couler de l’eau dans le désert, des fleuves dans les lieux arides, pour désaltérer mon peuple, celui que j’ai choisi. Ce peuple que je me suis façonné redira ma louange. »

Parole du Seigneur

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DEUXIEME LECTURE

 Lettre de Saint Paul aux Philippiens  3, 8 – 14

Frères, tous les avantages que j’avais autrefois, je les considère maintenant comme une perte à cause de ce bien qui dépasse tout : la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur. A cause de lui, j’ai tout perdu ; je considère tout comme des ordures, afin de gagner un seul avantage, le Christ, et, en lui, d’être reconnu juste non pas de la justice venant de la loi de Moïse mais de celle qui vient de la foi au Christ : la justice venant de Dieu, qui est fondée sur la foi. Il s’agit pour moi de connaître le Christ, d’éprouver la puissance de sa résurrection et de communier aux souffrances de sa Passion, en devenant semblable à lui dans sa mort, avec l’espoir de parvenir à la résurrection d’entre les morts. Certes, je n’ai pas encore obtenu cela, je n’ai pas encore atteint la perfection, mais je poursuis ma course pour tâcher de saisir, puisque j’ai moi-même été saisi par le Christ Jésus. Frères, quant à moi, je ne pense pas avoir déjà saisi cela. Une seule chose compte : oubliant ce qui est en arrière, et lancé vers l’avant, je cours vers le but en vue du prix auquel Dieu nous appelle là-haut dans le Christ Jésus.

Parole du Seigneur

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EVANGILE – selon Saint Jean 8, 1-11

Jésus s’était rendu au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui,  il s’assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? ». Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Eux, après avoir entendu cela,  s’en allaient, un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

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Extrait du commentaire de Marie Noelle Thabut

Nous sommes déjà dans le contexte de la Passion …/…Au début de la scène, Jésus est en position d’enseignant (« Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner »), mais voici que par la question des scribes et des Pharisiens, il est placé en position de juge …/…Cette scène de la femme adultère est la mise en pratique de la phrase qu’on trouve au début du même évangile : « Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. » (Jn 3, 17). Dans ce simulacre de procès, les choses sont apparemment simples : la femme adultère a été prise en flagrant délit, il y a des témoins ; la Loi de Moïse condamnait l’adultère, cela faisait partie des commandements de Dieu révélés au Sinaï (« Tu ne commettras pas d’adultère » Ex 20, 14 ; Dt 5, 18) ; et le Livre du Lévitique prévoyait la peine capitale : « Quand un homme commet l’adultère avec la femme de son prochain, ils seront mis à mort, l’homme adultère aussi bien que la femme adultère. » (Lv 20, 10). Les scribes et les Pharisiens qui viennent trouver Jésus sont très attachés au respect de la Loi de Moïse : on ne peut quand même pas le leur reprocher ! Mais ils oublient de dire que la Loi prévoyait la peine capitale pour les deux complices, l’homme aussi bien que la femme adultère ; tout le monde le sait, mais personne n’en parlera, ce qui prouve bien que la vraie question posée par les Pharisiens ne porte pas sur l’observance exacte de la Loi ; leur question est ailleurs et le texte le dit très bien : « Dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu’en dis-tu ? Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. » Où est le piège tendu à Jésus ? De quoi espérait-on l’accuser ? On se doute bien qu’il n’approuve pas la lapidation, ce serait contredire toute sa prédication sur la miséricorde ; mais s’il ose publiquement plaider pour la libération de la femme adultère, on pourra l’accuser de pousser le peuple à désobéir à la Loi. …/… Ce jour-là, on n’a rien pu contre lui, mais cette fois l’incitation à la désobéissance va être publique. Au fond, malgré l’apparent respect de l’apostrophe « Maître, qu’en dis-tu ? » Jésus n’est pas en meilleure posture que la femme adultère : les deux sont en danger de mort. Jésus ne répond pas tout de suite …/… Son silence est constructif : il va faire découvrir aux Pharisiens et aux scribes le vrai visage du Dieu de miséricorde. Quand il se décide à répondre, sa phrase ressemble plutôt à une question : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter la pierre. » Sur cette réponse, ils s’en vont, « un par un, en commençant par les plus âgés ». Rien d’étonnant : les plus anciens sont les plus prêts à entendre l’appel à la miséricorde. Tant de fois, ils ont expérimenté pour eux-mêmes la miséricorde de Dieu…/…. Plus encore, peut-être ont-ils compris que leur manquement à la miséricorde était en soi une faute, une infidélité au Dieu de miséricorde…./…Si bien que la réponse de Jésus peut se traduire : « Cette femme est coupable d’adultère, au premier sens du terme, c’est entendu ; mais vous, n’êtes-vous pas en train de commettre un adultère autrement plus grave, c’est-à-dire une infidélité au Dieu de l’Alliance ? » …/…La première lecture et l’évangile de ce dimanche ont le même discours : oublie le passé, ne t’attarde pas sur lui… que rien, pas même les souvenirs, ne t’empêche d’avancer. Dans la première lecture, Isaïe s’adresse au peuple exilé… dans l’Evangile, Jésus parle à une femme prise en flagrant délit d’adultère : apparemment, ce sont deux cas bien différents mais, dans les deux cas, le discours est le même : tourne-toi résolument vers l’avenir, ne songe plus au passé.

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